Claire Chazal : Impliquée dans une affaire de meurtre

France Dimanche
Claire Chazal : Impliquée dans une affaire de meurtre

La découverte d’un cadavre en Normandie a bouleversé la vie Claire Chazal.

L’ancienne reine des JT du week-end de TF1, forcée d’abdiquer par la chaîne chère à la famille Bouygues en 2015, a eu tout au long de sa très riche carrière de journaliste de nombreuses occasions d’évoquer de sanglants faits divers qui ont sans doute dû, dans certains cas, hanter ses nuits, comme celles des téléspectateurs buvant ses paroles.

Mais jamais Claire Chazal n’aurait imaginé la situation délicate à laquelle le destin la confronte aujourd’hui. Car si son métier a souvent pu lui faire croiser la route de tueurs redoutables, jamais auparavant l’ex-compagne de PPDA ne s’était retrouvée au cœur d’une affaire aussi glauque que celle dont cette charmante blonde de 61 ans est devenue, bien malgré elle, l’une des principales protagonistes, un crime défrayant la chronique.

Ses problèmes commencent lorsque le cadavre du vétéran James Crawley, 91 ans, vêtu de son uniforme de GI, est retrouvé par une cavalière en promenade, attaché à un poteau du côté d’Omaha Beach – l’une des principales plages du débarquement des troupes alliées sur la côte normande en juin 1944 –, comme si on l’avait fusillé pour l’exemple.

Suite à cette macabre découverte, la capitaine Eloïse Gentil, de la section de recherches de Caen, a été chargée d’enquêter sur la mort mystérieuse de cet officier américain. Elle est flanquée d’un drôle de coéquipier : son père, un historien spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, avec lequel elle est brouillée depuis vingt ans et entretient des relations pour le moins délicates.

Et Claire Chazal, si elle ne figure pas parmi les suspectes, se retrouve au cœur de cette histoire en tant que mère de l’un des principaux témoins de ce qui apparaît de toute évidence comme un assassinat. Enfin disons que c’est plutôt le double de l’animatrice d’Entrée libre sur France 5 et de Soyons Claire, émission de France Info, qui apparaît soudain dans la ligne de mire de la justice. En effet, comme bon nombre de ses collègues, tels Michel Cymes ou Séverine Ferrer, madame Chazal s’est essayée à un exercice relativement nouveau pour elle : faire l’actrice. En l’occurrence, celle qui a longtemps pratiqué les politiques incarne sur le petit écran Évelyne Leroy-Vidal, une députée-maire (et mère par-dessus le marché).

Elle donne la réplique à la ravissante et aguerrie Claire (encore une !) Borotra, dont le père est joué par un Michel Jonasz, sorti de sa Boîte de jazz pour faire son retour devant les caméras. Ce téléfilm, intitulé Le mort de la plage, réalisé par Claude-Michel Rome, devrait réunir plusieurs millions de téléspectateurs devant leurs écrans. C’était donc une occasion rêvée pour Claire de changer d’univers et de faire ses preuves dans la peau d’une autre.

Car si elle a déjà été à l’affiche de plusieurs fictions, que ce soit au cinéma (de Paparazzi d’Alain Berberian, en 1998, jusqu’à La ch’tite famille de Dany Boon, sortie cette année) ou à la télévision (comme dans Narcos en 2016), la journaliste n’avait pas vraiment eu besoin de montrer ses talents de femme-caméléon, puisqu’elle interprétait à chaque fois son propre rôle. Que voulez-vous, quand on a été aussi omniprésente à l’écran pendant des décennies, il n’est guère facile de se débarrasser de l’étiquette collée dans votre dos...

Alors, aujourd’hui qu’elle est moins sous le feu des projecteurs, elle ne pouvait pas rater sa chance de devenir une autre, et de s’essayer à un exercice inédit pour elle. Il est encore trop tôt pour savoir si cette touche-à-tout de talent connaîtra comme comédienne la même réussite qu’en tant qu’écrivain. Elle dont le premier roman, L’institutrice avait fait un carton en librairie, avant d’être adapté pour le petit écran sur... TF1.

Pour vous faire votre propre opinion, il vous faudra patienter jusqu’à la soirée du samedi 20 octobre afin d’assister à ses premiers pas de comédienne. En espérant pour elle que, les succès aidant, il s’agisse là des débuts d’une très longue ascension jusqu’en haut de l’affiche...

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Claude LEBLANC

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