Gilbert Rozon : De nouvelles accusations !

France Dimanche
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C’est une troisième accusation pour viol qui déferle sur Gilbert Rozon. La victime serait une réalisatrice canadienne et selon elle, les faits remonteraient à 1982. Pour ce viol, elle réclame aujourd’hui 1,7 millions de dollars de dommages et intérêts.

Une nouvelle fois, Gilbert Rozon fait parler de lui dans une affaire d’agressions sexuelles. En 2017, il avait déjà été visé par une plainte pour viol et attentat à la pudeur par Annick Charrette pour des faits remontant à 1979. "Je me souviens de l’oppression. Je me souviens de la fenêtre, qui était à droite du lit, parce que c’est ce que je regardais pendant la pénétration. [...] Ce n’est pas consenti, c’est juste trop, je n’ai pas la force. C’est grouille-toi, qu’on en finisse", expliquait alors la victime au tribunal.

À la barre, Gilbert Rozon avait maintenu sa version des faits, c’est-à-dire que la relation avec sa victime aurait été totalement consentie. Et les jurés l’ont cru, puisqu’il a été acquitté en décembre dernier.
Quatre mois plus tard, c’est une seconde plainte qui a été déposée pour les mêmes faits contre le producteur québécois. Il est accusé par Patricia Tulasne, une actrice québécoise de 62 ans qui a porté plainte pour des faits remontant en 1994. Elle demande 1,6 millions de dollars en dédommagement du préjudice subi. Dans sa plainte, elle raconte que Gilbert Rozon et elle travaillaient ensemble. Il l’aurait raccompagnée chez elle après une représentation au théâtre. Une fois au domicile de la victime, il l’aurait plaquée contre un mur, se serait jeté sur elle pour déboutonner sa robe. L’actrice aurait tenté de "résister au début" avant de prendre peur, se "figer" et "laisser faire". Elle aurait ensuite été "traînée dans la chambre à coucher" où elle dit avoir été agressée sexuellement.
Et la liste s’allonge encore puisqu’un collectif a même été créé. Pas moins d’une vingtaine de femmes ont porté les mêmes accusations contre le producteur. Nommées “les courageuses", elles ont lancé une action en justice collective, pour des faits de viol entre 1982 et 2016. Malheureusement, la justice canadienne a rejeté la procédure.
Ce jeudi 6 mai, c’est encore une nouvelle victime qui signe un récit glaçant contre Gilbert Rozon. L’agression remonterait à 1982. Lyne Charlebois, photographe au moment des faits, aurait été invitée à “prendre un verre et discuter affaires". Une fois chez lui, selon les avocats de la victime, "elle se souvient d’avoir eu peur, la plus grande peur de toute sa vie. Elle pensait que Rozon allait la tuer. Il la pénètre à froid, sans préservatif. Elle en ressent une douleur atroce." Ils affirment en outre “qu’elle subit les séquelles de cette agression qui a profondément altéré le cours de sa vie". La victime avait 24 ans au moment des faits.  

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Andréa Meyer

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