Elizabeth II : Le malédiction du jubilé !
France Dimanche
Sacré coup du sort en ce début d'année 2002, Sa Majesté doit faire face à deux disparitions. Le 30 mars, la figure la plus populaire des Windsor, Elizabeth la reine mère ou « Queen Mum » tire sa révérence à l'âge de 101 ans, paisiblement emportée dans son sommeil dans ses appartements du Royal Lodge de Windsor au cœur de l'Angleterre. Mais la veuve du roi George VI a plus vraisemblablement succombé à une mauvaise infection des bronches. Sept semaines avant ce drame qui ébranla la monarchie, c'était Margaret, la sœur unique et « bien-aimée », de quatre ans sa cadette, qui, à l'âge de 71 ans, décédait des suites d'une attaque d'apoplexie à l'hôpital King Edward VII de Londres après plusieurs AVC, le 9 février de la même année. Décidément, ce premier trimestre de 2002 restera une période bien triste pour la reine, pourtant demeurée « stoïque » face à ces tragédies personnelles, selon une source proche du palais.
Dix ans plus tard, le destin s'acharne sur la famille royale. Et c'est au tour du prince Philip, son époux alors âgé de 90 ans, de montrer les premiers signes de défaillances physiques et d'inquiéter la reine. C'est en effet au troisième jour des célébrations du jubilé de diamant (consacrant les 60 ans de règne) de son épouse que le prince consort est hospitalisé à Londres. Victime d'un problème à la vessie – en fait une banale infection urinaire – le duc d'Édimbourg affiche depuis quelque temps des signes de faiblesse. Six mois plus tôt, il avait déjà été emmené à l'hôpital en urgence pour une artère coronaire bouchée. Ses ennuis de santé et les infections en tout genre vont ensuite s'accumuler. Le prince subira des hospitalisations répétées et devra re n o n c e r à conduire après avoir causé un accident en 2019. Ce qui n'empêchera pas la reine de continuer à le surnommer affectueusement « Mon roc »...
Le Royaume-Uni retient son souffle à l'aube de la nouvelle année : la reine a été vue se déplaçant avec une canne, ce qui est tout à fait inhabituel. De plus, ses médecins lui ont interdit de se rendre en voyage en Irlande du Nord comme prévu le 20 octobre dernier, jour où elle a d'ailleurs été admise à l'hôpital pour 24 heures. Elle n'aurait ressenti que de « légers signes d'un rhume saisonnier », selon les informations divulguées par la presse locale.
Toujours est-il que ce « rhume » entraîne un repos forcé qui se prolonge au fil des semaines, la privant même de sortir promener ses welsh corgis ! Aussi la monarque a-t-elle été obligée d'alléger son programme et son agenda. Elle n'a ainsi pas fait non plus d'aller-retour à Glasgow pour la COP 26 prévu le 1er novembre... Et juste quelques semaines auparavant, une fuite des services secrets de Sa Majesté rendait public le protocole entourant le décès de la reine, envisagé dans ses moindres détails : on peut notamment y lire qu'après l'annonce de sa mort, le prince Charles devrait être proclamé roi dès le lendemain à 10 heures du matin, avant d'effectuer une intervention télévisée à 18 heures, ce qui ouvrira une période de dix jours de deuil national...
Bref, autant de signes inquiétants à l'aube des prochaines festivités, prévues le 6 février 2022, pour célébrer ses soixante-dix ans de règne – dont elle détient le record de longévité historique au Royaume-Uni.
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