Grégory Lemarchal : Les incroyables révélations de son père !

France Dimanche
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Alors qu’un biopic est consacré au chanteur disparu, Pierre Lemarchal revient sur les moments marquants vécus avec son fils…

Personne n’a oublié son interprétation de SOS d’un Terrien en détresse lors de la quatrième édition de la Star Academy, qu’il avait remportée en 2004. Trois ans plus tard, le 30 avril 2007, l’ange regagnait le ciel, terrassé par la mucoviscidose. Il avait 23 ans. Pour rendre hommage à cet artiste trop tôt disparu, TF1 lui dédie ce lundi 7 septembre une soirée spéciale : un documentaire, Grégory Lemarchal : et maintenant ? suivi du biopic Pourquoi je vis, qui retrace son parcours. L’occasion pour Pierre Lemarchal de revenir sur les moments marquants partagés avec son fi ls, dans un entretien accordé à Yahoo !

Grégory n’a que 20 mois et une santé fragile lorsque ses parents se rendent chez le pédiatre pour lui faire subir des examens. Quelques jours plus tard, c’est à Laurence, sa maman, venue seule, que ce dernier communique les résultats : l’enfant, atteint de mucoviscidose, n’a que dix ans à vivre. Un souvenir glaçant pour Pierre : « J’ai beaucoup de rancœur. [...] J’aurais bien aimé être là. Cela n’a pas été le cas. » Faut-il surprotéger leur fi ls ou l’encourager à suivre ses passions ? Les parents éplorés optent pour la seconde solution. Grégory a 15 ans lorsque Pierre découvre, par hasard, l’incroyable talent de son fi ls.

« Je l’ai surpris un jour à chanter du Céline Dion, tout seul dans sa chambre. J’étais abasourdi. [...] Il avait un grain de voix exceptionnel. » Il l’encourage alors dans cette voie, mais l’adolescent, timide, refuse de chanter en public. Quelque temps après, durant la Coupe du monde de football, la famille est en vacances au camping et Pierre lui propose un marché : « Si la France gagne, tu chantes avec moi au karaoké ce soir ». Grégory accepte et, les Bleus étant vainqueurs, relève le défi . « Il s’est mis à chanter, tout le monde s’est tu et l’a écouté. Je pense qu’il a pris conscience qu’avec sa voix, il pouvait faire plaisir aux gens. » Sa vocation naît ce jour-là : il sera chanteur avec le succès que l’on sait.

Autre souvenir mémorable, le premier rendez-vous de son fi ls avec son grand amour, Karine Ferry. Ce soir-là, le jeune homme demande à son père de lui laisser l’appartement et d’attendre dans la voiture, garée sur le parking. « Il m’avait prévu le sandwich pour que je puisse sortir et revenir quand il m’appellerait. J’ai trouvé ça un peu gonfl é mais à la fois marrant, et j’ai dû rester là jusqu’à 4-5 heures du matin. »

Le bonheur de Grégory l’a récompensé de cette nuit blanche. « Papa, je crois que j’ai rencontré quelqu’un de plus fou que moi », lui a-t-il confi é le lendemain. La jolie brune l’a aimé à la folie, jusqu’au bout.

S’ils ne se remettront jamais de la disparition de leur enfant, Pierre et Laurence peuvent être fi ers. Grâce à eux, ces années de vie supplémentaires que les médecins n’avaient pas prévues ont été riches, intenses et sans regrets...

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Lili CHABLIS

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