Arnold Schwarzenegger : Mon père ce zéro !

France Dimanche
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La star Arnold Schwarzenegger vient de révéler publiquement le trouble passé de son géniteur dans l’Autriche des années 40…

Suite à l’envahissement du Capitole par des partisans de Donald Trump à Washington, le 6 janvier dernier, l’acteur de 73 ans n’a pas pu cacher sa colère. Très remonté face à la situation aux États-Unis, « Schwarzy » a lancé peu après à tous ses compatriotes un appel à l’unité autour du nouveau président Joe Biden au nom de la démocratie. Et pour se faire entendre, il n’y est pas allé par quatre chemins ! Dans cette vidéo de sept minutes postée sur Twitter le 10 janvier, la star visiblement prête à en découdre a ressorti l’épée du film Conan le Barbare, dans lequel l’ex-culturiste incarnait le rôle-titre. « Plus vous forgez une épée, plus vous la solidifiez. Notre nation a été trempée par les crises. Plus fort vous la frapperez, plus elle se renforcera », a-t-il lancé, osant la métaphore.

Si l’ex-gouverneur de Californie s’est montré aussi véhément, c’est aussi parce que ce sinistre épisode l’a renvoyé à des souvenirs personnels très douloureux. Né en Autriche en 1947, il est encore un enfant quand il découvre que son père, Gustav Schwarzenegger, a entretenu pendant la guerre des liens étroits avec les nazis. À la maison, il voyait défiler tous les amis de son père qui avaient comme lui adhéré aux idées d’Hitler. Ils en étaient tellement honteux qu’ils se réfugiaient dans l’alcool pour oublier.

La presse américaine avait déjà fait ses choux gras du sinistre passé de son géniteur en 2003, année où Arnie briguait le poste de gouverneur de Californie sous les couleurs républicaines. Et si le candidat avait à l’époque préféré ne rien en dire, il se dévoile aujourd’hui.

« J’ai grandi entouré d’hommes brisés, qui buvaient pour oublier leur culpabilité d’avoir participé au pire régime de l’Histoire », a d’abord confié l’interprète de Terminator. Comparant l’assaut contre le Capitole à la nuit de Cristal de 1938 en Allemagne, cette terrible nuit de pogroms nazis, il a ensuite évoqué ce papa peu recommandable, officier de la police militaire, un homme violent qui le terrifiait. « Je n’ai jamais partagé ceci aussi publiquement, mais mon père rentrait ivre une à deux fois par semaine, et il criait, il nous battait et terrorisait ma mère. ».

Le mépris tenace que vouait Schwarzy à ce piètre géniteur l’a même conduit à donner son nom à l’un de ses chiens, un vrai molosse qu’il a eu bien du mal à dresser. Façon sans doute de le ramener à ce qu’il représentait pour lui : un animal égaré qui avait perdu toute humanité en suivant aveuglément le Troisième Reich... 

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Valérie EDMOND

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