Alexandra Rosenfeld : Son homme abattu sous ses yeux !

France Dimanche
Alexandra Rosenfeld : Son homme abattu sous ses yeux !

L’effroyable drame s’est noué durant les violents affrontements des gilets jaunes à Paris.

Amoureux fous depuis plusieurs mois, les deux tourtereaux sont vraiment faits l’un pour l’autre. Depuis que leurs regards se sont croisés sur le tournage d’un épisode de Fort Boyard (diffusé le 21 juillet dernier), la ravissante Miss France 2006 et le séduisant journaliste Hugo Clément vivent en effet un véritable conte de fées. C’est du moins ce qu’ils affichent régulièrement aux yeux du monde entier. Il suffit d’aller jeter un coup d’œil sur leurs comptes Instagram et Twitter pour réaliser à quel point ils s’adorent. Le plus souvent, ils sont collés l’un à l’autre, en maillots de bain, au petit déjeuner, ou encore en train de manifester comme en octobre dernier contre l’homophobie.

Le samedi 1er décembre, c’est une nouvelle fois ensemble qu’ils ont pu constater l’ampleur des dégâts causés en plein Paris par une tout autre manifestation, celle des « gilets jaunes ». 

En tout début de soirée, alors que la nuit vient à peine de tomber sur la capitale, ils ont envie d’aller boire un verre en amoureux. Hugo enfourche son scooter avec sa belle à l’arrière. Comme ils devaient sûrement s’y attendre, ils constatent qu’une vague jaune a envahi les alentours des Champs-Élysées depuis tôt le matin. Le journaliste n’en revient pas des dégâts causés par les casseurs. Il en faut pourtant un peu plus pour effrayer celui qui a déjà été envoyé dans des pays en guerre, notamment lorsqu’il officiait en tant que reporter dans les émissions Le petit journal (Canal +) et Quotidien (TMC) de Yann Barthès.

Et lorsqu’il aperçoit quelques manifestants en train de grimper sur une barricade, il ne peut s’empêcher de s’arrêter. En professionnel consciencieux qu’il est, sûr de lui, il descend de son deux-roues pour filmer la scène avec son smartphone. De belles images en perspective à ramener pour le site internet Konbini qui l’emploie actuellement. C’est à cet instant que le drame se noue... 

En un éclair, le journaliste devient une cible. Un tir d’une violence inouïe l’atteint en pleine tête. Sonné, il s’écroule. Le choc a été si violent que le jeune homme ne peut toujours pas définir avec certitude quel type de projectile l’a blessé. Paniquée par ce qui vient de se passer, Alexandra ne peut que constater, impuissante, le drame qui vient de se dérouler sous ses yeux. Par chance, Hugo avait eu la bonne idée de garder son casque. N’empêche ! L’impact aura été tellement fort que ce qui devait sans doute provenir d’un Flash-Ball a littéralement explosé la visière de son casque, le blessant grièvement au visage. Toujours sous le coup, à terre, Hugo se fait dérober son téléphone par un voyou ! Un moindre mal comparé aux séquelles physiques que cette attaque aurait pu provoquer. Mais tout de même !

Spectatrice horrifiée, Alexandra s’empresse de porter secours à son homme, mais, juste avant de filer vers l’hôpital le plus proche, se précipite sur son portable afin de diffuser un message sur les réseaux sociaux. « Hugo s’est pris un Flash-Ball en pleine tête, alors qu’on passait à côté d’une barricade à Paris. Téléphone volé. On va aux urgences », écrit-elle sur son compte Instagram. Arrivé enfin à Bichat, il est aussitôt pris en charge et en ressortira avec sept points de suture à l’arcade sourcilière et le visage tuméfié.

Reste à savoir qui peut bien être coupable de ce regrettable acte qui aurait pu avoir de graves conséquences. Selon la victime, le doute n’est pas permis : « Je suis formel sur un point : le projectile provenait du cordon des forces de l’ordre, explique Hugo. Les manifestants étaient dans mon dos et les policiers ont chargé juste après. S’agissait-il d’une balle de Flash-Ball ou d’une grenade lacrymogène ? Je ne peux pas le savoir ». 

Une seule certitude, le pire a été évité de justesse. Surtout quand on sait qu’une pauvre dame de 80 ans est décédée dimanche dernier des suites d’une attaque similaire lors d’affrontements à Marseille...

A lire aussi

Philippe CALLEWAERT

En vidéo