Albert de Monaco : Soudain, il s'est effondré !

France Dimanche
Albert de Monaco : Soudain, il s'est effondré !

Quelques mots de Charlène, prononcés en public et auxquels Albert de Monaco ne s’attendait pas, ont suffi à faire � craquer � le prince.

C’est à peine croyable, quand on y pense : dix ans déjà ! Et même un petit peu plus, puisque c’est le 6 avril de l’année 2005 que le fils du prince Rainier s’installait sur le trône de Monaco sous le nom d’Albert II.

C’est cette décennie encore toute bruissante d’événements, certains très heureux, d’autres bien tristes, que les Monégasques étaient invités à fêter samedi dernier. Malgré le soleil de plomb qui aurait pu inciter au découragement, ils ont été fort nombreux à venir exprimer bonheur et dévouement à leur souverain.

Ils ont bien fait de se rassembler sur la place du Palais, pour un gigantesque cocktail de plusieurs milliers de personnes. Car non seulement, ils y ont eu droit à une magnifique surprise, mais en plus, juste après, ils ont eu la stupeur de voir leur souverain Albert de Monaco s’effondrer littéralement sous leurs yeux.

La surprise est venue de Charlène, et elle a ravi d’extase toutes les personnes qui se massaient, ce samedi après-midi, devant la petite tribune où elle devait prendre la parole. Car, soudain, la voix de leur princesse s’est élevée, pour prononcer son tout premier discours public... en français ! Est-il nécessaire de s’étendre sur la liesse qui, en l’entendant, parcourait cette foule ?

« Monseigneur, c’est avec une joie immense que nous célébrons ce jour les dix années de votre règne. Je vous félicite et prie pour que votre règne soit long, accompli et serein », commence-t-elle d’une façon très protocolaire... à part son accent qui l’est assez peu !

Larmes

Mais, très vite, Charlène abandonne le voussoiement pour passer à un tutoiement nettement plus chaleureux : « Plus que personne, je sais ton dévouement absolu pour la Principauté, son avenir et le bien-être de sa population. »« Plus que personne, je mesure ton engagement pour les causes nobles que tu défends avec force. Dans tes pas, nos enfants sont à bonne école. »

Enfin, pour la fin de sa courte allocution, ce n’est plus la princesse qui parle, c’est la femme. Et elle dit ceci : « Le prince Albert Ier fut explorateur, le prince Rainier bâtisseur, tu es le prince du cœur... et de mon cœur ! »

Durant tout le temps qu’elle a parlé, Albert de Monaco est resté debout, à quelques mètres d’elle, impassible, maître de lui-même comme il sait l’être en toutes circonstances. Mais lorsque sa femme se tourne vers lui pour prononcer ces derniers mots, on assiste alors à cette chose stupéfiante : le prince fond en larmes !

On peut le voir les essuyer discrètement avant de se précipiter vers Charlène, visiblement aussi émue que lui, pour la serrer dans ses bras en un magnifique élan d’amour ! À cet instant précis, ils sont seuls au monde.

Quelques secondes plus tard, quand arrive son tour de s’adresser au peuple rassemblé, la voix d’Albert est encore mal assurée, en raison du choc qu’il vient de recevoir. « On m’a dit qu’il y aurait des surprises aujourd’hui, mais celle-là... Merci beaucoup, Charlène ! » On sent le prince déstabilisé, presque perdu. Dans la foule, on s’attendrit, bien sûr. Mais aussi, on s’interroge : pourquoi ces larmes soudaines ?

Qu’arrive-t-il au prince si peu enclin à laisser libre cours à ses émotions ? Difficile à dire... Car cet effondrement n’a pas une cause unique, mais plusieurs, qui, au fil des mois, sont venues s’ajouter les unes aux autres. Pour finir par former un poids difficilement supportable, même pour un homme aussi aguerri que celui qui veille sur la destinée de la Principauté.

Il y a d’abord les soucis qui accablent le souverain, et ils sont nombreux. Soucis financiers, avec la Société des bains de mer qui, au printemps dernier, n’affichait que des résultats en baisse par rapport à l’année précédente. Tracas immobiliers aussi : les travaux pharaoniques voulus par le prince, afin que Monaco puisse s’étendre sur la Méditerranée, finiront évidemment par porter leurs fruits, mais ils représentent, en attendant, une charge financière très lourde, des investissements colossaux...

À une époque où, malheureusement, le tourisme de luxe semble marquer nettement le pas. Angoisses judiciaires aussi, avec la ténébreuse affaire Hélène Pastor qui n’en finit pas de rebondir ou les démêlés de l’AS Monaco avec l’inquiétant Dmitri Rybolovlev. Autant d’affaires, autant d’inquiétudes pour l’avenir, autant de stress pour le prince Albert de Monaco.

Rumeurs

Et puis, il y a tout ce qu’a dû vivre Albert, fils, mari et père. Car, contrairement à certaines idées reçues, ce sont des événements très heureux qui peuvent mettre sur un homme une pression encore plus forte que ne le font les grandes tristesses. Alors, quand les deux viennent à se combiner...

Justement, cette combinaison a bien eu lieu. La tension permanente qui a accompagné la grossesse de Charlène, suivie par l’explosion de joie à la naissance des jumeaux.

Mais, aussitôt après, en avril dernier, les cérémonies de commémoration, pour le dixième anniversaire de la mort du prince Rainier, ce papa qu’Albert adorait et admirait. Sans même parler des méchantes rumeurs qui resurgissent sans cesse, insinuant que les choses iraient de mal en pis dans le couple qu’il forme avec Charlène.

C’est tout cela qui, brusquement, tel un geyser souterrain trop longtemps contenu, a jailli à la surface, lorsque sa femme lui a adressé, en français, ces mots si simples mais si authentiques. Et l’on se dit que ces larmes versées, cet « effondrement », ont dû, finalement, faire un bien fou au prince Albert de Monaco !

Valérie Bergotte

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