Geneviève de Fontenay : “Dommage que Miss France soit une fausse blonde !”

France Dimanche
Geneviève de Fontenay : “Dommage que Miss France soit une fausse blonde !”

Nous avons rencontré la Dame au chapeau, Geneviève de Fontenay, à quelques jours de l’élection de Miss Prestige National � au Royal Palace, en Alsace.

Elles seront trente candidates à se disputer, le 18 janvier prochain, le titre de Miss Prestige National. La cérémonie, coanimée par Olivier Minne et Mélody Vilbert (Miss France 1995) et retransmise en direct sur la chaîne câblée Non Stop People, se déroulera au Royal Palace, à Kirrwiller (Bas-Rhin), le troisième plus grand cabaret de France, juste derrière le Moulin Rouge et le Lido.

Un lieu magnifique qui n’accueille pas moins de 200 000 spectateurs par an. C’est dans ce Las Vegas au cœur de l’Alsace que nous avons rencontré Geneviève de Fontenay, qui « chapeaute » le concours concurrent des Miss France au côté de Christiane Lillio, la présidente officielle du Comité.

France Dimanche (F.D.) : À quelques jours de l’élection de Miss Prestige National, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Geneviève de Fontenay (G. de F.) : Depuis le temps que je fais ça, je reste assez sereine. Et puis, avec tout ce qui se passe dans le monde, ce serait déplacé que je me prenne la tête pour une élection de Miss. Cela dit, je suis ravie que la soirée soit organisée cette année en province, après deux ans passées au Lido. Il y règne une autre atmosphère qu’à Paris. Le Royal Palace est une salle magnifique, j’ai déjà hâte d’y être. En attendant, un regroupement aura lieu, notamment au château d’Isenbourg (Haut-Rhin). Bref, tout va donc pour le mieux, si ce n’est un imprévu de dernière minute. Notre Miss Midi-Pyrénées a en effet été remplacée par sa première dauphine peu de temps après l’élection régionale. Elle s’est aperçue, à trois semaines de la finale, qu’avec ses études, elle allait avoir du mal à être disponible dans les mois qui viennent. Ça me met en colère. Elle avait pourtant signé des papiers garantissant sa présence, ce n’est pas sérieux. De quoi avons-nous l’air ? Ma crédibilité en prend un coup. Il existe tellement d’élections bidons, je ne veux pas qu’on apparente mon concours à ce genre d’événements.

F.D. : Vous faites sans doute allusion à l’élection de Miss Nationale présidée par votre ennemi juré, Michel Le Parmentier...

G. de F. : J’ai entendu parler du scandale qui a eu lieu [selon nos confrères de La Voix du Nord, les votes auraient été truqués, ndlr]. Il paraît qu’il a déguerpi à la fin. C’est bien fait pour ce monsieur, qui est vraiment un sale type ! Il n’a que ce qu’il mérite. À force de faire n’importe quoi, ce n’est pas très étonnant que ça se soit mal passé...

F.D. : Qu’avez-vous pensé de l’élection de Miss France ?

G. de F. : Je l’ai regardée à la télévision, et j’ai trouvé que ça manquait d’émotion. Ça reste une belle émission de variétés, mais c’était un peu froid à mon goût. Les filles marchaient comme des soldats. J’ai aussi trouvé que les maillots de bain n’étaient pas terribles et que les robes étaient moins bien que les années passées. Quant à Camille Cerf [la nouvelle Miss France, ndlr], c’est une très belle fille. C’est juste dommage que ce soit une fausse blonde ! Pour être Miss, mieux vaut être la plus naturelle possible. Quelques jours avant l’élection, je m’étais permis de dire à Sylvie Tellier [directrice générale de la société Miss France, ndlr] que ce n’était évidemment pas une bonne idée d’avoir choisi Valérie Bègue comme jurée. Sans parler de Laure Manaudou qui, elle aussi, a fait des photos choquantes... Ça faisait un peu mauvais genre.

F.D. : Vous avez affirmé être restée en bons termes avec Sylvie Tellier. Où en sont vos relations avec Jean-Pierre Foucault que vous avez maintes fois critiqué ?

G. de F. : Jean-Pierre m’a fait un très beau cadeau. Quand j’ai appris qu’il s’était déguisé en moi dans l’émission de Cyril Hanouna [Touche pas à mon poste, sur D8, ndlr], ça m’a bien fait plaisir. Je lui ai aussi­tôt envoyé un message pour lui dire que j’avais trouvé ça génial. D’autant plus qu’il répétait avec humour ce que je lui reprochais à l’époque. Ce qui prouve qu’il n’y a rien de dramatique. Il n’y avait rien d’agressif dans sa parodie. On s’est par la suite échangé des messages. Contrairement à ce que peuvent encore penser beaucoup de gens, la paix règne entre nous !

Philippe Callewaert

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