Chantal Goya : Victime du désert médical !

France Dimanche
-BESTIMAGE

Résidant désormais à la campagne, la chanteuse de 79 ans est contrainte de se soigner toute seule !

Depuis qu'ils ont acquis un « joli manoir » à Clion-sur-Indre, comme le révélait, en 2018, Jean-Jacques Debout dans La Nouvelle République, Chantal Goya ne rate jamais une occasion de vanter les attraits des « terres magnétiques » du pays de Brenne. « Je n'ai découvert cette région magique que depuis peu. Je suis tombée totalement sous le charme de sa nature sauvage et préservée », confi ait-elle à Notre temps. Mais cette vie au grand air possède aussi un revers inquiétant.

Comme bon nombre de territoires ruraux français, les communes de l'Indre manquent cruellement de médecins. Pour les habitants, se faire soigner est devenu vraiment problématique et il leur faut parfois parcourir des dizaines de kilomètres avant de trouver un généraliste, un dentiste ou même un kinésithérapeute. La pauvre Chantal en a fait l'expérience, elle qui se remet à peine d'une fracture du poignet. En septembre dernier, l'interprète du tube Un lapin révélait en effet qu'elle avait fait une terrible chute, l'obligeant à porter un plâtre pendant cinq semaines. « En allant à la poste, près de chez moi, j'ai buté sur une pierre, et je me suis étalée », racontait la malheureuse sur Facebook.

Après ce vol plané, elle est persuadée que son poignet est cassé tant la douleur est intense. Seulement voilà, dans ce désert médical, l'hôpital le plus proche se trouve à Loches, à 40 kilomètres de là. Durant tout le trajet, l'interprète de Pandi-Panda souffre le martyre, puis reçoit le diagnostic : il faut plâtrer d'urgence !

Début novembre, ce plâtre si handicapant était enfin remplacé par une attelle de sécurité recouvrant son avant-bras gauche. « Je n'ai pas l'habitude de vivre à la campagne. [...] Quand j'ai voulu aller chez un kiné, on m'a répondu qu'il n'y aurait pas de place avant deux mois », a raconté la femme de Jean-Jacques Debout dans Télé-Loisirs.

À 79 ans, l'idole des enfants a dû faire sa rééducation seule, au risque de se bloquer l'articulation en étant trop brusque ! « Je tourne le poignet de droite à gauche et puis je conduis, comme ça, je travaille mon poignet sur le volant », raconte-t-elle.

Espérons que ce poignet si fragilisé ne lui joue pas de tours en se raidissant brusquement alors qu'elle se trouve sur la route. Un accident est si vite arrivé... 

A lire aussi

Valérie EDMOND

En vidéo