Mylène Demongeot : Ruinée par un escroc !

France Dimanche
Mylène Demongeot : Ruinée par un escroc !

Depuis cinq ans, à en croire Mylène Demongeot, les banquiers veulent sa mort.

Pour tous ceux qui auront la chance d’aller l’applaudir à la Comédie des Champs-Élysées, où elle triomphe dans Love Letters, il vous sera bien difficile d’imaginer que derrière son éclatant sourire et un jeu toujours impeccable, Mylène Demongeot vit un drame personnel.

Depuis cinq ans, en effet, la comédienne de 81 ans se bat contre une banque dont l’un des gestionnaires l’a littéralement plumée ! C’est pourquoi, ainsi qu’elle nous l’a confié, elle a décidé de faire éclater la vérité dans la presse avec l’espoir 
que la situation se débloque enfin. « C’était l’argent de la vente de ma maison de Porquerolles : 2 millions d’euros !, se lamente-t‑elle dans les colonnes du Parisien. Un bas de laine que j’avais mis de côté pour mes vieux jours. »

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À la mort de son mari, le producteur Marc Simenon, Mylène avait, comme convenu, vendu ce bien, donné leur part aux deux enfants de ce dernier et décidé, sur les conseils de son chargé de gestion, de placer la sienne. « J’ai fait confiance à ce garçon en apparence charmant, qui me suivait depuis des années, explique-t-elle encore. Un jour, il m’a annoncé qu’il quittait la Neuflize OBC pour une autre banque. En fait, il était viré, mais ça, on a oublié de me le dire. »

Évaporé dans la nature avec le magot ! Une somme qu’elle tente, depuis toutes ces années, de récupérer... en vain ! « Contre une banque, vous n’êtes rien, vous ne pouvez rien, même quand vous êtes une actrice connue », déplore-t‑elle.
 L’enquêtrice de la brigade financière chargée de l’affaire lui avait 
pourtant affirmé à l’époque que récupérer son argent ne serait qu’une formalité. Or Mylène attend toujours !

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L’actrice a engagé un procès contre cet établissement, mais ce dernier faisant systématiquement appel, elle n’a toujours pas eu gain de cause. « Ceci leur permet de gagner du temps. Ils espèrent qu’à 81 ans, je vais bientôt casser ma pipe », affirme-t-elle.

Comble d’ironie, la banque incriminée vient d’être récompensée du prix du grand mécénat pour son engagement auprès de la Cinémathèque française. « On croit rêver ! », s’exclame la comédienne.

Elle qui, avec cet argent, espérait passer sereinement sa retraite auprès de ceux qu’elle aime se retrouve aujourd’hui au bord du gouffre, à broyer du noir. « Je rame et me prive de tout. Je n’ose même pas m’acheter un pantalon. Ce qui m’attriste le plus, c’est que je ne peux rien offrir à ma petite-fille », confie-t‑elle encore.

Et sans son cachet pour son rôle de Melissa, qu’elle interprète chaque soir au côté de Jean Piat, l’actrice Mylène Demongeot se demande bien ce qu’elle deviendrait. « Je me coucherais dans mon lit, et j’attendrais la mort... » Quelle tristesse !

Caroline Berger

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