Annie Cordy : Les 10 secrets d'une star infatigable !

France Dimanche
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Annie Cordy, qui a fêté ses 92 ans le 16 juin dernier, n’a jamais été aussi en forme : l’occasion de vous révéler les faces cachées d’une vedette qui incarne la bonne humeur…

1 LES HOMMES DE SA VIE

Avant Bruno, la chanteuse a vécu deux histoires d’amour. La première, durant la Seconde Guerre mondiale, avec John, un soldat anglais dont le régiment était cantonné dans une usine désaffectée en face de chez ses parents. « Il avait des dents magnifiques. Et j’ai craqué... L’uniforme a dû y contribuer. Toutes mes copines étaient jalouses », se souvient-elle dans Télé 7 Jours. La deuxième, avec un artiste de cirque, a duré deux ans. Mais dans le cœur d’Annie, c’est Bruno qui a toujours occupé la première place. « Mon mari, mon amant, mon imprésario, mon père », dit-elle dans Paris Match.

RETRAITÉE ? HORS DE QUESTION !

Voilà cinq ans que « Nini la chance » s’est retirée avec sa nièce Mimi sur les hauteurs de Cannes, dans la villa Dolly, achetée avec son mari, Bruno (décédé en 1989). Après plus de soixante ans de galas, passés dans les trains, les avions et les voitures, la native de Bruxelles savoure aujourd’hui une vie plus paisible, mais pas plan-plan pour autant. Et ne lui parlez surtout pas de retraite : « Un mot qu’il faut enlever du dictionnaire ! » Comme le montre le joli documentaire de Cyrille Gallais, intitulé Annie, la passion ne l’a jamais quittée. Bon pied bon œil, l’interprète de Six roses cultive sa forme en cultivant des fl eurs dans son grand jardin. Mais il lui arrive encore de travailler. En effet, cette infatigable enregistre des contes pour enfants, écrits par sa compatriote Nadine Monfi ls.

UN MONUMENT EN BELGIQUE

Très fi ers de leur « Tata Yoyo » qui au cours de sa longue carrière a enregistré plus de sept cents chansons et donné près de six mille galas, les Belges lui ont fait honneur en baptisant, il y a deux ans, le parc entourant l’ancienne gare bruxelloise de Laeken à son nom. En 2004, le roi Albert II avait lui aussi décidé de rendre hommage à cette artiste aux multiples talents, en la faisant baronne ! Une distinction qui a beaucoup touché Annie, dont la maman, épicière, ne savait ni lire ni écrire...

ELLE A FAILLI ÊTRE STAR AUX USA

1957. La tournée qui a mené Annie aux quatre coins du monde s’achève à New York. C’est un triomphe. Les Américains sont fous de cette blonde pétillante qui sait tout faire : danser, chanter, amuser, émouvoir... On lui propose alors d’être la star d’une grande comédie musicale Girls on High Heels, à Broadway. Si elle accepte, c’est une immense carrière américaine qui s’ouvre à elle. Très tentée par l’aventure, elle y renonce par amour pour Bruno, comme elle le confi ait en 2015 à Paris Match : « Il m’a dit : “On bouffe trop mal ici, on s’en va !" Je l’aimais, je l’ai suivi... »

CHAMPIONNE DE

Avec son partenaire et ami, le regretté Darry Cowl, elle a disputé de mémorables parties de rami. Aujourd’hui, c’est au Scrabble que notre championne gindu « mot-compte-triple » s’illustre. Comme le confi e Cyrille Gallais, elle est imbattable !

UNE NONAGÉNAIRE BRANCHÉE !

Cette coquette, qui ne paraît pas son âge, suit la mode de près et tient à s’habiller au goût du jour. Elle lit le journal chaque matin et écoute beaucoup de musique. Du classique, du jazz, quand elle est en voiture, mais aussi du rap et du R’n’B. « Je vis pour aujourd’hui et pour demain, pas dans le passé », affi rme-t-elle au Figaro.

L’AMIE DES TOUTOUS !

Elle n’a jamais vécu sans ces fi dèles compagnons à quatre pattes, qu’elle préfère aux chats. De Cora, aux côtés duquel elle a grandi, à Nougat, un adorable yorkshire qu’elle a dû piquer elle-même en 2010 pour abréger ses souffrances, Annie pourrait raconter sa vie à travers ses chiens. Aujourd’hui, elle ne sort jamais sans Fleecy et Fluffy, les deux caniches blancs que lui a offerts Mimi à la mort de Nougat. « Tous les soirs, je les brosse et je les peigne. Cela me met du baume au cœur », nous confi ait-elle en 2010.

FOLLE DE CASSOULET

Si elle a gardé une silhouette de jeune fi lle, Annie n’a jamais suivi de régime à proprement parler. Mais elle ne boit jamais d’alcool et mange équilibré. Le plat qui la fait craquer ? Le cassoulet, qu’elle s’autorise de temps à autre.

INCONSOLABLE NE PAS AVOIR EU D’ENFANT

Sa vie aurait sans doute été différente si elle avait été maman. Diffi cile en effet de concilier maternité et vie de saltimbanque. Mais la nature, qui s’est montrée par ailleurs généreuse avec elle, lui a refusé ce bonheur. Fataliste, Annie a, comme à son habitude, pris les choses du bon côté. « Avec Nono, on n’a pas eu le temps de regretter. On était tout le temps partis ! » confi ait-elle à L’Express. Elle s’est rattrapée avec sa nièce Mimi, qu’elle a toujours considérée comme sa fi lle.

SA MÈRE, SON HÉROÏNE

De la gouaille, de l’autorité et un sacré tempérament ! À Maria, sa maman qui, pendant la guerre, écoutait Radio Londres la fenêtre ouverte, Annie doit tout. En effet, cette femme qui n’avait aucune instruction (le seul mot qu’elle reconnaissait était Paris, parce que le « s » à la fi n ressemblait à un serpent) a poussé sa fi lle à faire de la danse et à apprendre l’anglais. Des leçons dont, c’est le moins que l’on puisse dire, Annie a su tirer profi t...

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Valérie EDMOND

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