Jean Dujardin : Il était le souffre-douleur de l'école !

France Dimanche
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Jean Dujardin s’est confié dans les colonnes du Monde sur sa scolarité douloureuse. Une période durant laquelle il a été le souffre-douleur de ses camarades et d’une professeure en particulier. Un supplice qui aurait bien pu le mener à sa perte...

Qui aurait pu le croire ? Jean Dujardin, cet acteur oscarisé pour The Artist, à la beauté et au talent indéniable a été la cible des pires moqueries durant toute sa scolarité. Plus grave encore, il a été la victime d’une professeure tyrannique alors qu’il n’était qu’en école primaire. Cette dernière lui a laissé un souvenir si terrifiant qu’elle avait, à l’époque, brisé tous ses espoirs d’un avenir brillant.

"En CM1, j'ai eu une institutrice qui a cassé ma confiance et m'a rendu intranquille jusqu'au bac. J'ai été la tête de Turc pendant un an. Ça m'a fait vaciller, j'ai terriblement douté de moi. Tout le reste de ma scolarité, j'étais l'élève qui ne comprenait rien, l'idiot de la classe, en retard, l'éternel redoublant", confie Jean dans les colonnes du Monde.

Démunie, traumatisé et avec une confiance en lui qui frisait le zéro, Jean a alors trouvé refuge dans le théâtre, le cinéma et le dessin. Et c’est au travers de cette échappatoire, et avec l’aide de ses parents ainsi que d’une psychologue, que le comédien est parvenu à s’émanciper de ce fardeau.

Solitaire, il a aiguisé son regard sur le monde et a réussi avec brio à en faire une force : "Je faisais des caricatures, j'observais les autres, cette petite société qu'est une salle de classe avec ses lâches, ses traîtres, ses fayots, ses bouffons, ses courageux, ses loyaux. En les dessinant, je les ai fixés, je racontais déjà des histoires ; plus tard, je les ai joués."

Pressé de grandir, l’acteur a mis un terme à ses études et s’est lancé dans la vie active. Il a ainsi travaillé plusieurs années sur des chantiers accompagné de son père. Rapidement rattrapé par sa passion, il a alors décidé de se lancer dans la comédie, mais un frein l’a malheureusement fait douter : la peur des castings.

"Je n'ai quasiment jamais passé de casting. Le casting, tu ne sais pas trop pourquoi tu es pris ou pas, c'est comme à l'école, tu gagnes ou tu perds. J'avais peur de l'échec, de la mauvaise note", se souvient-il. Heureusement, sa résilience a payé puisque Jean s’est résolu à passer le casting d’Un gars, Une fille. Et c’est à ce moment précis que sa vie tout entière s’est transformée, pour le meilleur.

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Andréa Meyer

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