Elsa Esnoult : "Je rêve d'avoir un bébé !"

France Dimanche
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Alors que cette fin d'année s'annonce bien morose pour beaucoup, la chanteuse et actrice Elsa Esnoult nous remet du baume au cœur avec un nouvel album.

Pour faire patienter ses fans qui n'en peuvent plus d'attendre son nouvel opus tant de fois repoussé à cause de la crise, et qui se languissent de la retrouver sur scène – normalement à partir de mars prochain – pour une tournée événement, la pétillante chanteuse a décidé de leur faire un joli cadeau. Un bel album à glisser sous le sapin, Elsa Esnoult chante Noël (JLA Disc), dans lequel la jeune femme de 32 ans reprend tous ces standards qui nous ont tous bercés (Petit Papa Noël, Jingle Bells, Vive le vent, Douce Nuit, All I Want For Christmas...) avec deux inédits dont un qu'elle a elle-même signé : Un Noël tous ensemble. Déjà quatre fois disque d'or, la ravissante chérie de son Cri-cri dans Les Mystères de l'amour (TMC) continue donc, avec ce disque, sa conquête des charts et de nos cœurs. Pour France Dimanche, elle se confie sur son merveilleux conte de fées...

France Dimanche : D'où est née cette envie de chanter Noël ?

Elsa Esnoult : D'une joie de l'enfance ! Et puis, ça me trottait dans la tête depuis pas mal de temps. J'ai toujours eu une tendresse particulière pour cette fête, ses odeurs, ses couleurs, ses décorations, ses retrouvailles familiales, ses cadeaux... De plus, comme la sortie de mon nouvel album intitulé 5 a été repoussée au mois de janvier à cause de la crise et que je ne voulais pas laisser mon public sans nouvelles trop longtemps, j'ai décidé d'offrir ces beaux chants de Noël. Ce sont des reprises de grands standards, avec toutefois deux titres inédits, dont un que je signe : Un Noël tous ensemble. Dans l'espoir qu'on soit tous réunis pour les fêtes, mais aussi pour qu'on pense à ceux qui sont seuls. Je sais que beaucoup l'appréhendent, et je veux leur dire que je suis de tout cœur avec eux.

FD : Vous-même appréhendez-vous la solitiude ?

EE : Non, même si je trouve le contexte bien triste. Il n'y a plus de concerts, de spectacles, de fêtes... Comme bon nombre d'artistes, j'ai dû annuler toutes mes dates. Heureusement, le début de ma nouvelle tournée est prévu en mars prochain et je croise les doigts très fort pour qu'on puisse tous être au rendez-vous. Mais, il faudrait vraiment que cette pandémie s'arrête.

FD : Il vous manque, votre public ?

EE : Énormément ! Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point j'ai hâte de le retrouver, le sentir, l'entendre chanter à l'unisson. J'en ai vraiment besoin. J'avais bien fait quelques lives pendant le confinement, mais ce n'est pareil. Il me manque cette chaleur humaine. Quoiqu'il arrive, on reste en contact et j'essaie de poster un maximum de stories sur mes réseaux pour leur montrer que je suis là, que je pense à eux et espère que tout va bien pour eux.

FD : Ne souffrez-vous pas trop de la solitude ?

EE : Non, pas du tout. D'abord parce que je continue à tourner Les Mystères de l'amour, donc je vois du monde. De plus, j'ai ma famille et mes amis, qui sont très présents. Et puis, à la maison, je suis très bien entourée, car j'ai mes animaux. Donc non, je ne me sens pas seule du tout.

FD : Parlez-nous un peu de ces compagnons de vie justement...

EE : Avec plaisir ! J'ai ma petite chienne, Éden, qui est mon bébé, ma fille. Et, depuis peu... trois rats. Comme j'avais peur que Ruby s'ennuie tout seul, j'ai récemment adopté deux copines, Saphyr et Pearl. Et tout se passe à merveille. La cohabitation entre les rats se met en place tout doucement. Quant à Éden, elle observe tous ces petits êtres qui gesticulent dans tous les sens avec beaucoup d'amusement, je pense.

FD : Il y a peu, vous postiez un cliché de vous avec un nouveau-né dans les bras et en légende : « Vivement ce jour où j'aurai moi aussi mon bébé... » Vous en avez très envie ?

EE : Oui, très. J'espère vraiment avoir cette chance ! Ce qui est pour moi un vrai accomplissement. Quand j'étais petite, je dessinais souvent une famille avec quatre enfants, je ne sais pas pourquoi quatre, mais je trouvais que ça faisait une belle fratrie. Aujourd'hui, je serais très heureuse si j'en avais au moins un. Je ne suis pas trop vieille, mais l'horloge tourne... Et même si j'ai une sœur et suis entourée de nombreux cousins qui ont tous des enfants, ce qui est génial, j'aimerais le mien.

