Souvent, lorsqu’ils parviennent au sommet de la célébrité, les stars du petit écran ont tendance à « oublier » ce qu’elles doivent à leurs aînés, qui leur ont mis le pied à l’étrier et leur ont appris leur futur métier. Tel n’est pas le cas de Laurent Ruquier.
Lui n’a jamais oublié comment, en 1990, jeune provincial de 27 ans, il a pu entrer à la télévision par la grande porte, c’est-à-dire sous la haute protection de l’un de ses plus illustres représentants d’alors : Jacques Martin.
À cette époque, Laurent est encore à peu près inconnu, mais le créateur du Petit rapporteur est un professionnel qui a l’œil... et l’oreille. Il repère vite ce « petit jeune » au talent prometteur. Lui qui anime alors les après-midi de la deuxième chaîne, dans Dimanche Martin, a l’idée d’une séquence rappelant les belles heures du cabaret, Ainsi font font font.
Et il subodore que ce nouveau venu serait parfait pour lui donner la réplique. Il n’en faut pas plus pour que Ruquier se trouve propulsé dans ce nouvel univers, la télévision, où il est appelé à briller dans les années suivantes, et même à régner.
Cet adoubement, non seulement Laurent l’a gardé en mémoire, mais il a toujours clamé sa gratitude envers « Maître Jacques ». Le point culminant de cette reconnaissance a sans doute été la grande émission spéciale, On a tous en nous quelque chose de Jacques Martin, qu’il a consacrée à son illustre mentor le 21 novembre dernier, sur France 2.
Cela étant, la gratitude n’empêche pas la lucidité. C’est pourquoi, dans Vanity Fair, revenant sur son aventure avec son pygmalion, Laurent Ruquier brosse de lui un portrait déroutant, presque effrayant. Et l’on se rend compte, à le lire, que... (...)
Jean-Louis Vinteuil
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