Dounia Coesens : “J'adorerais avoir des enfants !”

France Dimanche
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L'inoubliable Johanna Marci de “Plus belle la vie” a tout donné sur “L'Étape du cœur” pour les enfants de Mécénat Chirurgie Cardiaque…

Connue pour son rôle de Johanna dans Plus belle la vie pendant dix ans, la pétillante comédienne avait quitté le Mistral en 2014 pour de nouvelles aventures, dont La Doc et le Véto sur France 3, avec Michel Cymes. Entretemps, la jeune femme de 33 ans a participé le mois dernier à L'Étape du cœur, en soutien aux enfants venus se faire soigner en France grâce à Mécénat Chirurgie Cardiaque. L'occasion de nous ouvrir son... cœur.

France Dimanche : Depuis combien de temps soutenez-vous Mécénat Chirurgie Cardiaque ?

Dounia Coesens : C'est la deuxième fois que je participe à L'Étape du cœur, mais je soutiens l'association depuis des années. Comme avec Ela [association européenne contre les leucodystrophies, ndlr], j'aime qu'on rencontre les enfants, qu'on soit proche des familles d'accueil, qu'on sache où va l'argent... Chez Mécénat, non seulement ils rapatrient ces petits chez nous pour les faire soigner, mais forment aussi les médecins de ces pays défavorisés, c'est magnifique. Et quand on voit ces enfants qui, une fois opérés, sont les plus joyeux du monde, c'est merveilleux !

FD : Pourriez-vous être famille d'accueil ?

DC : J'adorerais ! Sauf que je n'ai jamais eu d'enfant, je vis seule et bouge beaucoup pour mon métier, donc je ne suis malheureusement pas sûre que ce soit très compatible. C'est de plus une énorme responsabilité, et je ne suis pas du tout certaine qu'ils accepteraient de confier un de ces jeunes patients à une femme célibataire qui n'a encore jamais été mère. Je serais bien embêtée avec ce petit bout qui vient de sortir de l'hôpital et qu'il faut gérer. J'adorerais, car j'aimerais beaucoup avoir des enfants. Imaginez si je fais une bêtise ? Mais à l'avenir, pourquoi pas...

“J'avais envie de vivre ma vie de femme."

FD : Et le vélo, vous aimez ça ?

DC : Petite, je vivais à la campagne, j'en ai donc beaucoup fait. Je me souviens même très bien du moment où mes parents ont retiré les roulettes latérales de mon vélo. Ils ne m'avaient pas prévenue... Tout allait très bien, jusqu'à la seconde où j'ai réalisé... J'ai eu super peur, je me suis mise à hurler et je suis tombée. J'aime le sport, je fais beaucoup de course à pied et me lance une fois par an dans un raid en canoë. Le vélo n'est donc a priori pas ma discipline de prédilection, mais j'adore les défis ! Et savoir que je participe à une étape du Tour de France me rend hyper fière.

FD : Que vous évoque le Tour de France ?

DC : Les week-ends en famille devant la télé. Je ne regardais pas tout, mais j'adorais l'ambiance sur le bord des routes et les arrivées. Comme Les 24 Heures du Mans, quand tu es petit, c'est un peu de l'ordre du rêve, un truc inaccessible. Donc être là et faire partie de l'aventure, c'est juste génial ! C'est comme lorsque j'ai participé à Fort Boyard la première fois, c'était magique.

“Quand mes parents ont enlevé les roulettes de mon vélo, j'ai hurlé !"

FD : Avec cette extrême chaleur et les faux plats, vous ne vous êtes jamais dit : « Pourquoi me suis-je lancée dans cette galère ? »

DC : Non, même si avec mon vélo électrique, je me suis fait huer. Ce qui m'a permis de crier : « Mais, c'est pour Mécénat ! » Sinon j'étais là pour prendre du bonheur avant tout. Je voulais dépasser mes limites, sans surchauffe non plus. Juste de quoi me faire plaisir.

FD : Comment vivez-vous l'arrêt de Plus belle la vie ?

DC : Même si j'en suis partie depuis huit ans maintenant, ça fait un sacré pincement au cœur. C'est la fin d'une histoire. J'ai participé dernièrement à l'épisode des retrouvailles, ce qui était très chouette. On était super heureux de tous se retrouver, et un peu tristes aussi de s'apercevoir qu'on ne revenait une dernière fois que pour se dire au revoir. Ça a un peu provoqué en moi le même sentiment que lorsque mes parents ont vendu la maison de mon enfance. J'ai grandi avec eux, c'était ma deuxième famille, donc ça fait quelque chose. Jusqu'ici, quand je voulais tous les voir, je revenais à Marseille et ils étaient là, mais maintenant... Ça fait mal au cœur !

“Plus belle la vie, c'était ma deuxième famille."

FD : Êtes-vous partie avec des costumes ou un bout de décor ?

DC : Avec pas mal de mes costumes, oui. J'ai plein d'habits dans ma garde-robe sur lesquels est inscrit le nom de mon personnage, Johanna Marci. Certes, c'est une page qui se tourne, mais c'est déjà super que ça ait duré dix-huit ans. Je n'avais que 15 ans quand j'ai débuté... J'ai grandi là-bas.

FD : Vous attendiez-vous à vivre une telle aventure ?

DC : Pas du tout ! À l'époque, j'étais très introvertie et ne comprenais pas vraiment ce que signifiait « jouer », ni ce qu'était un tournage. Je jouais des petites pièces de théâtre dans des MJC (Maison des jeunes et de la culture). C'est vrai qu'on ne s'attendait pas du tout à ça. Mais quand on a vu les audiences exploser, c'était dingue. Et puis travailler avec cette troupe était fou. Très vite je n'ai plus eu envie de les quitter. Je pensais que ça ne durerait que quelques mois, peut-être un an. Au bout de six mois, ils parlaient d'ailleurs d'arrêter, car ça ne marchait pas vraiment, et puis voilà...

FD : Et vous en êtes partie en 2014...

DC : Oui, je commençais à tourner ailleurs, et j'avais envie de voir autre chose. Je voulais m'essayer à d'autres personnages, prendre des cours, évoluer dans mon métier. Alors j'ai demandé à avoir six mois dans Plus belle la vie et six mois de libre, mais ça n'a pas été possible, et je le comprends très bien. J'ai dû faire un choix. Et puis, j'avais besoin de changer de ville, de voir autre chose que Marseille et de vivre ma vie de jeune femme.

FD : Quels sont vos projets aujourd'hui ?

DC : Je viens de tourner deux nouveaux épisodes de La Doc et le Véto, la série de France 3, avec Michel Cymes, mais c'est moi le doc et lui, le véto. Ils seront diffusés a priori en fin d'année. Mais on est très contents des audiences du premier épisode. J'ai aussi le projet de réaliser mon premier court-métrage, de répéter une pièce de théâtre autour de la musique dans laquelle ça joue, ça “rap", ça danse, et aussi d'écrire... Bref, je suis bien occupée !

Pour plus d'infos : mecenat-cardiaque.org Pour faire un don : webdon.fr

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Caroline BERGER

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