[VIDÉO] Geneviève de Fontenay : “J’arrête avant que le navire coule !”

France Dimanche
[VIDÉO] Geneviève de Fontenay : “J’arrête avant que le navire coule !”

Après avoir consacré plus d’un demi-siècle à ses Miss, la Dame au chapeau, 83 ans, Geneviève de Fontenay devrait donc remettre l’écharpe à l’heureuse élue pour la toute dernière fois de sa carrière ce samedi, en Alsace.

La rumeur enflait déjà depuis plusieurs semaines, mais elle est aujourd’hui confirmée par l’intéressée elle-même Geneviève de Fontenay. Et, même si elle aurait préféré garder le secret jusqu’au soir de l’élection de Miss Prestige National, ce samedi 16 janvier au cabaret Le Paradis des sources, à Soultzmatt, en Alsace, la Dame au chapeau a pris la décision de tirer sa révérence de manière définitive. Et c’est pour vous, lecteurs de France Dimanche, qu’elle a choisi de poser avec l’écharpe dont elle ceindra pour la dernière fois l’heureuse élue, non sans un pincement au cœur...

France Dimanche (F.D.) : Pourquoi vouloir arrêter maintenant ?

Geneviève de Fontenay (G. de F.) : Je crois que je ne me sens plus trop dans l’air du temps. Ou plutôt je ne me sens plus trop en accord avec ce qui semble marcher aujourd’hui. Je pense notamment à toutes ces filles que l’on voit tout le temps à poil : Zahia, Nabilla, ou encore la fille de Dominique de Villepin les seins à l’air en une des magazines. Et de voir la chanteuse Rihanna devenir l’égérie de Dior, ça m’a rendue folle. Ce pauvre Christian doit se retourner dans sa tombe... Mais ce qui me fait comprendre qu’il est temps d’arrêter, c’est aussi bien sûr la difficulté de trouver de nouvelles candidates convenables pour le concours Miss Prestige national, dont je suis présidente d’honneur. Si bien que je suis certaine que le seul concours qui survivra, c’est celui de Miss France... Il faut se rendre à l’évidence, Endemol est trop fort. On ne peut pas lutter face à une si grosse artillerie ! Je préfère donc partir maintenant de mon plein gré, avant que le navire coule. De plus, Christiane Lillio, la présidente officielle du comité Miss Prestige national, et moi, ne voyons plus les choses de la même façon. Mais si je pars, ce n’est évidemment pas pour participer à un autre concours. La page des Miss est bel est bien tournée pour moi...

F.D. : Quelle a été la réaction de vos proches quand ils ont appris que vous songiez à vous retirer définitivement ?

G. de F. : Quand mon fils Xavier l’a su, il a été ravi ! Déjà, à l’époque, il n’était pas vraiment content que je continue après mon départ de Miss France.

F.D. : Qu’envisagez-vous de faire à présent ?

G. de F. : Attention, je ne vais pas disparaître du jour au lendemain ! Je compte toujours me rendre là où l’on m’appelle, pour des séances de dédicaces dans les foires, les salons, les supermarchés... J’ai déjà un emploi du temps assez chargé pour 2016. Sans parler du contrat que je viens de signer avec Prestige douche, dont je suis désormais l’égérie. Bref, je n’ai absolument pas peur de ce qui m’attend. Je suis sûre que mon public me suivra toujours. En fait, tant que j’aurai la santé, je serai sur les routes. Donc ne me parlez surtout pas de retraite !

F.D. : Avez-vous des regrets ?

G. de F. : Aucun ! Je ne suis pas nostalgique. Tout ce que j’ai fait, je pense l’avoir bien fait. Quand je regarde en arrière, j’estime avoir eu une belle vie. Mais il est vrai qu’avec tout ce qui se passe en ce moment dans le monde, j’en venais à avoir un peu honte de faire ce genre de concours. Il y a effectivement des choses bien plus importantes dans l’existence !

Philippe Callewaert

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