« J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Je suis effondrée. C’est terrible. » C’est ce qu’a confié Carla Bruni au téléphone à l’une de ses amies après le massacre à Charlie Hebdo, le 7 janvier dernier.
La chanteuse était chez elle, rue Pierre- Guérin, à Paris XVIe, quand l’un de ses proches l’a alertée sur son portable. L’ex-première dame, qui ne regarde jamais la télé, s’est alors branchée sur la radio pour suivre l’actualité en direct. Consternée, comme tout le monde, Carla ne connaissait pas grand monde de l’équipe de Charlie, dont elle n’appréciait pas vraiment l’humour. Un humour dont elle a souvent fait les frais. L’ex-top avait cependant rencontré Georges Wolinski à plusieurs reprises et appréciait ses dessins coquins publiés dans Paris Match.
L’ampleur du drame l’a déstabilisée. « Elle qui est déjà très casanière a passé son temps pendue au téléphone à discuter de tout ça avec ses copines », témoigne un proche. Elle a demandé une surveillance accrue pour ses enfants lors de leurs trajets entre l’école et leur domicile.
Réticente au départ, Carla Bruni a cependant fini par accepter d’accompagner son mari à l’Élysée, puis à la marche républicaine de dimanche, tout en restant un peu en retrait. Une manifestation qui lui aura tout de même donné l’occasion d’échanger quelques mots avec Rania de Jordanie.
Durant la marche, Carla a passé son temps le visage dans le col de son pull bleu clair. « Je ne voulais pas qu’on me voie pleurer », a-t-elle confié à un ami. Une façon aussi de se protéger du froid. Depuis cinq jours, en effet, Carla souffre d’une légère angine que sa fille, Giulia, 3 ans, a contractée à l’école et lui a sans doute transmise.
Pour se consoler, Carla Bruni travaille d’arrache-pied à son cinquième album, composant dans son studio personnel. Le disque devrait sortir cette année. Avec, peut-être, un hommage spécial à Charlie...
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