Audrey Crespo-Mara : Mon frère, ce héros !

France Dimanche
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Médecin généraliste, il se bat chaque jour contre le Covid et fait la fierté de la journaliste.

Lors du premier confi ne-ment, à huit heures du soir, nombreux étaient ceux qui ouvraient leur fenêtre pour applaudir les soignants. Ces femmes et ces hommes admirables, qui, chaque jour, risquent leur existence pour sauver nos vies...

Mais ce geste quotidien, la journaliste Audrey Crespo-Mara le ressentait d'une façon aiguë. D'une manière très intime car, pour elle, ceux qui étaient célébrés ainsi n'étaient pas des visages anonymes ou fl ous. Parmi ces personnes qui se battent jour et nuit contre la souffrance et la mort, il y en a une qu'elle connaît très bien, pour qui son cœur bat depuis toujours : son frère !

Son grand frère est en effet médecin généraliste. Et à chaque instant depuis le début de la pandémie – qui a déjà occasionné plus de 50 000 décès en France –, Audrey redoute qu'il ne lui arrive quelque chose de grave. Comme elle l'a confi é à notre confrère Télé Star, la journaliste, responsable, entre autres, du Portrait de la semaine de l'émission Sept à Huit, sur TF1, a avoué qu'elle avait été très inquiète pour lui : « Au début, je l'étais vraiment parce que, comme tous les généralistes de France, il n'avait pas de masque... »

Une période terrible, où de nombreux docteurs, infi rmiers et aides-soignants ont été touchés par le Covid ! Comme on peut le lire sur le site de Santé publique France, 44 281 professionnels salariés d'un éta-blissement de santé ont été infectés pour la période du 1er mars au 2 novembre 2020 !

L'inquiétude d'Audrey Crespo-Mara est donc infi ni-ment légitime, et plus encore lorsque l'on sait que le premier confi nement n'a pas suffi à arrêter le virus. Devant la recrudescence du nombre de malades atteints, le gouvernement a fi nalement décidé de confi ner à nouveau tous les Français.

Tous, ou plutôt presque tous, puisque certains ont dû continuer à travailler malgré le danger, à commencer par les médecins, et tout le personnel soignant qui les accompagne dans cette bataille acharnée.

Aussi, Audrey, même si elle sait qu'aujourd'hui les personnels de santé disposent de masques pour se protéger, a-t-elle renoué avec l'inquiétude envers son frère aimé. « Il est toujours en première ligne », a-t-elle encore confi é, bien consciente que, au même titre que tous ses confrères et consœurs, il est terriblement menacé par la pandémie.

Mais en attendant que ce cauchemar prenne fi n, qu'un vaccin digne de ce nom soit disponible, Audrey doit faire comme nous tous : patienter, se protéger et calmer au mieux ses angoisses...

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Laurence PARIS

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