Jean Imbert de Top chef : "Je vais devenir le chef que je rêve d'être !"

France Dimanche
Jean Imbert de Top chef : "Je vais devenir le chef que je rêve d'être !"

Avec les 100 000 euros qu’il vient de remporter, le jeune homme de 30 ans ne vise qu’un objectif : tout investir dans L’acajou, son restaurant. Depuis le début de l’aventure, Jean ne s’en est jamais caché : s’il avait décidé de participer à Top chef 2012, c’était pour monter sur la première marche du podium ! Et le 9 avril dernier, le soir de la grande finale diffusée sur M6, après dix semaines de lutte acharnée, son rêve est devenu réalité.

France Dimanche (F.D.) : Lorsque vous avez remporté la victoire, quel a été votre premier sentiment ?

Jean Imbert (J.I.) : J’ai pété un câble ! C’était magnifique. Lors des quelques secondes qui précédaient le verdict, je savais que c’était tout ou rien. Le rêve ou le cauchemar. Mais malgré ma victoire, et le bonheur qui va avec, mes premières pensées ont toutefois été pour Cyrille, mon adversaire en finale. Depuis des semaines, je l’avais tous les jours au téléphone... Et il était aussi nerveux que moi dans l’attente du résultat. Cela a dû être très dur pour lui. Mais j’ai aussi pensé à l’équipe qui m’a permis de remporter la dernière épreuve. Norbert et Tabata notamment. Ils se sont surpassés pour m’aider à l’emporter, et ça, je ne l’oublierai jamais !

F.D. : Sachant que les images de votre sacre avaient été enregistrées une semaine plus tôt, où étiez-vous le soir de la finale ?

J.I. : Dans mon restaurant ! J’avais d’ailleurs la chance d’avoir mes deux idoles à mes côtés, Jean-François Piège et Cyril Lignac. J’en profite au passage pour leur dédicacer cette victoire. Jean-François et Thierry Marx, ce sont mes Brad Pitt et Robert De Niro à moi ! Quant à Cyril Lignac, c’est un véritable mentor. Un grand monsieur d’une gentillesse et d’une simplicité formidables. Ses conseils m’ont été très précieux.

F.D. : Vos parents semblaient émus...

J.I. : Ils étaient les premiers à croire en moi, et je ne voulais pas les décevoir. Ce sont des sentiments simples, mais essentiels. Mes frères, Raphaël, le grand, et Léo, le plus petit, étaient aussi très fiers de moi. Ce dernier n’a d’ailleurs pas manqué de me charrier un peu. Il m’a dit : «Tu es le plus fort en cuisine, mais la semaine prochaine, je vais te “fumer" au tennis ! »

F.D. : Comment comptez-vous employer les 100 000 euros de la victoire ?

J.I. : Investir dans L’acajou, mon restaurant ! Je vais devenir le chef que je rêve d’être ! Cet argent va me servir à plein de choses. Acheter de nouveaux services, du matériel de cuisson, de la décoration, et beaucoup d’autres choses.

F.D. : Lors de notre dernier entretien, vous évoquiez l’un de vos rêves, obtenir une étoile au guide Michelin...

J.I. : Oui, mais ce n’est pas un objectif. Si je la mérite, je l’aurai, tout simplement. Mais des étoiles Michelin, il y en a quatre-vingts par an. Un Top chef, il n’y en a qu’un ! Donc je vais déjà savourer au maximum cette victoire. Pour le reste, on verra plus tard !

F.D. : Quels souvenirs garderez-vous des autres candidats du concours ?

J.I. : Ils sont devenus mes amis ! Même si la fin de cette aventure me chamboule un peu, car tout ce que nous avons vécu était d’une intensité unique, je sais que nous resterons soudés. Outre Juan, qui travaille dans mon restaurant, Cyrille, Tabata, Ruben et Norbert, pour ne citer qu’eux, resteront des personnes que j’admire, et que j’aime profondément. Nous ne ratons d’ailleurs jamais une occasion de nous voir !

Interview : Florian ANSELME

En vidéo