Bernadette et Jacques Chirac : Ils ne vivent plus ensemble !

France Dimanche
Bernadette et Jacques Chirac : Ils ne vivent plus ensemble !

� L’ambiance � entre les vieux époux Bernadette et Jacques Chirac devenait si orageuse, si tendue que Claude, la fille de l’ancien président, a décidé de l’installer loin de Bernadette et de ses vexations quotidiennes.

La nouvelle a été annoncée par Claude Chirac elle-même, à la mi-journée, lundi dernier : hospitalisé depuis le 9 décembre, son père, Jacques, s’apprêtait à rentrer chez lui afin de passer Noël en famille. On ne peut évidemment que s’en réjouir.

Seulement il y a une chose que la fille de l’ancien président de la République a oublié de dire et que nous pouvons vous révéler en exclusivité : c’est que le « chez lui » de Jacques Chirac n’est désormais plus le même. Pour la bonne raison que Bernadette et Jacques Chirac sont désormais séparés !

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S’il y a une rupture conjugale que l’on n’attendait pas, c’est bien celle-ci. Lorsqu’un couple est marié depuis presque 60 ans – les noces de diamant sont pour le 16 mars prochain –, on a évidemment tendance à se dire que rien ne pourra plus venir le détruire, sinon la mort de l’un des époux.

Si c’est vrai pour la plupart des couples, ça ne l’est donc plus pour Bernadette et Jacques Chirac. Jusqu’au dernier moment, leurs proches ont espéré que le pire pourrait être évité, que l’orage qui menaçait de plus en plus allait tout de même réussir à passer sans jeter sa foudre.

Mais, soudain, la situation serait devenue tellement tendue, si invivable au quotidien, que c’est Claude elle-même qui aurait pris la cruelle décision de séparer ses parents l’un de l’autre.

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Indiscrétions

Il y a déjà un moment que l’incendie couvait, et nous avions été parmi les premiers à nous en faire l’écho. Dès cet été, nous vous révélions comment Bernadette, profitant de ce que son mari était diminué par sa maladie, entendait lui faire payer au prix fort ses remarques méprisantes et, surtout, ses anciennes infidélités à répétition.

C’était par exemple cette scène saisie au vol dans un restaurant parisien où le couple déjeunait avec un ami, puis racontée par un témoin : « Alors que Chirac mange avec appétit en sirotant une bière, l’air absent, sa femme aurait lancé aux hommes chargés de la sécurité : “Vous irez acheter un bavoir, parce qu’il me salope quatre costumes par semaine !" »

La tension était encore montée de quelques crans lorsque, selon des indiscrétions de certains proches, Bernadette avait envisagé de placer son mari dans une maison de retraite ! Seules les vives protestations des anciens conseillers du président l’auraient fait changer d’avis, in extremis.

Alors, ayant renoncé à l’établissement spécialisé, Bernadette semblerait avoir trouvé la parade, pour éviter tout contact entre son mari et le reste du monde : elle l’a mis à l’écart ! À part une photo prise à la sauvette en avril dernier dans le hall d’un hôtel à Agadir, au Maroc, plus personne ne voit Jacques Chirac nulle part.

Lui qui aimait tant son château de Bity n’y a pas passé le mois de juillet, comme il en avait l’habitude. À la place, Bernadette et Jacques Chirac sont partis directement pour le Maroc, où il n’a pas quitté le palais mis à sa disposition par le roi Mohammed VI : prison de luxe, mais prison tout de même.

Prison pour Jacques, mais vraies vacances pour Bernadette : grâce au personnel nombreux qui leur était spécialement affecté par le souverain (jardinier, femme de ménage, cuisinière, deux chauffeurs), elle a pu enfin, durant plus d’une semaine, retrouver le train de vie qu’elle menait à l’Élysée.

Hélas, de retour à Paris, la situation entre les époux Chirac a encore dégénéré. Chaque jour, l’ambiance serait devenue plus tendue, plus lourde, plus pénible entre eux.

« Bernadette a de plus en plus de mal à supporter sa présence, racontait récemment une amie du couple. Il est malade, il a besoin d’attention permanente. Elle, elle veut continuer à vivre sa vie, à sortir, à voir du monde. Elle étouffe et cela se voit. »

Combien de visiteurs l’ont entendue murmurer la célèbre phrase du général de Gaulle : « La vieillesse est un naufrage »... en désignant du doigt son mari !

Triste fin

C’est alors que, ne supportant plus de voir ses parents se déchirer, craignant qu’ils en arrivent à se haïr, leur fille aurait pris la difficile et douloureuse décision : dans le plus grand secret, Claude Chirac s’est décidé à emmener son père vivre loin de sa mère !

Désormais donc, Bernadette conserve seule la jouissance de l’hôtel particulier du quai Voltaire, propriété de la famille Hariri. Quant à Jacques, il a très discrètement déménagé dans un appartement plus fonctionnel, rue de Tournon, dans le 6ème arrondissement, proche de la place Saint-Sulpice.

Le logement dispose d’un large ascenseur, qui lui permet de ne plus quitter son fauteuil roulant. Car sa santé est fragile. Il ne marche quasiment plus, sauf si deux personnes le soutiennent, et entend de moins en moins bien : ses interlocuteurs doivent constamment répéter leurs phrases, pour avoir une petite chance d’être compris. Mais, en choisissant pour lui cet « exil », Claude espère surtout protéger son père des mouvements d’humeur de sa mère.

Certes, le couple Bernadette et Jacques Chirac n’est pas officiellement séparé et ne le sera sans doute pas. Bien sûr, Bernadette et Jacques ont passé cette année Noël « en famille ». Naturellement, ils continueront à se voir régulièrement. Mais il n’empêche que Jacques Chirac n’a désormais plus de vrai foyer. Et l’on ne peut s’empêcher de se dire que, pour l’ex-président, fatigué, affaibli, c’est une bien triste fin de vie qui s’annonce...

Didier Balbec

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