Jean-Jacques Bourdin : Ces raisons sombres qui expliquent son retrait de BFMTV !

France Dimanche
Jean-Jacques Bourdin : Ces raisons sombres qui expliquent son retrait de BFMTV !Christophe Clovis / Bestimage

Le journaliste de BFMTV et RMC est dans la tourmente depuis que de terribles soupçons pèsent sur lui… Le groupe Altice, propriétaire de ces deux médias, a décidé d’écarter Jean-Jacques Bourdin de ses antennes le temps que toute la lumière soit faite sur cette sombre affaire.

BFMTV et RMC, propriétés du groupe Altice, ont décidé de couper le micro à Jean-Jacques Bourdin. Le journaliste de 72 ans est visé par une plainte pour tentative d’agression sexuelle. C’est Le Parisien qui a dévoilé cette information le 15 janvier dernier. On découvrait alors que les faits qui sont reprochés à Bourdin remontent à 2013.

En effet, une ancienne journaliste de RMC affirme qu’à l’occasion d’un déplacement à Calvi, en Corse, sur invitation du patron de la chaîne, elle aurait été agressée par Jean-Jacques Bourdin, 64 ans à l’époque. Elle confiait à nos confrères que le journaliste de BFMTV aurait tenté de l’embrasser, à plusieurs reprises, dans la piscine d’un hôtel lors de ce voyage de presse. « Je ne suis plus une jeune journaliste effrayée de perdre mon poste et je sais que je n’avais pas à subir ce que j’ai subi », insistait-elle auprès du Parisien.

Le quotidien affirme que « selon des sources concordantes », cette ancienne collègue de Jean-Jacques Bourdin a déposé sa plainte mardi 11 janvier au commissariat du XVIe arrondissement de la capitale. Le parquet de Paris confirme l'avoir reçue et déclare qu’elle est actuellement en cours d’analyse. La journaliste affirme que Jean-Jacques Bourdin lui aurait « saisi le cou », aurait « rapproché son visage » du sien et aurait « essayé de [l’]embrasser à plusieurs reprises », sans pour autant y « parvenir ». Elle complétait en rapportant que son ex-collègue lui aurait dit qu’il obtient « toujours ce [qu’il] veut ». Elle qualifiait cet acte de « menace de la part de quelqu’un qui avait un ascendant hiérarchique ».

Suite à cela, la direction du groupe Altice a décidé, hier, d’écarter « temporairement » le journaliste « pour ne pas porter préjudice au fonctionnement quotidien de BFMTV et de RMC ». Et de préciser que Jean-Jacques Bourdin conteste « vigoureusement les faits dénoncés et bénéficie de la présomption d’innocence ». Le groupe tenait également à rappeler qu’une enquête interne « a été ouverte pour s’assurer qu’aucun fait de ce type n’a été porté à la connaissance des salariés et managers de l’entreprise ».

Dans un communiqué diffusé hier, dimanche 23 janvier, le principal intéressé a vivement réagi à cette éviction temporaire. « Je regrette la décision unilatérale du Groupe BFMTV et RMC de me retirer des antennes pour prévenir des risques d’instrumentalisation de la plainte dont je fais l’objet », écrivait-il. Jean-Jacques Bourdin continuait ainsi : « Je regrette que le principe de présomption d'innocence soit ignoré. Je tiens à remercier les auditrices, auditeurs, téléspectatrices et téléspectateurs qui me témoignent leur soutien ». Rapidement remplacé à l’antenne, l’interview politique de 8h30, sur BFMTV et RMC, sera désormais assurée par Apolline de Malherbe alors que l’émission La France dans Les Yeux, sur BFMTV, sera animée par Bruce Toussaint.

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