FD : Mais alors, avez-vous déjà trouvé le papa pour ce beau projet ?

EE : Non, malheureusement pas encore. C'est d'ailleurs surtout ça qui fait que je n'en ai pas... Car je ne veux pas non plus faire un enfant comme ça, j'attends de trouver la bonne personne. Mariage, enfant, je rêve du schéma parfait ! Alors, si ça se fait, c'est formidable ; et sinon, tant pis... Tout ce que je construis et vis aujourd'hui au niveau de ma carrière, qui est avant tout ma passion, est déjà tellement merveilleux. Pour le reste, je laisse les choses faire et on verra bien. Et comme la vie est pleine de cadeaux, je reste pleine d'espoir !

FD : Le producteur Jean-Luc Azoulay a été la rencontre de votre vie ?

EE : Ô combien ! Il est mon père spirituel, et aussi mon meilleur ami. On partage cette passion pour la musique et la comédie. On fait tout ensemble, la série et les disques, puisqu'il est mon producteur. Il a exaucé mon rêve et aura pour ça ma reconnaissance éternelle.

FD : Lorsque vous étiez petite fille, rêviez-vous d'un tel destin ?

EE : J'en rêvais, oui, mais sans pour autant imaginer que j'aurais la chance de le vivre. Après, je me suis accrochée, donnée les moyens ; ce n'est pas arrivé tout cuit sur un plateau, en un claquement de doigts. Pour rassurer mes parents, j'ai déjà fait des études, une licence d'anglais. Ensuite, j'ai fait une formation d'hôtesse de l'air et une école de cinéma. Puis j'ai passé des castings, beaucoup, sans qu'on me choisisse. Et un jour, alors que je n'y croyais plus et m'apprêtais même à renouer avec le métier d'hôtesse de l'air, le miracle s'est produit.

FD : Pourquoi aviez-vous perdu espoir ?

EE : Parce qu'à chaque audition, il y avait un truc qui n'allait pas. Souvent, je faisais partie des deux dernières, donc j'y croyais à fond, et non, au final ce n'était pas moi. J'ai pris pas mal de portes dans la figure, qui ont vraiment fini par me démoraliser. Au dernier, celui des Mystères de l'amour, j'y suis allée résignée, en me disant que si cette fois-ci encore ça ne marchait pas, je retournais dans les avions ! [Rire] Mais, ça a marché, j'ai été exaucée.

FD : Vous semblez tous bien vous entendre sur cette série ?

EE : Oui, quand on dit qu'on est une grande famille, ce n'est pas de la comédie, c'est vraiment ça ! Gamine, j'adorais Hélène et les Garçons et Les vacances de l'amour. Je vous laisse imaginer à quel point j'ai été impressionnée le jour où je les ai tous rencontrés. À un concert d'Hélène, alors que j'avais 5 ans, je revois ma maman me porter pour que je touche sa main.

FD : Vous êtes toujours complexée, comme vous l'avez souvent prétendu ?

EE : Moins. Ça va mieux aujourd'hui, mais comme beaucoup d'ados, je ne m'aimais pas forcément. Et puis, petit à petit, on apprend à vivre avec ses complexes. Pour ma part, le fait d'avoir trouvé un sens à ma vie grâce à ma passion, mon métier et l'amour du public, m'a fait beaucoup de bien. Pas mal d'entre eux se sont, sinon effacés, du moins bien atténués. Malgré tout, je suis quelqu'un qui doute encore beaucoup.

FD : Parvenez-vous à vous regarder à l'écran ?

EE : Oui, parce qu'il le faut, pour me corriger. Mais à chaque fois, je ne vois que ce qui ne va pas. Je me dis : « Oh là là ! non Elsa, ça, ce n'est pas possible ! » Je suis très critique envers moi-même, et peut-être un peu dure.

FD : Que vous avait apporté l'aventure Danse avec les stars ?

EE : À nouer un rapport différent avec mon corps. J'ai appris à mieux le connaître et j'ai été étonnée de ses capacités, toutes ces gestuelles que je pensais être incapable de faire. Bon, grâce aussi au super travail d'Anthony Colette, bien sûr. Mais, je suis vraiment heureuse et fière de tout ce que j'ai accompli durant cette aventure. J'en suis sortie grandie. D'autant plus que je pensais être éliminée au bout d'une semaine. Lorsque, chaque samedi, j'apprenais que j'étais sélectionnée pour le suivant, j'en pleurais de joie ! J'étais tellement heureuse et reconnaissante envers le public qui votait. Son soutien est si précieux pour moi, je ne le remercierai jamais assez.

FD : Que vous chantiez, dansiez, jouiez la comédie... il est toujours là, fidèle...

EE : Toujours ! C'est pour ça que je n'ai pas le droit de le décevoir, et que je me dois d'être toujours au top. Qu'il soit fier de me soutenir !

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Caroline BERGER

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