
Elsa est revenue sur le calvaire qu'a enduré sa supposée rivale à l'écran comme à la scène, Vanessa Paradis, dans les années 80. Entre les injures et les moqueries qui pleuvaient, la chanteuse de Joe le Taxi, a tout essuyé... jusqu'aux menaces de se faire lyncher !
Elle a réalisé le rêve de toutes les petites filles : devenir chanteuse et avoir du succès. Pourtant derrière cette image idyllique d'un monde parfait où tous vous adulent, Elsa a confié dans le magazine Doolittle avoir vécu une expérience "traumatisante". Du regard moqueur de ses camarades de classe jusqu'à sa soit-disant rivale Vanessa Paradis, qui se faisait insulter à longueur de journée, la chanteuse star des années 80 démonte cette image que tous, avons un jour enviée. Et l'envers du décor est loin d'être merveilleux...

Elle était l'enfant adulée des plateaux télé. Son prénom était sur toutes les lèvres et sa chanson sur toutes les ondes. Elsa Lunghini, nièce de Marlène Jobert, a été La sensation des années 80. A 7 ans, on la retrouvait déjà dans Garde à vue de Claude Miller et à 13 ans seulement, la demoiselle connaissait la gloire avec son titre T'en vas pas, une chanson bouleversante qui aura placé la chanteuse durant 8 semaines consécutives en tête du hit parade. Une ascension fulgurante que nombre de petites filles lui avaient enviée, à l'instar de celle de Vanessa Paradis à peu près au même moment. Très vite, la presse de l'époque les dessine comme ennemies que tout oppose. Elsa, la belle enfant prodige à la chevelure brune et aux yeux larmoyants qui pleure la séparation de ses parents et Vanessa une lolita aux grand yeux bleus et aux cheveux longs blonds qui envoûte le public de sa voix douce et rassurante. Un "clivage monté de toutes pièces" selon Elsa qui prenait souvent des nouvelles, comme d'une amie, de celle à qui la vie faisait des misères...
"Elle se faisait insulter par tout le monde"
"On se parlait souvent au téléphone, parce que ce qu'on vivait était très pénible."Comme deux "espèces de singes savants", Elsa raconte dans le journal Doolittle comment ces années de soit-disant succès ont été synonymes pour elle comme pour Vanessa Paradis, d'enfer. Du marketing, de l'argent et beaucoup de pressions pour les deux babydolls qui ressemblaient à s'y méprendre à de véritables produits de consommation. Si Elsa avoue pourtant avoir eu "une enfance très heureuse", sa supposée ennemie, elle, vivait derrière son grand sourire et sa mine de petite poupée, un véritable calvaire... "A l’époque, elle était dans un truc très angoissé et très angoissant, se souvient Elsa. Elle vivait dans un climat agressif très traumatisant. Ce qu'elle a vécu à 14 ans, je ne le souhaite à personne. Elle se faisait insulter par tout le monde. Elle sortait de scène en pleurant, c'était atroce".

Tous ses souvenirs sont maintenant derrière la belle Elsa, qui depuis son divorce avec Bixente Lizarazu, connaît un amour passionné avec Aurélien.
Célia de Veyle