Céline Dion : Rongée par la culpabilité !

France Dimanche
Céline Dion : Rongée par la culpabilité !

 
Alors que René lui avait fait jurer d’être présente lorsqu’il rendrait son dernier souffle, la star Céline Dion n’a pu exaucer cet ultime souhait.

Jamais elle n’a donné autant d’elle-même. À ses trois enfants, René-Charles et les jumeaux Eddy et Nelson, qu’elle entoure de deux fois plus d’amour depuis la disparition de René ; à sa carrière, avec la sortie de son nouvel album en français, prévue pour cet automne ; à son public, qu’elle enchante chaque soir sur la scène du Caesars Palace, à Las Vegas. Céline Dion est partout, toujours en mouvement, comme si cela lui permettait de survivre à l’absence de celui qui, durant près de trente-cinq ans, s’est tenu à son côté.

->Voir aussi - Céline Dion : Son dernier baiser avec René

La semaine dernière, nous vous racontions comment la star, jusqu’alors murée dans le silence, avait accepté d’ouvrir son cœur meurtri à Stéphane Rotenberg, dans l’émission Céline Dion, ma vie sans René, une bouleversante interview que vous avez pu suivre le 24 mai, sur M6. À ce pas initial vers la résurrection a très vite succédé un second : pour la première fois depuis ce funeste 14 janvier, la chanteuse a accepté de revenir sur les derniers instants passés avec son époux.

Dans un entretien accordé à Paris Match, la Québécoise raconte tout : la douleur de voir l’homme de sa vie s’affaiblir, son regret d’avoir manqué leur tout dernier rendez-vous, son combat de femme et de mère pour poursuivre seule sa route.

Défi

Pourtant, si dure que puisse lui paraître la solitude, Céline ne perd jamais confiance en la vie et en l’amour. Peut-être parce qu’elle sait que René n’est jamais très loin... Peut-être aussi, parce qu’ils s’étaient préparés ensemble à cette terrible échéance.

« Mon deuil a débuté quand la maladie a pris le dessus. Je suis devenue responsable de sa vie, même dans les moments les plus intimes. Je l’aidais à prendre sa douche, à se brosser les dents, je l’accompagnais aux toilettes... Pour lui, c’était un vrai défi à son orgueil d’homme. » Lorsque le compagnon sur lequel on s’est appuyé devient plus faible qu’un petit enfant, on ne l’en aime que plus...

Mais, alors qu’en pareilles circonstances, certaines se font plus mère que femme, Céline, elle, a continué de voir en ce pauvre corps maltraité par la maladie l’homme à qui elle avait dit « oui » pour la vie, en décembre 1994. « J’étais parfois un peu brusque avec lui, je lui disais : “Tu es mort ou vivant ? Lève-toi et vis !’’ Personne d’autre ne pouvait faire cela, car personne ne l’aimait autant que moi. [...] Il ne mangeait plus, avalait des médicaments. Je lui disais : “Prends des images, regarde les enfants se baigner, le soleil qui vient du dehors." »

René, apprenant que le cancer récidivait, lui avait fait promettre d’être forte. Ce qu’elle a été. Mais il est une promesse que Céline n’a toutefois pu tenir... (...)

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Lili Chablis

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