Claude François : Ses incroyables secrets !

France Dimanche
Claude François : Ses incroyables secrets !

Dans son livre “Le dico Cloclo”, le journaliste Gilles Lhote révèle une foule d’anecdotes méconnues sur Claude François, la star défunte. Nous en avons sélectionné huit, aussi surprenantes qu’amusantes…

BB pose nue pour lui !

Brigitte Bardot passe ses étés à Saint-Tropez, fréquente le Papagayo, boîte de nuit à la mode, où Claude est batteur pendant la saison. En 1961, il lui donne des cours particuliers de madison, la danse du moment. Convaincue de son talent, elle le persuade, avec Régine et Sacha Distel, de tenter sa chance à Paris. En 1974, elle accepte de poser nue pour Absolu, le magazine créé par le chanteur. Le numéro bat tous les records de ventes.

Le chanteur a failli finir déchiqueté...

Septembre 1975. Claude est à Londres pour enregistrer Le téléphone pleure en anglais. Il est descendu au Hilton Park Lane. À 12 h 30, il est dans le hall et s’apprête à partir pour les studios d’enregistrement. Soudain, c’est le cauchemar : une bombe explose à 1,50 m de lui (on soupçonnera l’IRA) ; il est protégé par le corps d’une jeune femme qui ne s’en sortira pas. Cette vision d’apocalypse, avec ces victimes ensanglantées, engendrera un traumatisme dont il mettra longtemps à se remettre. Il rentre à Paris en urgence, ses tympans sont perforés.

Le précurseur de la mixité

Décembre 1966, pour son show de l’Olympia, Claude décide d’être accompagné par un groupe de danseuses, les futures Clodettes. La première équipe, Pat, Windy, Siska et Solange, est composée de deux danseuses blanches et de deux noires, une première ! Du jamais-vu en France ! En 1968, il récidive en embauchant Peggy, une Asiatique, encore une première qui fait couler beaucoup d’encre dans la presse ! En onze ans, 43 Clodettes ont accompagné Cloclo. Certaines sont tombées amoureuses du patron, d’autres ont écrit leurs souvenirs.

Un miraculé d’un accident d’hélicoptère

Août 1975 : pour éviter les embouteillages du littoral, Claude emprunte un hélicoptère pour se rendre de Cannes à Monte-Carlo où il doit donner un concert. Voyage sans encombre avec atterrissage au Sporting Club, dans les temps. L’hélico redécolle, prend un peu d’altitude et s’écrase ! Le pilote et le copilote sont sérieusement blessés. Le chanteur est très choqué. Il a échappé de peu à la mort...

Jean-Luc Largadère, son premier fan !

Le 19 mai 1976, sur une idée de Jean-Luc Lagardère, une journée spéciale est consacrée à Cloclo de 7 h 30 à 20 h 30, en direct dans toutes les émissions. En 1977, le grand patron, fan invétéré de Claude François, passe à trois reprises de longs week-ends au Moulin de Dannemois. Ils disputent des matchs de tennis endiablés et, s’il pleut, visionnent les westerns spaghetti de Sergio Leone dans la salle de projection...

Le jardinier de nuit

Dès l’enfance, Claude a la main verte, tout ce qu’il plante à Ismaïlia, pépins, noyaux, boutures, prolifère. À Dannemois, la nuit de son arrivée, il élague lui-même les arbres ! Il aime jardiner la nuit, à la lumière des projecteurs. Un magnolia planté le 5 mars 1978 fleurit le 15, jour des obsèques du chanteur !

Les 500 francs d’Aristote Onassis

Le richissime armateur grec et sa compagne, la célèbre cantatrice Maria Callas, apprécient l’orchestre de Louis Frosio, en particulier ce petit batteur blond si dynamique qui électrise le public. Un soir, au Sporting Club de Monaco, Onassis donne un pourboire très généreux à Claude, 500 francs !

L’artiste repère Patrick Sébastien

Cloclo est fan des « bons » imitateurs, Thierry Le Luron et Yves Lecoq étant ses préférés. Il repère un jeune débutant qui imite à la perfection Joe Dassin et Bourvil : Patrick Sébastien. Gros problème, Patrick se ronge les ongles, ce que déteste Cloclo qui déclare : «Patrick, il a du talent, mais quelle sale manie !»

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