Pierre Ménès : “Il ne me restait que quelques jours à vivre...”

France Dimanche
Pierre Ménès : “Il ne me restait que quelques jours à vivre...”

Sauvé d’une agonie certaine grâce à une double greffe, le spécialiste du ballon rond Pierre Ménès revient à la télé ce 
dimanche ! Un retour inespéré… après un  calvaire   interminable qu'il raconte aujourd’hui sans détour.

Ce dimanche 2 avril, il aura bien du mal à retenir ses larmes... Miraculé depuis une double greffe du rein et du foie subie le 12 décembre dernier, celui que ses amis appellent tendrement Pierrot, Pierre Ménès s’apprête à faire son « vrai » retour à la vie.

Plus de sept mois après sa dernière apparition sur le plateau du Canal football club, cet amoureux du ballon rond va enfin retrouver sa bande sur la chaîne cryptée.

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« Sur le plan émotionnel, je suis un peu inquiet. Je pense que je vais pleurer. Depuis que je sais que je vais être greffé, je me suis toujours dit que la vraie résurrection, ce serait mon retour sur le plateau. L’ovation du public va me bouleverser », a-t-il confié dans un entretien poignant au magazine Gala. Si l’émotion promet d’être forte, intense, violente même, c’est parce qu’il y a encore quelques mois, le journaliste sportif se savait condamné. Sans cette opération de la dernière chance, Pierre Ménès ne pourrait en effet souffler sa 54e bougie, en juin prochain.

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Atteint de la Nash, une maladie qui détruit progressivement le foie, il a fini par développer une grave cirrhose. Pire, le mal ayant évolué en silence pendant des années, ses reins ont été détruits également ! Aussi, quand, en août dernier, les médecins posent le terrible diagnostic, Pierre comprend aussitôt que l’impitoyable compte à rebours a déjà commencé. Il lui faut une greffe, et vite. Très vite même, car pour l’ensemble du corps médical, son état de santé représente une urgence absolue.

Dès lors, le polémiste à la gouaille légendaire n’est plus que l’ombre de lui-même. Dans un livre intitulé Deuxième mi-temps, publié le 29 mars aux éditions Kero, l’homme raconte son calvaire. Tous ces malaises qui se sont enchaînés, lui faisant entrevoir l’ombre de la Grande Faucheuse, comme cette fois où sa compagne Melissa l’a découvert sur la cuvette des toilettes, totalement inconscient. Victime d’une encéphalopathie, « une sacrée saloperie », son corps n’était alors plus en mesure d’évacuer les toxines, et celles-ci sont directement remontées au cerveau. À quelques heures près, Pierre était mort.

« Les secours ont demandé un monte-charge de déménagement, et ils ont décidé, car c’était la seule solution, de me sortir par la fenêtre des toilettes ! », se souvient-il aujourd’hui. Si le journaliste a su trouver les ressources pour traverser toutes ces épreuves, et aller au bout de ce chemin de croix médical fait de souffrances, de peurs et parfois même d’humiliations, c’est grâce au soutien indéfectible de... (...)

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Florian Anselme

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