C’est désormais certain : Évelyne Dhéliat va connaître dans les prochains jours l’apothéose de sa carrière, entamée en 1968. Une femme vient de lui offrir le 1er janvier dernier un nouveau bonheur auquel, sans doute, la reine de la météo n’osait croire.
Et cette femme n’est pas n’importe qui, puisqu’il s’agit de Ségolène Royal. Car c’est à la demande expresse de la ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer qu’Évelyne va recevoir une juste reconnaissance de ses mérites. Elle a en effet appris qu’elle faisait partie des quelque sept cents personnalités distinguées pour « services rendus à la nation ».
Au cas où la présentatrice aurait cru à une blague, il lui aurait suffi d’ouvrir le très sérieux Journal officiel de la République française pour constater qu’elle ne rêvait pas.
La chef du service météo d’une chaîne périphérique a bien été nommée chevalier de la Légion d’honneur. Mais Évelyne n’en est pas à sa première distinction, puisque, outre les récompenses reçues pour services rendus à la météorologie, elle a déjà reçu le ruban de chevalier de l’ordre national du Mérite en 2004.
Et si quelques esprits chagrins peuvent déplorer qu’une « vulgaire » journaliste puisse être ainsi honorée, cette jalousie déplacée leur fait oublier un peu vite la bataille qu’elle ne cesse de mener pour sensibiliser le grand public au danger du réchauffement climatique et à l’absolue nécessité de faire un geste pour sauver une Terre qui se meurt, épuisée par la pollution.
Cette philosophie, Évelyne l’a résumée dans un livre, C’est bon pour la planète ! Pour un nouvel art de vivre (Calmann-Lévy). Son engagement a aussi été récompensé le 11 décembre 2014... (...)
Dominique Préhu
Évelyne Leclercq : “je n'ai jamais été aussi heureuse"