Fauve Hautot : “À 90 ans, je danserai encore !”

France Dimanche
Fauve Hautot : “À 90 ans, je danserai encore !”

Le temps où la jolie rousse Fauve Hautot  n’était qu’une participante anonyme de� Danse avec les stars� semble bien loin… Désormais, la jeune femme a sa propre émission !

Le samedi 18 avril, la jolie Fauve Hautot, 29 ans, révélée sur TF1 grâce à Danse avec les stars, présentera à 20 h 45, avec un nouveau partenaire, Willy Rovelli, Les trésors du livre des records, une émission de Gulli. Elle s’est confiée en exclusivité à France Dimanche...

France Dimanche (F.D.) : En quoi consiste ce programme télé ?

Fauve Hautot (F.H.) : Le concept est simple. Avec Willy, nous présentons de nombreuses vidéos de records. Cela va du plus long baiser sous l’eau au plus grand nombre d’œufs durs avalés, en passant par l’homme dont le visage porte le plus grand nombre d’épingles au monde. C’est de la pure distraction à l’attention des enfants et de leurs parents, à regarder installé sur le canapé pour se vider l’esprit.

F.D. : Vous êtes danseuse de formation. Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir animatrice ?

F.H. : Adventure Line, qui produit l’émission, m’a contactée. J’ai été séduite par l’idée de travailler avec Willy Rovelli, un animateur de talent avec lequel j’ai collaboré trois ans sur Fort Boyard. L’expérience a été géniale : lors de l’enregistrement en août dernier, j’ai travaillé sans prompteur et tout s’est très bien passé. Mais je suis danseuse dans mes gènes, et je le resterai.

F.D. : Vous avez dit : « J’arrêterai de fumer lorsque j’aurai un enfant. » Avez-vous une idée de la date ?

F.H. : Absolument pas, mais, comme toutes les femmes, j’y pense. L’idéal serait d’avoir deux enfants !

F.D. : Songez-vous au mariage ?

F.H. : Pas du tout. Je serai sûrement maman avant. Et mon compagnon, le mariage, ce n’est pas son truc !

F.D. : En 2013, sur le plateau d’Arthur, un judoka vous a brisé les ligaments du genou. Avez-vous gardé des séquelles ?

F.H. : J’ai énormément souffert avant d’être opérée. Et lorsque je danse beaucoup, j’ai encore des tiraillements derrière le genou, sur les muscles où les chirurgiens sont intervenus. Mais ma rééducation est presque terminée.

F.D. : Vous avez un tatouage de Joséphine Baker sur le bras. Est-elle votre modèle ?

F.H. : J’adore cette artiste, son univers scénique et sa gestuelle unique. Saviez-vous que cette femme de caractère avait le genou droit blessé ? Cela me rappelle mon accident. Ce tatouage est aussi une référence à Montmartre, un quartier extra où j’ai longtemps vécu.

F.D. : La danse vous permet-elle de ­surmonter votre grande timidité ?

F.H. : Oui, même si je suis moins timide que lorsque j’étais enfant. Elle constitue une vraie libération, une façon d’être vraiment moi. Quand j’arrête, je m’ennuie. Mon problème est que, étant hyperactive, j’ai sans cesse besoin de bouger, de transpirer. Et ne me demandez surtout pas de ne rien faire : c’est impossible ou je déprime !

F.D. : Les vacances doivent vous angoisser...

F.H. : Je vais bientôt prendre pour la première fois de ma vie deux semaines de congés, et cette idée me terrifie ! Ma plus grande peur reste l’ennui... C’est pourquoi à 90 ans, à la maison de retraite, je danserai encore sur ma chaise roulante !

F.D. : À 18 ans, vous avez pourtant arrêté de pratiquer. Que s’est-il passé ?

F.H. : J’ai connu un passage à vide, une remise en question totale de ma vie. Depuis l’âge de 5 ans, je ne faisais que danser, danser, danser... Cette occupation dévorante m’a empêchée de vivre une adolescence normale. J’arrivais à saturation. Heureusement, ma rencontre avec la télévision m’a donné un second souffle ! J’ai eu une chance inouïe : en 2006, grâce aux responsables du Dancing Show sur France 2, j’ai pu me faire un nom tout en pratiquant ma passion de toujours.

F.D. : Vous aimez vous revoir à l’image ?

F.H. : Franchement, oui ! J’apprécie les caméras, le rendu visuel d’un beau numéro de danse. Plus par perfectionnisme que narcissisme, car je peux repérer mes petites erreurs et les corriger. Mon rêve serait de passer derrière la caméra pour filmer un spectacle que j’aurais chorégraphié. Cela fait très longtemps que personne n’a réalisé un beau film sur le sujet. Depuis Dirty Dancing. J’aimerais aussi tourner dans une comédie. Même si, en tant qu’actrice, je ne suis pas sûre d’être à la hauteur.

F.D. : Avec quel acteur aimeriez-vous particulièrement travailler ?

F.H. : Avec Yvan Attal. Je l’adore et j’aime tous ses films.

Jean-Baptiste Drouet

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