EXCLUSIF Lagaf : "Mon fils m’a beaucoup vu me faire mal et a souvent appelé les pompiers !"

France Dimanche
EXCLUSIF Lagaf : "Mon fils m’a beaucoup vu me faire mal et a souvent appelé les pompiers !"

Les plateaux de télévision, la scène, le cinéma, l'animateur de TF1 a tout essayé. Ne manquait que la piste... C'est chose faite avec le parrainage des 30 ans du cirque Arlette Gruss. Vincent Lagaf nous explique les raisons pour lesquelles il s'est lancé dans cette aventure, une de plus pour ce casse-cou !

Fan de cirque depuis toujours, l’animateur de Boom, sur TF1 a accepté avec joie d’être le parrain des 30 ans du cirque Arlette Gruss. Depuis sa maison de Cavalaire sur-Mer (Var), il s’est confié à France Dimanche.

France Dimanche : Pourquoi avoir accepté d’être le parrain du cirque Arlette Gruss ?

Vincent Lagaf’ : Cela fait des années que je connais la famille Gruss et que je vais à leurs spectacles. Au fil du temps, j’ai sympathisé avec Arlette [décédée en 2006, ndlr]. Pour eux, j’ai même participé à un record du monde homologué au Guinness Book : je me suis tenu debout au milieu de huit motos tournoyantes dans une boule d’acier de moins de 7 mètres de diamètre. Je me sens à la fois Auguste et Monsieur Loyal.

F.D. : Le cirque, c’est un rêve d’enfant ?

V.L. : Oui, quand j’étais petit, la troupe des Bario a joué dans la ville de Charente- Maritime où je passais mes vacances. Depuis, je vais au cirque chaque année. J’ai toujours eu une âme de clown. J’ai fait les plateaux télé, la scène, le cinéma, maintenant c’est la piste. La boucle est bouclée.

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F.D. : Votre fils Robin partage votre passion ?

V.L. : Pas tellement. En revanche, il partage ma passion pour les sports mécaniques, car je l’ai fait tomber dedans dès son plus jeune âge. En ce moment, il est auto-entrepreneur et, l’été, il prend des photos des adeptes du jet-ski. Bref, à 25 ans, il découvre la vie !

F.D. : Depuis le 10 août, vous présentez le jeu Boom : gagner ne tient qu’à un fil !

V.L. : On vous amène une bombe avec des fils de différentes couleurs, on vous pose une question et il faut couper les bons fils pour désamorcer l’engin. Sinon, il vous pète à la gueule ! On a enregistré vingt émissions pour l’instant.

F.D. : Après les attentats de janvier dernier, vous avez pensé changer de concept ?

V.L. : Non. Quoi qu’on fasse, il y a toujours quelqu’un de touché. On a juste voulu faire un jeu dans l’esprit des cartoons américains. Gamin, je regardais déjà les dessins animés de Tex Avery, Bip Bip et Coyote ou Tom et Jerry qui faisaient péter des bâtons de dynamite. Ça m’a toujours fait rire. Pour voir un rapport entre ce jeu et les attentats, il faut être dérangé.

"Je n'ai jamais été politiquement correct"

F.D. : Maintenant, c’est les vacances ?

V.L. : Oui, je ne fais que ce qui me plaît. Là, je suis au café à Cavalaire, entouré d’une cinquantaine de jet-skis. Tous les matins, c’est l’aventure : un coup, on part en voiture, un coup à moto, un coup en bateau, un coup en jet. Toujours dans un esprit de déconnade et de compétition, avec ma grande bande de potes.

F.D. : On vous sent très attiré par le danger !

V.L. : J’ai toujours aimé repousser mes limites. Je ne suis jamais rentré dans le rang, je n’ai jamais été politiquement correct. Quand je dis oui, c’est seulement parce que j’en ai envie, pas pour faire plaisir. Mais j’aime le risque plus que le danger. C’est vrai que ma famille a l’habitude des coups de téléphone des urgences ! Mon fils m’a beaucoup vu me faire mal et a souvent appelé les pompiers ! Donc, il est plus calme. Mais il envoie du lourd quand même !

F.D. : Vous travaillez avec votre épouse, Véronique. Quel est son rôle ?

V.L. : J’ai une manière de travailler qui m’est propre et qui est parfois mal perçue. Je dis ce que je pense et je fais ce que je dis. Mais, parfois, je vais peut-être un peu vite. Véronique compense ce défaut. Être franc et direct dans le milieu de la télé, ce n’est pas toujours bon. ■

Recueilli par Benoît FRANQUEBALME

Le cirque Arlette Gruss est en tournée jusqu’au 13 décembre

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