Claire Chazal : Hantée par les morts !

France Dimanche
Claire Chazal : Hantée par les morts !

La journaliste, qu’on connaissait mesurée et raisonnable, vient de faire cet étonnant aveu.

Sa façon douce et un peu distanciée de présenter l’information le week-end, sur TF1, et ses déclarations régulières dans la presse pouvaient laisser penser que Claire Chazal avait su trouver un équilibre idéal dans son existence. Entre son travail, passionnant et très prenant, son rôle de mère auprès de son fils, François, et celui de compagne du mannequin Arnaud Lemaire, on pouvait en effet imaginer que la jolie blonde gérait avec une aisance certaine ses sentiments.

Mais aujourd’hui, à la lumière d’une confidence qu’elle vient de faire à notre confrère Questions de femmes, son image de personne mesurée risque de changer du tout au tout : la journaliste a avoué qu’elle était... hantée par les morts !

Submergée

Sa sensibilité extrême, l’intérêt tout particulier qu’elle porte aux autres, son amour pour ses semblables sont sans doute à l’origine de cet étrange phénomène, qui, on s’en doute, ne doit pas être des plus faciles à éprouver. Et en effet, par moments, cette grande professionnelle se retrouve submergée par l’émotion.

Comment Claire Chazal explique-t-elle cela ? Assez simplement. On pourrait dire que la faute en revient au hasard, qui semble avoir choisi les week-ends, quand c’est elle qui prépare et présente le JT, pour faire disparaître les personnages attachants qui peuplaient notre monde... Lady Di, Pierre Bérégovoy, Yves Montand, Michael Jackson... La mort de chacun d’eux, la journaliste l’a reçue en pleine face, comme un coup de fouet.

Elle qui donnait pourtant l’impression de savoir faire la part des choses, entre son métier et sa vie personnelle, confesse que les événements qui ont le plus marqué sa carrière, ceux qui lui «viennent en mémoire, ce sont des événements dramatiques » que sont les disparitions de ces hommes et femmes qui ont fait l’histoire.

Elle se souvient de tous les détails concernant ceux dont elle a cité les noms : du jour, de l’heure, de la façon dont elle a traité l’événement. Des longs moments durant lesquels elle a travaillé sur ces disparus, pour tenter de leur rendre, lors de son journal, l’hommage qu’ils méritaient.

Mais bien sûr, on ne peut s’investir comme elle le fait sans garder un peu, au fond de soi, la trace de ces chers disparus.

Aujourd’hui, Claire Chazal, que certains continuaient de trouver un peu trop distante, a ouvert son cœur, et chacun peut se rendre compte que, même si elle s’en défend la plupart du temps, sa sensibilité la fragilise, la rendant plus émouvante que jamais.

Laurence Paris

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