Faits Divers : Torturé pour un incroyable magot qui n’existait pas !

France Dimanche
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En Lozère, deux hommes ont été condamnés à 15 ans d’emprisonnement pour avoir séquestré et torturé un homme de 81 ans dans le but de lui extorquer un trésor qui n’existait pas.

Ils pensaient faire fortune en mettant la main sur un fantastique pactole. Sébastien Pastot, un maçon de 34 ans originaire du nord de la France, et Franck Théobald, un Gardois de 39 ans, ont été condamné par la cour d’Assises de la Lozère à quinze années de réclusion criminelle après avoir séquestré et battu un homme de 81 ans.

Dans la nuit du 28 au 29 janvier 2019, les deux hommes avaient fait irruption chez le retraité. Les auteurs ont volé de l’argent et divers biens après avoir séquestré l’ancien ingénieur pendant des heures, sous la menace d’une arme et avec une violence rare.

Cagoulés, armés et très alcoolisés, les deux auteurs ont sorti la victime de son lit aux alentours de minuit. Sous la menace d’un fusil, ils lui ont asséné des coups de crosse, de poing et de pied, l’ont traîné au sol et ligoté pour qu’il leur révèle où il cachait son argent.

Le vieil homme, sonné, a bien tenté d’expliquer qu’il ne possédait pas de coffre-fort, sans toutefois convaincre ses agresseurs. Les deux hommes se sont d’ailleurs acharnés sur lui avant de repartir avec soixante euros et quelques bouteilles d’alcool.

La victime vivait dans une maison isolée à Chastel-Nouvel, un village situé à cinq kilomètres sur les hauteurs de Mende. Il souffre à ce jour d’importantes séquelles, puisqu’il “ne reconnaît plus personne" et a dû être placé en maison de retraite.

Interrogés pendant leur procès, ce mercredi, les deux coupables ont reconnu les faits. Ils ont expliqué qu’ils étaient persuadés que leur victime possédait un coffre-fort dans lequel reposait un immense trésor, après que l’un des deux auteurs ait effectué des travaux chez le vieil homme.

Ils ont été condamnés à 15 ans de réclusion criminelle, assortie d’une peine de sûreté de sept ans et demi et d’une injonction de soins.  

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Andréa Meyer

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