François Feldman : Anéanti par une mort "inattendue !"

France Dimanche
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La triste nouvelle est tombée alors que François Feldman vient tout juste de sortir “ressuscité” avec Joniece Jamison, sa complice de “Joue pas”…

Il a fêté le 23 mai dernier ses 63 ans, et se réjouissait alors de voir bientôt renaître le duo parfait qu’il avait formé en 1989 avec son amie de longue date, Joniece Jamison... Oui, après l’incroyable succès de Joue pas, que François Feldman avait interprété avec cette immense choriste et chanteuse américaine, le compositeur de l’indémodable Valses de Vienne se délectait déjà de voir les réactions de ses fans face à ce nouveau titre dansant intitulé Ressuscité. Un clin d’œil musical évident à leur ancien tube commun qui a électrisé les jeunes des années 90...

Sur sa page Facebook, l’artiste, qui vit désormais dans le sud de la France et produit lui-même ses créations, avait posté le lien internet permettant à ceux qui le désiraient d’aller visionner son clip. Il avait aussi publié des vidéos de l’enregistrement en studio de cette chanson, où s’affichait en toute simplicité le bonheur de chanter de Joniece, avec laquelle il avait aussi partagé le single J’ai peur, sorti en 1991, les regards complices des deux amis, et les rires des deux stars des années 80-90. Plus encore que cette chanson où la joie de « revivre » se raconte au fil des mots, ce sont les images de ces artistes à la bonne humeur presque juvénile qui réchauffent l’âme.

Hélas, cette gaîté sincère et pure, affichée par Joniece et François, face aux micros de cette séance en studio très décontractée, a été fauchée quelques jours plus tard par l’annonce d’une nouvelle épouvantable... Le décès brutal de l’époux de la chanteuse de 64 ans ! C’est la native de Baltimore ellemême qui a informé ses admirateurs de la perte de l’homme qu’elle aimait, dans un message poignant posté le 23 juin : « Avec mon plus grand regret, je vous annonce la mort inattendue de mon mari bien-aimé. Je ne serai plus jamais la même. Dieu, donne-moi la force ! » a écrit, sur sa page Facebook, l’Américaine installée en France depuis 1980, et qui a assuré les chœurs de nombreuses vedettes du showbiz international tels Elton John, Eurythmics, Sylvie Vartan ou Johnny Hallyday. Elle n’en a pas dit davantage, mais l’on peut imaginer que cette disparition brutale est pour elle un choc épouvantable. Un coup du sort dont la malheureuse sexagénaire va avoir du mal à se remettre. D’autant que, depuis 2020, Joniece n’a cessé d’accumuler les épreuves...

Pour commencer, les deux amoureux avaient été, bien malgré eux, séparés durant plusieurs semaines au début de cette année marquée par la pandémie mondiale de coronavirus. Son homme, parti au Cameroun, où le couple possède une maison, avait été bloqué là-bas en raison de tracasseries administratives. Pendant ce temps, l’artiste s’était envolée vers sa terre natale pour se rendre au chevet de son père, mourant, et, en février, ce dernier s’éteignait à l’âge de 98 ans. C’est alors désespérément seule que la pauvre Joniece avait dû affronter sa peine... Et puis, fin mars, après deux mois de séparation, son homme avait enfin pu quitter l’Afrique et revenir auprès d’elle. Après cette période difficile, que la fermeture des salles de spectacle avait lourdement assombrie, cette fan de gospel espérait sûrement que 2021 serait plus paisible... Le 10 juin, elle avait fêté l’anniversaire de son grand amour, et se réjouissait probablement de l’été qui s’annonçait en chansons. Elle ne se doutait pas qu’à peine 13 jours plus tard, l’élu de son cœur rendrait son dernier souffle !

Il était son double, son alter ego, un roc sur lequel la belle Joniece savait pouvoir compter. Comment allait-elle désormais envisager sereinement l’avenir sans lui tenir la main, sans le regard aimant de ce compagnon fidèle qui lui redonnait confiance quand les temps étaient durs ?

Seule consolation, sans doute, au fond de son désespoir, son métier que cette immense chanteuse aime tant et qu’elle ne cessera jamais d’exercer. Son métier d’artiste, oui, mais aussi la présence des amis, les vrais, ceux qui, après toutes ces heures passées sur les scènes du monde entier, à courir après le succès, sont restés, et seront toujours là... L’auteur de Latino – son dernier album sorti en 2020, en collaboration avec la chanteuse sud-américaine Claudia – n’a pas manqué d’exprimer son soutien et sa tendresse à celle qui a commencé à donner de la voix à l’âge de 4 ans, en chantant à l’église, à Washington DC où elle a passé toute sa jeunesse. En légende d’une photo prise au cours de l’un de leurs concerts communs, François Feldman a écrit : « Une pensée à ma Joniece, plein de force et d’amour ». Des mots simples qui, à n’en pas douter, parviendront à adoucir son chagrin...

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Clara MARGAUX

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