Christian Delagrange : “Avec Angela, j’ai enfin trouvé le bonheur !”

France Dimanche
Christian Delagrange : “Avec Angela, j’ai enfin trouvé le bonheur !”

C’est dans un cadre idyllique que le célèbre chanteur de charme Christian Delagrange nous présente l’élue de son cœur. Ensemble, ils partagent l’amour de la musique.

Celui qui a vendu plus de douze millions de disques dans les années 70, grâce à ses succès Rosetta et Tendre Cathy, nous présente celle qui risque de rendre jalouses les innombrables fans de cet éternel crooner de 71 ans, au charme irrésistible.

C’est dans sa splendide demeure qu’il occupe depuis une vingtaine d’années, à Mèze, dans l’Hérault, que Christian Delagrange a bien voulu se faire photographier dans les bras d’Angela, dont il est tombé amoureux il y a cinq ans. 

France Dimanche : Quelle belle et grande maison ! Vous devez y être heureux.

Christian Delagrange : Je n’ai pas à me plaindre. Mes enfants [Melody, Kelly, Clayton-Thomas et Saona, âgés de 20 à 40 ans et ayant trois mamans différentes, ndlr], s’y sont bien plu. Ma cadette a récemment pris son indépendance et m’a légué ses deux chats. J’aimerais tant avoir un chien, il serait si bien avec tout cet espace. Malheureusement, que ce soit pour mes galas ou pour les missions humanitaires de l’ONG dont je suis président*, je me déplace beaucoup trop pour pouvoir m’occuper d’un animal aussi dépendant. à part ça, l’endroit est idéal. Et quand il fait très chaud, comme en ce moment, un petit plongeon dans la piscine est très agréable.

FD : Vos enfants n’ont-ils jamais voulu suivre vos traces ?

CD : Deux d’entre eux sont ingénieurs du son et éclairagistes. J’ai une fille qui travaille dans l’administration, aux impôts, et une autre comme kiné. Je ne regrette pas qu’ils fassent un autre métier que moi. L’essentiel, c’est qu’ils soient heureux, et ils semblent l’être.

FD : À part ça, il paraît que vous avez trouvé l’amour.

CD : Oui. Elle s’appelle Angela Amico et a vingt-deux ans de moins que moi. C’est une chanteuse formidable, auteur compositeur et interprète, qui sort d’ailleurs très bientôt son second album. Elle a aussi créé une comédie musicale racontant l’histoire de ses parents, venus de Sicile dans les années 60, et dont les premiers temps en France ont été difficiles. Nous sommes ensemble depuis cinq ans, et je vis un véritable conte de fées à son côté. 

FD : Dans quelles circonstances vous êtes-vous rencontrés ?

CD : À l’occasion de l’enregistrement de mon album D’origines italiennes. Avec ses racines transalpines, elle me servait pour ainsi dire de coach. On ne s’est revus que six mois plus tard, et nos retrouvailles ont été très chaleureuses ! Pourtant, jamais je n’aurais cru que nous allions un jour finir ensemble. Il ne m’a pas échappé que c’était une très jolie femme, mais je n’avais aucune arrière-pensée. Seul notre travail comptait pour moi. Et puis, au fil du temps, nous nous sommes trouvé des atomes crochus, une sensibilité commune.

FD : N’est-ce pas trop difficile de vivre avec un chanteur de charme ?

CD : C’est une question qu’il faudrait lui poser, mais je ne pense pas. Angela a beau être sicilienne, ce n’est pas une femme jalouse pour autant ! Elle a conscience que la peur n’évite pas le danger. Et puis, emprisonner celui que l’on aime, c’est le meilleur moyen de le perdre. Notre relation est basée sur la confiance. Il a fallu que j’attende longtemps pour tomber sur une femme comme elle. Jusqu’à présent, c’était toujours un peu compliqué avec mes précédentes partenaires. Je peux dire qu’avec Angela, j’ai enfin trouvé le bonheur !

FD : Savez-vous ce qui l’a définitivement séduite chez vous ?

CD : Il paraît que ma voix y est pour beaucoup. Elle m’a avoué avoir pleuré sur l’un des titres (Attendre) de l’album qui rend hommage à la chanson italienne. C’est un compliment qui m’a vraiment flatté. Surtout venant de quelqu’un du métier. Elle aime aussi le fait que, malgré mon âge, je sois resté très actif. Je paie de ma personne au sein de mon association. C’est pourquoi elle me surnomme « Mon guerrier ». Quant à moi, je l’appelle « Ma princesse ». Avant de me connaître, Angela était une célibataire endurcie. Elle voulait rester peinarde, libre de ses mouvements, sans un homme pour lui dicter quoi faire de sa vie. Pour mon plus grand plaisir, elle a finalement changé d’avis et accepté de tenter une nouvelle aventure avec moi, de quitter Paris pour s’installer dans mon Sud. Et sans que je le lui demande, elle s’est un peu transformée en mamma italienne. Car elle s’occupe formidablement de moi. 

FD : Comment cela se manifeste-t-il ?

CD : Elle aime par exemple me faire de succulents petits plats italiens. On adore cuisiner ensemble. Je lui ai appris la gastronomie marocaine, que je maîtrise assez bien puisque je suis né à Rabat. Je fais notamment toutes sortes de tajines.

FD : Outre la cuisine, comment occupez-vous votre temps tous les deux ?

CD : Nous travaillons ensemble sur l’album qu’elle prépare. Je me fais bien entendu un plaisir de l’aider. Un DVD de sa comédie musicale devrait aussi bientôt sortir. Elle comme moi, sommes très souvent en déplacement, car nous avons sans cesse des galas. J’en fais plus de quatre-vingts par an. Et quand je ne suis pas sur scène, je consacre une grande partie de mon temps à mon ONG*. Nous intervenons dans pas moins de vingt-cinq pays. Angela m’a déjà suivi dans deux missions. Elle a connu la chaleur, la poussière, et la cruauté de certains états du tiers-monde dans lesquels nous nous rendons. On a par exemple construit un bel immeuble pour des orphelins au Bénin. Un moment très émouvant, mais c’était aussi une expérience assez difficile pour elle. Elle se contente désormais de m’assister lors des galas dont les bénéfices vont directement à cette organisation.

FD : Envisagez-vous d’épouser Angela, un jour ?

CD : Je me suis marié une seule fois dans ma vie. Je voulais savoir ce que ça faisait. Et ça a duré à peine quatre mois ! Je me suis barré en courant. Je ne souhaite donc pas reproduire ce schéma. Mais ça ne remet en aucun cas en doute tout l’amour que j’ai pour Angela !

* Assistance humanitaire internationale (www.assistancehumanitaire.org).

Philippe CALLEWAERT

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