Cécile de Ménibus : Brûlée vive !

France Dimanche
Cécile de Ménibus : Brûlée vive !

Entièrement ligotée, cernée par les flammes, ne pouvant plus respirer, l’animatrice Cécile de Ménibus a vu sa dernière heure arriver.

Cécile de Ménibus a pour habitude d’enflammer le cœur des spectateurs, par son talent mais aussi grâce aux tenues sexy qu’elle arbore. Mais un jour, en 2008, elle a vraiment joué avec le feu. C’était dans l’émission La Cauetidienne, dont le principe était aussi hallucinant que simple : les animateurs devaient relever tous les défis que les téléspectateurs leur lançaient.

Et ce soir-là, c’était au tour de Cécile de s’y coller, comme elle l’a raconté dans Paris Match : « La veille, Cauet a marché pieds nus sur des braises et s’est brûlé la voûte plantaire au troisième degré, explique-t-elle. J’écope donc de la prochaine mission. Le défi ? Devenir une torche humaine, avec cinquante feux d’artifice allumés sur le corps. L’idée m’effraie, mais j’aime la prise de risque. »

Et, de ce point de vue, la belle va être servie ! Personne ne lui explique ce qui va se passer. Ah, si, tout de même : un spécialiste l’informe que, malgré sa combinaison, elle va devoir endurer une température de 80 °C.

Bon petit soldat

Voilà de quoi « refroidir » n’importe qui, non ? Mais pour ce bon petit soldat qu’est Cécile de Ménibus, pas question de se dégonfler.

Et le cauchemar commence : « Le tournage démarre au studio de La Plaine Saint-Denis. À côté de moi, Cauet, sur ses béquilles, fait monter la pression à l’antenne tandis que, dans ma combinaison, je suis recouverte de petites fusées jaunes, vertes et rouges. On m’attache par la taille à des câbles fixés au sol en m’expliquant que c’est pour éviter que je ne tombe au moment de l’explosion. Je suis terrorisée, mais la caméra tourne et je ne veux pas faiblir. »

À cause de la combinaison qui pèse son petit poids, de la cagoule et du casque, Cécile ruisselle de sueur, et ne sait toujours pas à quelle sauce elle va être mangée... ou plutôt rôtie ! Cauet lui dit juste de bouger le moins possible et de battre des bras « en cas de problème ».

Soudain, c’est l’horreur : « En moins d’une seconde, tous les feux d’artifice s’allument. Les flammes m’enveloppent. Dans le micro, je hurle que je suis en train d’étouffer. Ma vue est brouillée par la fumée. J’entends Cauet répéter : “Oh là là !". Prise de panique, je me mets à battre des bras. Mais personne ne vient à mon secours. Et pour cause : pour l’artificier, ce signal signifie que tout va bien ! »

Cécile est prise d’épouvante : cernée par le brasier, ligotée et dans l’impossibilité de se dégager. Elle pense vraiment mourir dans d’atroces souffrances. Heureusement, les flammes s’éteignent.

C’est du moins ce que croit la malheureuse : « Cauet s’approche, mais l’artificier lui crie de ne pas avancer car d’autres feux d’artifice vont exploser. La déflagration me fait décoller. Autour de moi, je vois une boule de feu. C’est la dernière image de l’émission. » De retour dans sa loge, suffoquée, hébétée, Cécile de Ménibus s’effondre en sanglots.

Alors, un petit conseil : si vous allez l’applaudir dans la pièce Le bouffon du président, actuellement en tournée, et que vous la croisez en sortant, ne lui dites pas qu’elle brûle les planches... Elle pourrait bien mal le prendre !

Pierre-Marie Elstir

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