Harry : Il quitte l’armée britannique

France Dimanche
Harry : Il quitte l’armée britannique

Après dix ans de service, le capitaine Wales met fin à sa carrière militaire en juin. Harry veut se consacrer à l’humanitaire.

« L’admiration que j’éprouve pour ces soldats handicapés qui surmontent leurs blessures est sans bornes », déclarait le prince Harry en septembre dernier, à l’ouverture des Invictus Games. Une admiration qui a finalement poussé le fils cadet de Charles à abandonner pour toujours son rêve d’enfant.

Après avoir servi dix ans sous les drapeaux, le capitaine Wales a en effet annoncé qu’il quittait l’armée. « Cette décision a été dure à prendre. J’ai été extrêmement chanceux de pouvoir accomplir des missions difficiles. Mais les meilleures choses ont une fin et je suis à la croisée des chemins », a expliqué Harry, qui a été envoyé par deux fois en Afghanistan, d’abord parmi les troupes au sol, puis en tant que copilote-artilleur à bord d’un hélicoptère de combat.

Une décision que regrette le chef d’état-major de l’armée britannique, qui a salué le courage du capitaine Wales, « toujours en première ligne ». Mais selon les médias britanniques, la perspective de devoir accepter des postes administratifs s’il voulait monter en grade rebutait Harry, beaucoup plus à l’aise sur le terrain.

Toutefois, d’après ses proches, c’est avant tout son désir de servir « l’intérêt général », qui a motivé le prince à mettre fin à sa carrière militaire. Car Harry n’a pas du tout l’intention de devenir un membre de la famille royale à plein temps et de jouer les potiches en public.

Le jeune homme, aujourd’hui âgé de 30 ans, souhaite en effet s’investir dans les causes qui lui sont chères, comme la réinsertion des soldats blessés, la défense de la vie sauvage, la lutte contre la pauvreté et les ravages du sida en Afrique. « Je suis enthousiasmé par ce nouveau chapitre qui s’ouvre », a-t-il confié.

Un chapitre qu’il commencera à écrire lors de sa mission en tant que volontaire en Afrique sub-saharienne, où il s’occupera d’environnement.

Fin 2015, il participera également à un autre volontariat, en Angleterre cette fois, dans le cadre du programme du ministère britannique de la défense de réhabilitation des personnes blessées ou malades. Mais au Royaume-Uni, ceux qui aiment le jeune prince – et ils sont nombreux – s’inquiètent déjà pour lui.

L’ex-enfant terrible de la famille royale avait en effet trouvé dans l’armée un sens à sa vie, et ils craignent qu’à son retour à la vie civile, Harry soit rattrapé par ses vieux démons.

Catherine Venot

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