Jean Dujardin : “Un gars, une fille, un enfer !”

France Dimanche
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Des années après, Jean Dujardin revient sur les conditions de tournages cauchemardesques de la mini-série qui l’a pourtant propulsé sur le devant de la scène.

Une fois n’est pas coutume, Jean Dujardin, d’habitude très discret sur sa vie privée et professionnelle, n’a pourtant pas mâché ses mots, dans une récente interview accordée à nos confrères du magazine Running Heroes Society concernant sa passion pour la course à pied. Tout allait bien jusqu’au moment où le journaliste a posé des questions sur la série Un Gars Une fille, qui a révélé Jean dans les années 2000. Et on peut dire que le ton a rapidement changé. 

Effectivement, le mari de Nathalie Péchalat en a gros sur le cœur. Derrière les sketchs humoristiques et l’apparente bonne humeur se cachait une réalité beaucoup plus sombre. En cause, les conditions de tournage de la série. Le comédien décrit un véritable "enfer", et raconte un enfermement et un enchaînement des prises de vue terrifiants. À cette période-là, l’acteur oscarisé n’était pas au bout de ses peines puisque cela a duré quatre années. 

Quand il s’est lancé dans l’aventure Un Gars Une Fille, Jean Dujardin était loin de se douter du cauchemar qu’il allait vivre. Si la série a très rapidement rencontré un immense succès, elle a pourtant été tournée avec un très petit budget. D’ailleurs, le plateau de tournage n’est autre que le véritable appartement de la productrice, Isabelle Camus. À ce sujet, le héros de Brice de Nice dira : "Quand, en une journée, tu fais trois épisodes dans un pieu et que tu rentres te coucher le soir chez toi, je peux te dire que tu ne trouves pas le sommeil tout de suite !" 

Un calvaire donc pour le comédien qui ne supporte pas d’être enfermé. "Je dis souvent que je suis un labrador, un acteur d'extérieur, explique-t-il. C'est pourquoi, quand un metteur en scène me dit : ‘Ça ne te dérange pas de courir sur quelques prises ?', je lui réponds : ‘Non, mais t'es fou, au contraire’." 

Après deux années de tournage dans ces conditions extrêmes, et en raison de l’énorme succès rencontré, Alexandra Lamy et Jean Dujardin ont exigé des tournages à l’air libre. "À la troisième saison, on a négocié des voyages et des extérieurs", précise Jean. Une vraie libération !   

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Andréa Meyer

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