Danièle Gilbert : “Les régimes ? jamais !”

France Dimanche
Danièle Gilbert : “Les régimes ? jamais !”

 À 71 ans, elle a gardé la même ligne et le même compagnon depuis vingt-trois ans. Nous avons demandé à Danièle Gilbert quelle était sa fontaine de Jouvence…

Sous le soleil de la Côte d’Azur, au bras de Patrick, l’ex-présentatrice vedette du petit écran a de quoi en rendre plus d’une jalouse. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Danièle Gilbert ne fait effectivement pas son âge ! Du haut de ses 71 ans, celle que Jacques Martin surnommait « La Grande Duduche » jure pourtant qu’elle ne fait rien pour...

France Dimanche (F.D.) : Comment se passent vos vacances ?

Danièle Gilbert (D.G.) : Très bien ! Après un passage à Marseille pour un tournoi de pétanque « people » j’ai passé une semaine, début juillet, à Saint-Tropez avec Patrick, mon compagnon, et nous y retournons dans quelques jours. C’est un village que j’adore. Nous y allons quasiment tous les ans.

Présentatrice de "Sept à deux" en 1967

F.D. : Quelles y sont vos habitudes ?

D.G. : J’ai une préférence pour la plage du Tahiti et Le Bar du Soleil, où j’ai fait une animation pour Radio Saint-Tropez il y a une vingtaine d’années. À l’époque, j’avais demandé à être logée dans une petite maison de pêcheurs, au cœur de la cité, afin d’être mêlée aux gens. Le coup de foudre a été inévitable. Bien qu’il ait changé ces derniers temps, cet endroit est attachant. Je ne suis pas du tout pas attirée par le « bling-bling », je prends juste du plaisir à retrouver des amis que j’ai curieusement plus de mal à croiser à Paris. Sans parler évidemment des copains du coin !

F.D. :À quoi ressemblent vos journées dans ce village de stars ?

D.G. : Généralement, on descend en fin de matinée prendre l’apéritif au célèbre bar Sénéquier. Après on file déjeuner dans un restaurant de plage avant une petite baignade dans la mer. L’après-midi, je ne peux pas résister à une bonne glace. Et le soir, on aime bien aller manger à La Pomme de Pin, un restaurant très bon et très simple à Ramatuelle, non loin de notre hôtel. Le reste du temps, il nous arrive de participer à un tournoi de pétanque organisé avec des célébrités, place des Lices.

faite Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres le 23 nov. 2011

F.D. :Comment se porte Patrick, votre compagnon ?

D.G. : Tout va bien. Je suis toujours très heureuse auprès de lui. Ça dure depuis vingt-trois ans ! Nous ne sommes pas mariés et nous continuons de vivre séparément. Il y a deux ans, il a emménagé dans un appartement de mon immeuble, à Boulogne-Billancourt. Lui, qui est ingénieur de formation, est aussi très doué pour la musique. Avant de faire carrière dans les pipelines, il a notamment accompagné Antoine au saxophone dans ses tournées en Italie. Et cette passion ne le quitte pas, puisqu’il vient d’écrire une chanson, paroles et musique, pour un chanteur très connu dont je tairai le nom.

F.D. :Vous paraissez en pleine forme...

D.G. : Malgré les problèmes du quotidien, je reste positive en permanence. Pour moi, le verre est toujours à moitié plein ! Même si on ne me voit plus à l’écran, je suis ravie de mon parcours. J’aurais dû devenir professeur d’allemand à la fac. J’ai atterri à la télévision... Je suis donc loin d’être à plaindre.

F.D. :Et quel est votre secret pour garder à ce point la ligne ?

D.G. : Je n’ai aucun secret. J’ai juste la chance de tenir de ma mère et de mon père qui sont restés assez minces toute leur vie. Je ne fais donc aucun régime. Juste un peu de piscine et du vélo dans un club à Paris, avec Patrick. Cela dit, j’ai eu un gros coup de stress il y a un an qui m’a fait perdre plusieurs kilos. Je ne les ai pas repris. J’ai même dû changer ma garde-robe. C’est d’ailleurs amusant, parce que j’ai retrouvé, dans la maison de ma mère, des habits que je mettais il y a très longtemps et ils me vont encore comme un gant.

F.D. :Le décès de votre maman y est sans doute pour quelque chose...

D.G. : En effet, ça fait déjà trois ans, et je ne m’en remets toujours pas. Il m’est d’ailleurs arrivé quelque chose de très curieux quelques jours après qu’elle nous a quittés. Des cils ont soudain poussé à l’intérieur de mes paupières. Ça m’a fait terriblement mal. J’allais régulièrement chez l’ophtalmo qui me les arrachait avec une pince.

F.D. :Des projets ?

D.G. : Il est prévu que je retourne sur les planches, début 2015, dans une nouvelle pièce de théâtre. On va aussi me voir présenter la tournée Autour du monde de l’opérette un spectacle en hommage à Francis Lopez. Sinon, j’ai été approchée par Cyril Hanouna. Je n’ai malheureusement plus de ses nouvelles. J’ai déjà fait deux chroniques avec lui à la radio dans son émission Les pieds dans le plat, sur Europe 1. Ça me plairait bien d’y retourner. J’aime beaucoup cet animateur, il me rappelle Jacques Martin. La balle est dans son camp !

Philippe Callewaert

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