Catherine Deneuve : Agressée dans un aéroport !

France Dimanche
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Tout juste remise de son AVC, Catherine Deneuve peine à oublier la violence dont elle a été victime alors qu’elle attendait son avion…

Catherine Deneuve, qui a dû affronter il y a maintenant neuf mois, un terrible pépin de santé est fort heureusement aujourd’hui, totalement, remise sur pied. Souvenez-vous, le 5 novembre dernier, ses nombreux admirateurs étaient sous le choc en apprenant que leur star préférée avait été victime d’un accident vasculaire cérébral qui avait nécessité une hospitalisation en urgence. Mais un mois plus tard, la star, rescapée de justesse, était enfin de retour chez elle et renouait avec son quotidien avec l’aide de sa fille Chiara.

Un miracle n’arrivant jamais seul, la courageuse convalescente, qui s’est accrochée pour retrouver doucement mais sûrement toutes ses capacités, avait enfin pu reprendre début juillet le tournage du film De son vivant, d’Emmanuelle Bercot, durant lequel était survenu son AVC et qui s’était arrêté suite à son hospitalisation.

Après huit mois de repos, l’éternelle demoiselle de Rochefort revenait, triomphante, sans se douter qu’elle allait devoir affronter un nouveau traumatisme...

Mais les médecins l’avaient prévenue. Même s’ils avaient donné leur feu vert à cette acharnée de travail pour qu’elle renoue avec sa passion de toujours, le cinéma, elle allait devoir désormais apprendre à se ménager. Terminées les cigarettes blondes qu’elle allumait à tout bout de champ. Il lui fallait adopter un mode de vie monacal, une gageure pour elle qui aimant tant brûler la chandelle par les deux bouts.

Les émotions fortes aussi devaient être évitées. Impossible de s’essayer à l’une de ses attractions à sensation qui envahissent comme chaque été le beau Jardin des Tuileries sur cette rive droite que Catherine consent pourtant parfois à fouler, elle, l’amoureuse de Saint-Germain-des-Prés pour qui Paris ne se résume qu’au Café de Flore et à la place Saint-Sulpice, entre autres symboles de la rive gauche.

Seulement voilà, difficile de tout contrôler. Reprendre une vie normale implique aussi de s’exposer à des événements indépendants de notre volonté et Catherine en a fait tristement les frais.

Alors qu’elle tuait le temps à l’aéroport dans un Relais H en attendant d’embarquer, l’actrice a été victime d’une terrible agression physique qu’elle n’est pas près d’oublier. Face à elle ce jour-là, un couple visiblement très excité de la voir en chair et en os. Serait-ce l’indifférence de Catherine à leur égard qui a fait disjoncter ces deux individus ? Soudain, la femme l’agrippe comme une furie par les épaules pour la faire pivoter vers son mari, en s’exclamant : « Hein, qu’est-ce que je te disais, c’est bien elle ! » Imaginez l’horreur de la scène. Catherine n’est plus qu’un pantin aux prises avec des personnes visiblement dérangées, et ce n’est pas du cinéma !

Pour cette grande dame si distinguée habituée à l’ambiance très policée du VIe arrondissement où elle réside, cela a dû être un véritable choc. Être ainsi bousculée par une inconnue sous les yeux ébahis des témoins présents dans le kiosque à journaux, a dû être ressenti comme une véritable atteinte à son intégrité. De mémoire, l’on ne l’avait jamais traitée comme ça !

Mais rassurez-vous. Cet incident, qui aurait pu avoir des répercussions sur sa santé, du moins sur le plan psychique, est vieux de plusieurs décennies, puisqu’il s’est déroulé dans les années 80, époque où Catherine partageait la vie du journaliste et homme d’affaires Pierre Lescure, qui était d’ailleurs avec elle à ce moment-là.

Cette incroyable anecdote est relatée dans Le Monde sous la plume de l’éminente journaliste Raphaëlle Bacqué, qui raconte, dans une sorte de « biographie non autorisée » de six volets, de nombreux secrets concernant celle qui a campé Peau d’âne avec tant de délicatesse. Et à chaque sortie d’un des papiers captivants de cette série, Deneuve, derrière l’écran, devenue, pour tous ses inconditionnels, le feuilleton de l’été à ne pas rater, Catherine tremble, car Raphaëlle Bacqué a beaucoup enquêté sur elle et semble extrêmement bien renseignée.

Entre autres indiscrétions très privées, l’on y apprend que Nicolas Sarkozy en serait fou ou que l’actrice au « 128 longsmétrages » est capable de moucher un organisateur de festival indien, qui l’avait convié à Bombay où personne ne la connaissait, d’une réplique de cinéma devenue culte. « Vous qui êtes partout célébrée, qu’est-ce que cela vous fait de ne pas être reconnue ? » lui avait lancé l’homme, non sans muflerie. « C’est à la fois une joie et une souffrance », lui avait-t-elle rétorqué, impériale, comme elle le faisait dans Le Dernier Métro de François Truffaut, scotchant l’impertinent sur place.

Du Deneuve tout craché, en digne héritière des Dietrich, Crawford ou Davis. Une star élevée au rang de mythe qui a besoin de la lumière pour mieux jouir de l’ombre...

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Valérie EDMOND

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