Claude Chirac : Elle a fait pleurer sa mère !

France Dimanche
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C'est lors d'une conversation téléphonique où Claude lui a fait une bouleversante révélation que Bernadette Chirac a craqué…

Triste et douloureuse période pour la veuve de l'ancien président. Peu de temps avant que la pandémie de Covid ne s'abatte sur nous, Bernadette Chirac avait eu la douleur immense de perdre l'homme de sa vie, le grand Jacques, en septembre 2019. La disparition de celui qu'elle avait accompagné si longtemps avait vraisemblablement été terrible pour elle... Car monsieur avait beau, parfois, faire mine que son épouse n'était pas si importante à ses yeux, le couple qu'ils formaient tous les deux était véritablement uni, cimenté par les années.

Aussi, la mort de son époux avait-elle dû faire terriblement souffrir Bernadette, déjà très éprouvée. En effet, l'ex-« première dame » avait pris de la distance avec le monde et ses turpitudes il y a trois ans de cela, d'abord en ne se montrant pas lors de l'opération Pièces jaunes en 2018, puis en s'en retirant tout à fait l'année suivante. Un geste ô combien symbolique, car personne n'ignore à quel point elle était investie dans cette bonne œuvre. Cette campagne, menée tous les ans par la fondation des Hôpitaux et destinée à améliorer le sort des jeunes lorsqu'ils sont hospitalisés, elle la soutenait « à bras-le-cœur » depuis vingt-cinq ans ! Un véritable combat personnel, dont elle avait cédé les rênes à Brigitte Macron en juin 2019.

Hélas, depuis, l'état de Bernadette Chirac ne semblait pas s'être amélioré. Son ami Henry-Jean Servat, invité le 12 mai dernier dans l'émission L'Instant De Luxe, sur Non Stop People, avait bien du mal à masquer la triste vérité : « Elle ne va pas génialement bien parce que c'est une dame âgée maintenant », avait-il expliqué. Ajoutant ensuite : « Elle est fatiguée... Je pense qu'elle ne se montrera plus, qu'elle ne fera plus d'interviews. » Avant de clore le sujet par un terrible : « Elle ne peut plus apparaître... »

Néanmoins, dans sa solitude, Bernadette pouvait compter sur un rayon de soleil. Un rayon de soleil qui réchauffait sa vie et avec qui il lui était possible de partager tout ce qu'elle avait sur le cœur, en pleine confiance. Cet astre qui illuminait ses jours, c'était bien sûr Claude, sa fille. Claude, qui était si proche de son père qu'elle était devenue sa conseillère lorsqu'il était maire de Paris. Claude, si discrète et sensible, sur qui Bernadette pensait qu'elle pourrait toujours s'appuyer, quoi qu'il arrive.

Mais aujourd'hui, contre toute attente, c'est cette même Claude qui a fait pleurer sa mère. Et celle-ci ne devait pas s'y être préparée. Après le décès, véritablement dramatique, de sa fille aînée, Laurence, en avril 2016, à l'âge de 58 ans, Bernadette pensait certainement que sa benjamine serait à jamais son pilier, sa force. Pourtant, elle aurait pu se douter que des larmes viendraient un jour la submerger. Car c'est elle qui avait encouragé Claude, si longtemps femme de l'ombre, à prendre peu à peu place dans la lumière. En effet, sa fille lui avait annoncé en mai dernier qu'elle se présentait aux élections départementales en Corrèze, ce lieu cher à son cœur et à celui de toute la famille !

C'est là que son père passait ses vacances lorsqu'il était enfant, et que, plus tard, il avait remporté sa première victoire politique, en 1965, en devenant conseiller municipal de Sainte-Féréole. Là aussi qu'en 1969, avec son épouse, Jacques avait acquis le château de Bity, à Sarran, où le couple et leurs filles avaient passé de doux moments. L'ancien président était tellement attaché à cette terre qu'il avait reçu le surnom de « Corrézien » ! Et c'est aussi là que Bernadette, trente-six années durant, entre 1979 et 2015, avait été élue et réélue conseillère générale !

À son tour, Claude avait donc repris le flambeau, expliquant à nos confrères de La Montagne son engagement par son « attachement viscéral à la Corrèze et aux Corréziens ». « C'est la terre de ma famille, de mon enfance, de ma jeunesse », confiait-elle au quotidien régional. Elle révélait aussi que sa mère voyait du meilleur œil sa démarche : « Elle sait que je me présente et je crois qu'elle est assez heureuse. Elle m'a donné sa bénédiction, ce qui était très important pour moi. »

Aussi, lorsque, dimanche soir dernier, les résultats des élections départementales ont été connus et qu'il a été officiel que Claude avait remporté le canton de Brive 2 avec Julien Bounie, son colistier issu des Républicains (avec 70,6 % des voix), elle a immédiatement pris son téléphone pour parler à sa mère. « Je l'ai appelée et elle m'a dit qu'elle en avait les larmes aux yeux. Cela m'a beaucoup émue », a confié la nouvelle élue, toujours à La Montagne. Des larmes de joie qui ont dû faire chaud au cœur de Bernadette...

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Laurence PARIS

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