[VIDÉO EXCLUSIVE] Paul-Loup Sulitzer se lance dans la chanson !

France Dimanche
[VIDÉO EXCLUSIVE] Paul-Loup Sulitzer se lance dans la chanson !

Paul-Loup Sulitzer se lance un nouveau défi. Installé à l'Ile Maurice, il vient de sortir une chanson ! A la manière d'un slameur, l'homme d'affaire répond aux questions que lui pose Zulu, un chanteur mauricien. Une réflexion critique sur son passé, la gloire, l'argent,  le succès... Interview et vidéo !

Résidant depuis un an et demi à l’Ile Maurice, Paul-Loup Sulitzer était invité en mai dernier, à un concert consacré aux artistes du film « Stars 80 ». Sur l’esplanade de Grand-Baie La Croisette, Patrick Hernandez, Lio, François Feldman, Julie Piétri, Phil Barney et le groupe Emile et Images ont interprété leurs tubes, devant un public conquis.

Lors de la soirée, Supriya Ansuya Devi Rathoar la fidèle assistante de l’écrivain, a souhaité lui présenter le chanteur mauricien Zulu Bavajee, populaire dans tout l’océan indien, grâce à son dernier succès « La Métisse ». Très vite, Zulu et Paul-Loup ont réuni leurs talents, pour créer une chanson. Après plusieurs versions, le projet est devenu réalité. L’enregistrement en studio de « L’interview, Mister Sulitzer » vient de s’achever. La mélodie nous embarque pour « un voyage en première »...

(Découvrez la vidéo à la fin de l'article)

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La chanson débute comme une interview en musique... avec la voix de Zulu : « Dis-moi Sulitzer, qu’est-ce que tu fais là, tout le monde te croyait mort et à terre. Mister Sulitzer, parle-moi de ta vie, et celle qui fait ton caractère. Paul-Loup Sulitzer, qu’est-ce qui te pousse encore à parcourir la Terre ? »

Et, l’homme d’affaires de répondre : « Tu vois Zulu, ma vie, c’était le fric, la gloire, les femmes, les jets et les voitures. Une vie étonnante, j’ai croisé des rois, des présidents, Clapton, Hendrix et Marley. » Des paroles adaptées au tempérament et aux vies multiples et tumultueuses de ce courageux survivant.

Interview :

France Dimanche : Vous êtes toujours un grand voyageur ?
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Alors, c’est quoi le bonheur pour vous, Paul-Loup ?
C’est de ne pas y penser. Quand on n’y pense pas, c’est qu’on est heureux. Je suis quelqu’un de sensible, et le monde est extrêmement cruel. Mon mode de vie actuel découle de ce que j’ai vécu. J’ai eu la chance, dans ma courte vie, d’avoir pratiquement réalisé tous mes fantasmes. Et, j’espère avoir le temps de réaliser encore plein de projets !

A l’époque, quand on me rayait une voiture, j’y pensais dix fois par jour. Aujourd’hui, je me fous éperdument qu’un imbécile la raye.

Vous déclarez dans la chanson : « Avec le recul Zulu, cette vie m’a rapproché des autres, m’a permis de découvrir l’essentiel, l’argent n’est qu’un moyen, il reste tellement à faire, car le monde tourne, Zulu. » 

Après avoir été très riche, et perdu beaucoup d’argent, avez-vous modifié votre façon de vivre ?
Quand on est très jeune, que l’on n’est pas né riche, on croit que l’argent c’est énorme. C’est normal. Mais la richesse, pour tout le monde, c’est le temps. Seulement, on le découvre trop tard, avec l’expérience. La valeur essentielle, ce sont les parents, la famille, ce que l’on a envie de créer et de réaliser. J’ai un avantage sur beaucoup de personnes, je n’ai jamais eu l’impression de travailler. Je n’ai jamais été motivé par le fric. Ce que j’aime, c’est concrétiser un projet. Je suis un passionné. Trop de personnes n’aiment pas ce qu’elles font. L’argent ce n’est que de la liberté frappée. Aujourd’hui, ma vie a changé en mieux. A l’époque, quand on me rayait une voiture, j’y pensais dix fois par jour. Aujourd’hui, je me fous éperdument qu’un imbécile la raye. Je suis vivant, il fait beau et c’est l’essentiel. La meilleure phrase que j’ai entendue sur l’argent, est de Francis Ford Coppola, le réalisateur du Parrain. On lui a demandé : A quoi vous sert tout votre argent ? Il a répondu :  à faire d’autres films ! Je pense que l’argent n’est qu’un moyen d’être libre, de prendre un avion le soir même, pour le bout du monde. Quand on en a les moyens, c’est possible.

J’ai rencontré des tas de gens, qui ont toujours voulu que je me casse la gueule.

Zulu vous demande : « Mister Sulitzer, je vois dans tes yeux ce regard de vieux loup solitaire. Paul-Loup Sulitzer, le Phénix n’est jamais à terre. » Et vous rétorquez : « Tu sais Zulu, les grands idéaux politiques ont montré leurs limites. Le vide que cela laisse est comblé par des extrémistes, des fondamentalistes de tous bords. Les créateurs ont fait place aux spéculateurs, aux prédateurs. On oublie de rêver, d’aimer et de construire. C’est là qu’il faut frapper Zulu. Réapprendre à parler, réapprendre à créer. La solution c’est les Marley, Hendrix, et pourquoi pas même des Claudia Schiffer. »

Vous êtes comme cet oiseau, et vous renaissez de vos cendres ?
Depuis que j’ai 8 ans, j’ai rencontré des tas de gens, qui ont toujours voulu que je me casse la gueule. Ça m’est égal, le monde tourne. Je suis comme le Phénix, c’est vrai. J’ai la chance d’être en meilleure santé. Je regrette seulement que le monde manque d’idéal et d’amour. Le mot amour, est même devenu ringard. Aujourd’hui, on voit des jeunes partir dans ces pays lointains, attirés par des chimères parce que leur vie manque d’idéal. On vit avec des extrémistes, des spéculateurs, des arnaqueurs : toute cette panoplie de gens nourrit le pseudo-capitalisme.

Les inventeurs ont laissé la place aux faux prophètes, aux mythomanes. Imaginez, Walt Disney entre aujourd’hui dans une banque, et explique qu’avec une petite souris, il va monter un empire. Je suis certain, qu’on appellerait le Samu et la police. C’est ce qui est arrivé à J.K. Rowling, tous les éditeurs ont refusé de publier son « Harry Potter ». Pour moi, la créativité c’est la seule chose importante. C’est une valeur absolue. Toutes les grandes inventions dans le monde viennent de la créativité. Qu’elles soient médicales, scientifiques, littéraires, ou artistiques. C’est la créativité qui caractérise le Professeur Luc Montagnier, dans son domaine scientifique, quand il découvre le virus du sida. On pense souvent que le cinéma a été inventé en Amérique, mais ce sont les frères Lumière qui l’ont initié. Le Docteur Land rêvait de photographier ses enfants instantanément, cet ingénieur a eu l’idée du Polaroïd !

« L’interview, Mister Sulitzer » n’est pas un duo, puisque Uvi, l’épouse de Zulu, pose sa voix claire et douce, pour un refrain inoubliable. Le clip doit être tourné et sera finalisé dans un ou deux mois. Et, la chanson devrait être en vente sur la toile, entre la fin octobre, et la mi-novembre. Chers lecteurs, vous serez les premiers informés sur votre site internet.

Anita Buttez

https://youtu.be/c7e-vh7leAo

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