Charlène de Monaco : L’opération de la dernière chance !

France Dimanche
Charlène de MonacoBESTIMAGE

Triste, amaigrie, fatiguée, ces derniers temps Charlène de Monaco n’était plus que l’ombre d’elle-même, soulevant de nombreuses inquiétudes, hélas fondées…

Ce beau visage si souvent photographié est une énigme. Son apparente réserve peut parfois passer pour de la froideur, une certaine forme de gravité, voire une distance qui donne l’impression qu’elle est là sans jamais l’être tout à fait. D’ailleurs, au grand regret des Monégasques, elle ne se montre que rarement aux côtés de son époux lors des manifestations officielles...

Et ses dernières apparitions publiques, loin de rassurer ses sujets, ont suscité d’inquiétantes interrogations. Sur les récents clichés, en effet, Charlène apparaît les traits tirés, les yeux cernés, amaigrie – elle aurait perdu près de dix kilos en quelques mois –, peinant à masquer, derrière les sourires de rigueur, une indicible tristesse. 

En novembre dernier, elle évoquait dans le magazine Point de vue la vie, pas toujours facile, que lui font mener ses jumeaux, Jacques et Gabriella, qui ont soufflé leurs cinq bougies le 10 décembre dernier. « C’est souvent épuisant. [...] Le matin, leur papa les emmène à l’école. Lorsqu’ils rentrent, mon travail à moi commence, et ce jusqu’au lendemain. Les soirées sont généralement mouvementées. »

Certes, éduquer seule, ou presque – Albert étant très accaparé par ses fonctions –, deux bambins débordants d’énergie est loin d’être une sinécure, mais cela suffit-il à expliquer ce mal-être diffus qu’elle ne parvient plus à cacher ? Pas vraiment. Cette discrète n’a cessé de le répéter, ses deux enfants sont le soleil de son existence. Ne supporterait-elle plus ce rôle de princesse qui n’a rien d’un conte de fées ?

Elle ne serait, en ce cas, pas aussi impliquée dans sa Fondation Princesse Charlène de Monaco, au sein de laquelle elle développe des programmes pour préserver les enfants de la noyade. Pourquoi, toujours dans Point de vue, aurait-elle adressé à celui qu’elle appelait en 2015 « le prince de mon cœur » cette émouvante déclaration d’amour : « Lorsque nous sommes réunis tous les quatre, peu importe le lieu où nous nous trouvons : là est notre maison » ?

Les difficultés auxquelles fait face cette ex-championne de natation n’ont rien à voir avec cette vie à laquelle elle a dit « oui », le 1er juillet 2011. Au contraire, sans le soutien sans faille de son époux, sans la joie que lui procurent leurs deux enfants, sans ses actions caritatives auxquelles elle se consacre sans compter, il est fort probable que Charlène se serait effondrée. 

Comme elle s’en est ouverte il y a quelques jours au magazine sud-africain Huisgenoot, elle a dû affronter, en 2019, presque coup sur coup, trois terribles épreuves. « Cette année a été incroyablement douloureuse... Les gens disent toujours : “Mais pourquoi elle ne sourit jamais ?" Parfois, c’est juste difficile de sourire. Ils ne sont pas au courant de tout ce qui se passe. »

Si elle a fait son nid sur le Rocher, la maman de Jacques et Gabriella a laissé une partie de son cœur, dans son pays d’origine, l’Afrique du Sud. Ses racines qu’elle a pour la première fois fait découvrir à ses jumeaux en février dernier. 

Un voyage riche en joie et en émotions, comme elle le racontait : « Dans l’avion, en arrivant, nous regardions tous les trois par le hublot et Jacques s’exclamait : “Waouh, c’est le pays d’où vient maman, il est si grand !" C’était très émouvant pour moi. »

Les deux bambins n’ont pas seulement fait connaissance avec cette contrée magnifique, ils ont aussi rencontré la famille et les nombreux amis de leur mère. Des proches que Charlène ne peut hélas pas voir aussi souvent qu’elle le souhaiterait, mais avec lesquels elle a néanmoins gardé des liens très forts. Les milliers de kilomètres qui la séparent de ce clan qu’elle aime tant, la princesse s’en est accommodée. Ils étaient loin, mais bien là, ceux qui l’ont vu grandir et avec lesquels elle a partagé tant de précieux moments.

Mais comment s’habituer à l’absence, glaçante, définitive de la mort ? En cette horrible année 2019, Charlène a en effet eu la douleur de perdre deux de ses plus chers amis. Des intimes dont la disparition, à dix jours d’intervalle, l’a plongée dans un chagrin sans nom.

Frappée à deux reprises par le sort, elle allait l’être une troisième fois, dans ce qu’elle a de plus intime et de plus cher. En cet annus horribilis, son père, Michael Wittstock, âgé de 73 ans, qui vit à Benoni, dans la banlieue de Johannesburg est tombé gravement malade. Cet ancien rugbyman, fan de boxe, a dû subir en urgence, une lourde et délicate opération du dos. Ne pas pouvoir se rendre au chevet de cet être adoré a sans doute été l’épreuve de trop pour la princesse, dévorée d’inquiétude. D’où cette tristesse, et cet aveu, elle qui en fait si peu : « Ma famille et mes amis me manquent et je suis triste car je ne peux pas être là pour eux. »

Pour Albert, pour Jacques et Gabriella, pour ce peuple monégasque qui l’a adoptée, Charlène sait qu’elle ne doit pas, qu’elle ne peut pas craquer... Il lui a sans doute fallu beaucoup de courage pour être le 31 décembre dernier, aux côtés d’Albert. Et beaucoup d’amour pour souhaiter, avec un sourire sincère, une heureuse nouvelle année à ses sujets.

On compte sur sa formidable capacité à rebondir pour sortir de ce mauvais pas...

A lire aussi

Lili CHABLIS

En vidéo