Carla Bruni : Elle a rendu fou Eric Clapton

France Dimanche
Carla Bruni : Elle a rendu fou Eric Clapton

Alors que cinq livres à paraître sont consacrés à Carla Bruni, une autobiographie confirme sa réputation de mangeuse d'hommes...Alors que cinq livres à paraître sont consacrés à Carla Bruni, une autobiographie confirme sa réputation de mangeuse d'hommes...

«Avec Carla, c'est du sérieux !» a annoncé un Nicolas Sarkozy visiblement rayonnant, lors de la conférence de presse du 8 janvier dernier à l'Élysée. Laissant entendre, à mots couverts, qu'un mariage était dans l'air... Signe que la belle Italienne s'est sans doute assagie et qu'elle renonce désormais à papillonner d'un homme à l'autre. Car la jeunesse de Carla Bruni a été plus que tumultueuse, comme le confirment les biographies à paraître dans quelques semaines, toutes consacrées à son itinéraire sentimental explosif.

En effet, la jeune femme avouait encore l'année dernière à Madame Figaro, s'ennuyer « follement dans la monogamie » et préférer « la polygamie et la polyandrie ». « L'amour dure longtemps, ajoutait-elle, mais le désir brûlant, deux à trois semaines. [...] Moi, je ne cherche pas particulièrement l'établissement des choses : l'amour et le couple ne me rassurent pas. » Au moins, c'est clair et il semble que ses actes aient été à la hauteur de son discours.

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Juste avant Noël, Le Parisien a ainsi publié une (longue) liste des vraies aventures ou des amants supposés de l'ancien mannequin. Des Enthoven père et fils à Luc Ferry, en passant par Vincent Perez ou Arno Klarsfeld, rares sont ceux qui ont pu résister à son pouvoir de séduction. Mais la sublime jeune femme a également réussi à accrocher à son tableau de chasse des stars d'envergure internationale.

Dans une autobiographie publiée en France en octobre dernier, Eric Clapton revient sur sa rencontre avec, écrit-il, « un jeune mannequin italien, appelé Carla ». Impitoyable « Au départ, raconte le rocker, je n'étais pas plus intéressé que ça, mais il était évident que c'était une fan de musique et elle semblait très attirée par moi. » Séduit par la jeune fille, par ses longs cheveux, et son visage « juvénile aux traits légèrement asiatiques, avec des pommettes hautes et des yeux en amandes », il commence à sortir avec elle.

Il vit alors à New York et la ville aux gratte-ciel sert de décor à leur histoire. Une histoire qui va rapidement être perturbée par l'arrivée des Rolling Stones, à l'occasion d'un concert à Manhattan. À l'issue du show, Clapton propose à Carla de lui présenter les membres du groupe. Mais, pressentant la suite, il supplie Jagger de laisser la jeune fille tranquille : « S'il te plaît, Mick, pas celle-là, lui dit-il. Je pense que je suis amoureux. »

Une supplique qui n'est pas vraiment suivie d'effets puisque, quelques jours après, l'Italienne et le Rolling Stone entament une liaison clandestine, pendant qu'Eric Clapton part faire une tournée en Afrique. C'est à son retour que l'amoureux délaissé se rend compte de la trahison. Décidé à retrouver sa belle à Saint-Tropez, où la famille Bruni possède une maison, il est accueilli plutôt froidement par Carla, et plus chaleureusement par deux ex-copains du beau mannequin.

« Ils semblaient très sympas et me témoignèrent leur compassion, laissant entendre que Carla passait rapidement, et parfois impitoyablement, d'un homme à l'autre. » Plus tard, Clapton apprit de source sûre, qu'entre elle et Jagger, c'était du sérieux : « J'avais entendu des rumeurs, mais à présent le fait était avéré. Je restai en proie à l'obsession pendant le reste de l'année, et il y a eu des moments assez moroses quand je fus l'invité des Stones pour deux concerts, sachant qu'elle était là quelque part dans les coulisses. »

Toutefois, Eric Clapton n'en veut pas à Carla Bruni qui, précisons-le, n'avait que 21 ans à l'époque. Il reconnaît même, avec une honnêteté tout à son honneur, qu'elle « n'avait pas cherché à [ le ] mener en bateau » et que « jamais elle n'avait exprimé de profonds sentiments à [ son ] égard. »

Martyre

« Dans ma folie, je m'étais convaincu qu'elle était la femme de ma vie », indique-t-il aujourd'hui. Et même si, sur le moment, « la trahison dont Jagger et elle avaient fait preuve, creusa un fossé » entre les deux stars du rock, Eric Clapton éprouva plus tard de la gratitude et même de la compassion envers le leader des Rolling Stones. « D'abord parce qu'il m'avait évité une catastrophe certaine, écrit-il dans son livre, ensuite parce qu'il avait apparemment souffert le martyre avec Carla Bruni ».

"Clapton par Eric Clapton", aux éditions Buchet-Chastel, 22 Euros.

Claude Leblanc

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