Brigitte et Emmanuel Macron : Le couple vit dans la peur !

France Dimanche
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Quelques semaines après sa réélection, les vacances présidentielles avaient bien commencé. Un malheureux événement en a décidé autrement…

Tout d'abord, il y a eu l'incident du Jet-Ski... Emmanuel Macron aurait demandé aux gendarmes de sa sécurité rapprochée d'essayer ce véritable monstre des mers leur permettant de sécuriser sa résidence estivale ; ce qu'ils auraient volontiers accepté. À ce détail près que les paparazzis sont là. Les clichés font immédiatement les unes de la presse populaire. En ces temps d'écologie triomphante – voire inquisitrice –, voilà qui est maladroit. Et d'autres photos, cette fois sans doute négociées avec une presse plus accommodante, sur lesquelles on voit le président ramer sur un canoë, ne parviendraient pas à convaincre la vox populi. Des vacances mal parties, donc. Pourtant, l'été est chaud. Les cigales chantent aussi fort que dans un film adapté des romans de Marcel Pagnol. Et Brigitte se fait probablement une joie d'avoir son homme, rien qu'à elle ; tout en priant pour que les cinq téléphones portables reliant l'Élysée au reste du monde ne sonnent pas à l'unisson. Car pour la « première dame », ces moments d'intimité sont sacrés. Rien de tel qu'un verre pour voir la vie en rose. Seulement voilà, la politique, cet éternel démon taraudant son jeune époux depuis tant d'années, est là, tapie dans l'ombre.

Nous sommes en plein repos dominical, le 21 août. Ce matin-là, Emmanuel Macron ouvre Le Journal du dimanche. Il en feuillette négligemment les pages, quand, tout à coup, il aurait été surpris par la terrible nouvelle : Élisabeth Borne, sa Première ministre, est désormais plus populaire que lui. Certes, la différence n'est pas gigantesque : 41 % d'avis favorables pour elle et 37 % pour lui. On imagine que son épouse met aussitôt tout en œuvre pour relativiser ce qui n'est qu'une banale enquête d'opinion.

Revers du sort Tout comme il n'est pas improbable qu'elle ait pu lui rappeler les mots d'une autre candidate à l'élection présidentielle plus malheureuse que lui, Valérie Pécresse : « Les sondages, ça va, ça vient. C'est comme la queue du chien. » Mais qu'importe, le mal est fait. La triste nouvelle est là, d'autant plus qu'Emmanuel Macron, plus encore que ses prédécesseurs, se serait toujours inquiété de sa popularité, pour lui symbole de cette relation intime qui, à l'en croire, le lie aux Françaises et aux Français. Ainsi, après Édouard Philippe, l'homme de l'Élysée aurait pris soin de placer à Matignon une figure à la neutralité bienveillante. Jean Castex en a été l'exemple emblématique. Après, ambiance féministe oblige, le président nomme une femme, trente et un ans après Édith Cresson promue par François Mitterrand.

Mais autant cette dernière était pétulante et arborant en toutes circonstances un sourire désarmant de naturel, autant Élisabeth Borne paraît moins pétillante ; telle une sorte d'Olivier Véran en jupons. Ce revers du sort n'en serait pour lui que plus dur. Et avec une rentrée sociale s'annonçant des plus mouvementées, nul doute que les nuits présidentielles risquent bien d'être agitées.

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Églantine LEFEBVRE

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