Danièle Gilbert : avec Patoche, nous fêtons nos 13 ans d'amour !

France Dimanche
Danièle Gilbert : avec Patoche, nous fêtons nos 13 ans d'amour !

Ressuscitée grâce à "La ferme célébrités", l'animatrice Danièle Gilbert est sur tous les fronts.

Elle vient de sortir son premier disque, prépare son grand retour à la télé et ses débuts au théâtre, sans compter ses projets littéraires. Avant cette rentrée très chargée, Danièle Gilbert nous a fait partager ses courtes vacances tropéziennes avec Patrick, l'homme de sa vie, et nous confie le secret de son incroyable énergie : l'amour.

->Voir aussi - Danièle Gilbert : Les révélations de Patrick, son mari

France Dimanche (F.D.) : La ferme vous a-t-elle servi de tremplin pour revenir à la télé ?

Danièle Gilbert (D.G.) : C'était, en tout cas l'occasion de participer à, une émission de «maintenant». À l'époque du jeunisme à tous crins, je ne vois pas pourquoi je ne profiterais pas des opportunités de faire mon métier.

F.D. : Deux mois après votre sortie de l'émission, le bilan est donc plutôt positif...

D.G. : Oui ! Ne serait-ce que parce que l'émission a plu à tous les publics. Une ferme fascine les enfants, mais aussi les adultes, aux yeux desquels elle symbolise un retour à la pureté de la jeunesse.

F.D. : S'il y a quelqu'un que la télé-réalité a fait sortir de l'anonymat, c'est bien votre compagnon, Patrick Scemama. Comment a-t-il vécu cette expérience ?

D.G. : Plutôt bien, si ce n'est que, devant son petit écran pendant les trois dernières semaines, il voyait tout ce qui se tramait derrière mon dos ! Cela dit, maintenant, il signe des autographes tout le temps. Cela me fait hurler de rire.

F.D. : Il y a plus de dix ans que vous êtes ensemble. Comment vous êtes rencontrés ?

D.G. : Avec «Patoche», nous venons de fêter nos treize ans d'amour. On s'est connus un 23 août. Après l'arrêt de Midi Première, j'ai découvert le plaisir de déjeuner en ville. J'allais souvent dans un restaurant chinois où il avait ses habitudes. Il a demandé à la patronne de nous présenter. On avait un ami en commun : le chanteur Antoine. C'était un bon point de départ (sourire).

F.D. : Vous avez eu le coup de foudre ?

D.G. : Tout à fait ! Patrick, vous savez, c'est le cadeau de ma vie. L'essentiel, dans mon existence, c'est simple, c'est ma famille et lui.

F.D. : Vous avez l'air de deux amoureux tout neufs. Quel est votre secret ?

D.G. : Peut-être un même sens aigu de l'anticonformisme. Par exemple, bien que nous soyons inséparables, nous continuons à faire appartements séparés.

F.D. : Patrick semble jouer un rôle vraiment essentiel dans votre carrière.

D.G. : C'est vrai ! Un rôle discret, mais capital, un peu à son image. Voilà un homme qui est assistant technique dans les pipelines, mais qui écrit des mélodies, produit des pièces, se passionne pour le people... Il est mon premier spectateur et balise mon chemin.

F.D. : Un chemin qui passe désormais par la télévision ?

D.G. : Sans vous préciser lesquels, je peux vous annoncer que j'ai deux projets plus qu'avancés. Une spéciale pour la fin de l'année et une émission régulière sur une chaîne hertzienne.

F.D. : En dehors du petit écran, vous avez des projets ?

D.G. : J'ai deux livres prévus et, plus surprenant, je peux vous annoncer que je vais faire mes débuts au théâtre. On m'a proposé une pièce célèbre et quelqu'un en a écrit une spécialement pour moi.

F.D. : Après la sortie de votre disque La ferme, qui était une parodie de La fête, de Michel Fugain, comptez-vous aussi poursuivre une carrière de chanteuse ?

D.G. : Non, bien sûr ! C'était juste un clin d'œil ! Mais j'ai tout de même réussi à entrer dans le Top 50!

F.D. : Que manque-t-il aujourd'hui à votre bonheur ?

D.G. : Mon père ! Il est mort trop tôt, à 58 ans, du cancer des déportés. C'était un être qui, malgré ses souffrances, était totalement tourné vers autrui. Sa disparition est une plaie qui ne s'est jamais refermée !

Alain Morel

En vidéo