Sheila : Le suicide de son fils

France Dimanche
Sheila : Le suicide de son fils

C'est dans la nuit du 16 au 17 octobre, après une soirée arrosée, que le drame s'est produit pour le fils de Sheila

Il est des personnes sur lesquelles le sort semble s'acharner. Dès qu'elles se relèvent d'un coup dur, les voilà à nouveau à terre, comme anéanties. Hélas, on peut dire que Ludovic Chancel, le fils de Sheila, fait partie de celles-là.

Mais cette fois, Ludovic a bien failli ne jamais se relever. Car la mort l'a frôlé, de près, de très près ! Une mort affreuse, peut-être la pire de toutes, celle qui pousse un être à vouloir se supprimer !

Le drame s'est déroulé dans la nuit du 16 au 17 octobre dernier. Comme il nous l'a expliqué, encore sous le choc, ce soir-là, il ne va pas bien. Cela fait plusieurs nuits qu'il n'a pas dormi, et il sent bien que cette insomnie va encore durer. Il a dîné avec des amis, ils ont pas mal bu.

« J'étais à bout de nerfs et de forces », dit Ludovic. Du coup, comme, malgré l'alcool, le sommeil ne vient pas, le jeune homme va commettre un acte terrible. « J'ai cédé à la tentation de prendre des somnifères, mais comme j'étais dans un état d'alcoolémie avancé, je n'ai pas fait attention aux doses. Quinze minutes après la première absorption, je n'avais toujours pas envie de dormir... Alors, j'ai repris une pilule, puis deux, puis trois... jusqu'à l'overdose médicamenteuse »...

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L'ami chez qui il dort cette nuit-là entend soudain des gémissements venir de la chambre de Ludovic. Il accourt et se rend vite compte que le jeune homme est au plus mal. Il l'entend balbutier : « Au secours maman !» Immédiatement, il appelle le Samu. Les secours interviennent très rapidement, et emmènent Ludovic, inconscient, à l'hôpital de la Salpêtrière, à Paris. Il est 4 h 20 du matin, et Ludovic est entre la vie et la mort...

Heureusement, les médecins s'occupent tout de suite de lui, et parviennent à le maintenir en vie. Mais il était vraiment moins une... D'ailleurs, Ludo ne s'est toujours pas remis de cette nuit qui aurait pu lui coûter la vie. Non seulement physiquement, mais surtout psychologiquement. En effet, il a compris, mais un peu tard, qu'il avait vraiment failli mettre fin à ses jours. Et cette vérité le trouble profondément.

« Lorsque je me suis réveillé dans ma chambre blanche, j'avais la bouche pâteuse, des crampes au ventre, je sentais que mon cœur tout entier avait souffert, et que mon corps était couvert d'ecchymoses, et endolori comme si on m'avait battu, roué de coups... En fait, ce mélange alcool-médicaments, c'est comme un suicide... Avec le recul, j'en ai des frissons dans le dos... Si j'avais été seul, j'y restais, c'est sûr. »

Confession

Oui, cette nuit du 16 au 17 septembre aurait pu être la dernière pour Ludovic. C'est certain. Mais si le jeune homme a failli commettre l'irréparable ce soir-là, son acte peut être vu comme l'aboutissement logique d'une très longue série de malheurs. Un malheur que le jeune homme a raconté dans son livre, Fils de, paru aux éditions Flammarion, et qui sort aujourd'hui en Poche.

Il y dévoile, avec honnêteté, une douloureuse descente aux enfers, qui l'a conduit, plusieurs fois, à « avoir envie de passer par la fenêtre pour en finir une fois pour toutes », comme il le confiait récemment à Gala. Espérons aujourd'hui que Ludovic a pris conscience de sa fragilité. Et que, auprès de sa mère  Sheila, et de sa compagne, Amandine, il pourra se reconstruire, à force d'amour, et d'amour encore...

Eva Saan

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