Alain Delon : Rosalie est revenue !

France Dimanche
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Vingt ans après leur séparation, la maladie de leur fils Alain-Fabien, hospitalisé le 2 septembre dans un état grave, les a de nouveau rapprochés…

Quelle angoisse pour des parents d'apprendre qu'un malheur est arrivé à l'un de leurs enfants... Une épreuve épouvantable qu'ont traversée il y a peu Alain Delon et son ex-épouse, Rosalie van Breemen ! Le 2 septembre dernier, leur fils Alain-Fabien, âgé de 26 ans, était en effet hospitalisé d'urgence, dans un état grave.

Lui qui se réjouissait tant de la diffusion du premier épisode de Grand Hôtel, la nouvelle saga de TF1 où il donne la réplique à Carole Bouquet et Bruno Solo, n'a pu s'empêcher d'exprimer son inquiétude sur son compte Instagram, avec ces mots : « Je ne vais pas vous mentir, j'ai peur », levant également le voile sur son état de santé : « J'ai un pneumothorax, heureusement que c'est pris à temps. Mais mon poumon ressemble à un sac plastique apparemment... Oust les cigarettes. »

Très vite, sa maman s'est empressée de publier sur les réseaux sociaux une photo d'elle et de son fils, avec ce commentaire émouvant : « Sans toi je ne suis que la moitié de moi. Je t'aime ». Bien que la star de 84 ans n'ait, de son côté, pas encore réagi, on pourrait imaginer que ce mauvais coup du sort frappant durement le plus jeune de ses enfants ne manquera pas de le rapprocher de son ancienne passion. Malgré les aléas de la vie qui ont consumé la tendresse passée entre Alain et Rosalie, et qui ont abouti à leur rupture en 2001, voir ainsi leur dernier né dans un état de détresse a probablement reformé le lien qui les avait unis...

Le Samouraï ne peut certainement pas avoir oublié la force de son coup de foudre pour Rosalie en 1987, sur le clip de sa chanson, Comme au cinéma. Cette jeune mannequin, alors âgée de 21 ans, succédait à Anne Parillaud, qu'il avait aussi rencontrée sur un plateau de tournage, pour le film Dans la peau d'un flic. Trois ans après, naît leur fille, Anouchka, en 1990, puis, en 1994, Alain-Fabien. L'arrivée de ces deux bambins alors qu'il a déjà passé la cinquantaine fait de lui un autre homme et le comble de bonheur. Pour cet amour miraculeux et leur progéniture, l'artiste se mue en mari aimant et en père attentif, installant sa petite famille à la campagne, à Douchy, dans le Loiret, où, pour sa belle, il fait même ériger une chapelle. Malgré leurs trente et un ans d'écart, les deux amoureux semblent ne former qu'une seule et même âme.

Hélas, après sept ans de vie commune, ce rassurant cocon commence à se fissurer, poussant, quelques années plus tard, Rosalie à quitter pour de bon la somptueuse propriété de la Brûlerie, flanquée de ses deux enfants. Moins d'un an plus tard, la Néerlandaise épousait un autre Alain, le lunetier Afflelou...

Si cette séparation a sans doute lourdement meurtri l'acteur, ce dernier avait semble-t-il finalement compris la décision de la mère de ses enfants de mettre fin à leur relation. Dans un entretien avec Christine Angot, le monstre sacré avait en effet expliqué : « Rosalie m'a donné ses plus belles années. En contrepartie, elle veut rattraper sa vie. » Mais pour Alain-Fabien, le petit dernier, la séparation de ses parents se transforme vite en descente aux enfers... À 16 ans, il est interné de force par sa mère dans une clinique aux Pays-Bas, pour soigner sa dépendance aux drogues. Après s'en être enfui, il se retrouve placé dans un foyer. Il implore son père de le reprendre et demande à vivre avec lui en Suisse. Alain Delon obtient la garde de son fils et le scolarise à l'institut Rosey, un internat prestigieux. Mais, au cours d'une soirée trop arrosée organisée par l'adolescent chez son papa, une jeune fille est blessée par balle. Alain Delon s'est probablement rendu alors à l'évidence : lui non plus n'a pas réussi à protéger ce fils qui lui ressemble tant.

Il n'y a pas si longtemps, Alain-Fabien exprimait haut et fort sa rancœur envers ses parents. Contre son illustre géniteur d'abord, qu'il décrit au vitriol dans un livre publié en 2019 chez Stock, De la race des seigneurs, mais aussi envers sa maman, qui lutte depuis plusieurs mois contre une grave maladie de peau. Mais il semble que sa colère se soit apaisée. Tout récemment, lui qui jadis ne tarissait pas de mots durs sur son paternel, assurait dans une interview à La Montagne : « Il suit de très près ma carrière, il sait tout, il est fier, il est content. » Et d'ajouter : « Au-delà du nom de mon père, je suis surtout de plus en plus frappé par notre ressemblance. Quand je le vois fumer sa cigarette sur son lit dans Le Samouraï, je me dis : “Je lui ressemble grave !" »

Le lendemain, tout juste sorti de son hospitalisation, le fils du grand acteur donnait toutefois des nouvelles rassurantes de son état : « Je suis encore vivant, ne vous en faites pas, a-t-il annoncé sur Instagram. On m'a posé un drain hier soir, du coup ça va un peu mieux. Ils vont voir s'ils peuvent le retirer tout à l'heure ou demain [...]. Merci pour vos messages. » Une nouvelle rassurante, confirmée le 4 septembre, jour de la Sainte-Rosalie, qu'il n'a pas manqué de fêter à sa maman en publiant un joli selfie avec elle dans sa story : « Désolé pour la petite frayeur ! » a-t-il commenté.

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Clara MARGAUX

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