Catherine Laborde : Prête à tuer sa rivale !

France Dimanche
Catherine Laborde : Prête à tuer sa rivale !

Lors d’une émission consacrée à la  jalousie , la Miss Météo de TF1, Catherine Laborde a fait de terribles révélations au micro de France Inter…

« Avec la jalousie, on a tout faux. » C’est avec ces paroles apparemment très sages que la douce Catherine Laborde répondait à Guillaume Erner, sur France Inter, le 18 mars, lors d’une émission consacrée à ce sentiment très violent... et très partagé !

Avec sa voix suave, la présentatrice semblait encore plus à l’aise que pour nous expliquer les caprices de la météo. Car l’amour, on le sait, est vraiment son affaire. Avec un courage incroyable, cette femme a avoué à la terre entière qu’elle vivait avec son compagnon, Thomas Stern, une relation hors du commun !

Au moment où elle rencontrait cet homme séduisant agrégé de philosophie, et tombait sous son charme, ce dernier lui expliquait qu’il n’était pas question de réduire ses activités amoureuses à une seule femme ! Si elle voulait rester avec lui, elle devait donc le laisser vivre sa vie, jusqu’à avoir un enfant avec une autre...

Humiliant

Et il semble que ce mode d’existence l’ait finalement séduite, puisque, en 2007, Catherine Laborde publiait La douce joie d’être trompée (éd. Anne Carrière), suivi, en 2010, par un ouvrage écrit avec Thomas Stern, Si tu ne m’aimes pas je t’aime (éd. Flammarion). Cerise sur le gâteau, un mariage scellait leur histoire le 9 novembre 2013...

Avec une telle aventure, vieille de plus de quinze ans, on pouvait penser que l’animatrice était désormais à l’abri des réactions viscérales quant aux « tromperies » de son époux. C’est d’ailleurs ce qu’elle semblait dire au micro de France Inter ce mercredi 18 mars. Eh bien, il faut se méfier de l’eau qui dort, et éviter de penser que le temps apaise les blessures de l’ego.

En effet, lors de son interview, Catherine Laborde a laissé éclater sa véritable personnalité en répondant à la question que lui posait Guillaume Erner, « êtes-vous jalouse ? » : « Ah, évidemment ! Ça fait partie de l’amour. L’amour qui surgit comme ça, comme une énorme massue qui tombe sur la tête ! Évidemment que je suis jalouse ! C’est un sentiment insupportable. C’est très humiliant. C’est la vanité qui est attaquée. Oui, je suis affreusement jalouse ! »

Tant d’honnêteté ne choque pas de la part de cette femme qui a déjà pris de gros risques en assumant son mode de vie pour le moins inhabituel. Mais Catherine ne s’est pas arrêtée là dans ses confidences. Voulant sans doute illustrer ses propos, elle a tenu à raconter une anecdote qui n’a pas laissé son auditoire indifférent...

Une voix toute de passion est sortie de son corps menu et frêle, faisant un peu l’effet d’une vague qui emporterait tout sur son passage. Catherine Laborde s’est mise à raconter que, pas plus tard que la semaine dernière, lors d’une cérémonie, elle était assise derrière une femme dont le profil lui semblait familier...

Et là, en un éclair, la force de la jalousie est montée en elle, et a tout fracassé : « Tout d’un coup, je l’ai reconnue ! a-t-elle raconté. C’était une des maîtresses de Thomas. » Et quand elle a réalisé que cette personne n’était qu’à quelques centimètres d’elle, son sang n’a fait qu’un tour, lui inspirant les sentiments les plus dévastateurs qui soient : « Je me suis dit que j’avais envie de la tuer... Ou de lui sauter dessus. De l’étrangler, de trouver un couteau dans mon sac, de le lui enfoncer... » Tant de violence enfouie dans le cœur d’une seule femme...

Et puis, passé ce moment d’effroi durant lequel elle aurait été prête à commettre l’irréparable, la journaliste a réalisé qu’elle s’était trompée, que cette femme qu’elle avait voulu tuer n’était pas celle qu’elle croyait, qu’elle ne la connaissait même pas... « Et j’ai eu tellement honte, je l’ai trouvée tellement jolie, tellement sympathique, tellement belle, tellement classe ! Et j’avais tellement honte de moi », a-t-elle ajouté.

Souffrance

Cet aveu fait froid dans le dos. D’une part parce que l’on sent à quel point la présentatrice a été captive de sa jalousie, comme si elle avait été victime d’un enlèvement, et de l’autre, parce qu’il aurait peut-être suffi d’un rien pour qu’elle se mette à hurler sur celle qu’elle prenait pour son ennemie.

Mais le pire dans cette histoire, le plus douloureux pour Catherine Laborde, c’est qu’elle s’est toujours efforcée de dissimuler cette colère qui l’étreint. D’abord, parce qu’elle déteste être ainsi, ensuite pour permettre à celui qu’elle adore de continuer à l’aimer. Une façon de « protéger l’autre de ma jalousie », raconte-t-elle. Et peut-être, du même coup, de préserver le couple qu’elle forme avec Thomas Stern...

Mais il ne faut pas se voiler la face. Ce sentiment, qu’on le considère ou non comme une preuve d’amour, fait souffrir. Citons, comme l’a fait Catherine durant l’émission, l’extrait d’un texte que le célèbre écrivain Roland Barthes lui consacrait : « Comme jaloux, je souffre quatre fois : [...]. Je souffre d’être exclu, d’être agressif, d’être fou, et d’être commun. »

La reine de la météo a donc sans doute ressenti le fait d’être exclue, sa propre agressivité, la folie de ses sentiments... Mais il y a une chose dont Catherine Laborde peut être certaine, c’est que son histoire et sa façon de vivre n’ont rien de commun.

Laurence Paris

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