Elizabeth II : Ça sent le gaz à Balmoral !

France Dimanche
Elizabeth II : Ça sent le gaz à Balmoral !

Le lieu de villégiature préféré de la reine Elizabeth II est exposé aux émanations d'un gaz radioactif particulièrement toxique.Le lieu de villégiature préféré de la reine Elizabeth II est exposé aux émanations d'un gaz radioactif particulièrement toxique.

Rien dans ce décor champêtre ne laisserait soupçonner le danger. Les oiseaux gazouillent dans l'Aberdeenshire, cette région d'É cosse où trône fièrement le château de vacances de la famille d'Angleterre. Pourtant, l'heure est grave à Balmoral. Car un gaz radioactif très dangereux menace la reine Elizabeth II !

Selon les spécialistes, ce poison peut se cacher partout, piégé entre les murs épais de granit, mais aussi dehors, dans les jardins fleuris, les forêts et jusque dans les eaux de la Dee, au fond de la vallée. Le radon, c'est son nom, un gaz naturel radioactif, s'échappe en effet des roches, se mélange à l'air, imprègne les maisons, exposant la population à des émanations qui, à un niveau élevé, représentent, après le tabac, la deuxième cause de cancer des poumons au Royaume-Uni.

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Risques

L'Agence de protection de la santé britannique ( HPA ) est formelle : sur une carte des endroits à hauts risques, Balmoral est justement situé dans une zone dangereuse. Depuis quand ? Nul ne le sait. Or, au XIXe siècle, la reine Victoria fut la première à élire domicile dans ce palais devenu, depuis, le refuge estival de l'actuelle reine. La demeure, chuchote-t-on, serait même l'abri désigné pour la famille royale en cas de guerre nucléaire !

Reste à connaître le degré exact de dangerosité, qui peut s'avérer très variable d'une maison à l'autre. Pour cela, l'HPA propose des tests gratuits à tous les habitants de la région. Car tout le monde est concerné : environ 3.000 personnes, selon le Daily Telegraph.

Pourtant deux tiers des ménages n'auraient pas encore répondu à l'appel, malgré la simplicité du dispositif : de petits écrans de mesure placés dans chaque pièce pendant trois mois. Voilà qui suppose un délai d'attente qui déjà fait monter l'angoisse dans l'entourage de la reine. Mais son porte-parole refuse d'en dire plus, et même de confirmer l'accord de Balmoral pour la mise en place de ces tests.

Une chose est sûre : jamais Elizabeth II ne laisserait son personnel courir le moindre risque. Reste que la souveraine, la mort dans l'âme, a de grandes chances de ne pas y voir batifoler son tout premier arrière-petit-enfant avant longtemps...

Eh oui, enfin une bonne nouvelle ! Déjà huit fois grand-mère, sa majesté Elizabeth II sera, pour la première fois, arrière-grand-mère à la fin de l'année. En effet, Autumn, l'épouse de Peter Phillips, lui-même fils de la princesse Anne, attend un heureux événement.

Laurence Delville

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