Jean-Paul Belmondo : Et revoilà Barbara !

France Dimanche
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Huit ans après leur rupture, Jean-Paul Belmondo serait retombé dans les bras de la sulfureuse femme d'affaires belge, de 42 ans sa cadette… Mi-décembre, le couple se serait envolé pour Dubaï où il aurait passé un mois dans un luxueux palace cinq étoiles.

Ne comptez pas sur ses 87 ans bien sonnés – il en aura 88 le 9 avril prochain – pour le rendre raisonnable ! Le Magnifique est toujours imprévisible, capable du geste le plus fou, comme de partir au bout du monde avec celle pour qui il avait eu un véritable coup de foudre il y a plus de douze ans...

C'est à la terrasse d'un restaurant d'Antibes, par un beau soir d'été 2008, que Jean-Paul fait la connaissance de Barbara Gandolfi. Il tombe aussitôt sous le charme de cette sublime Belge de quarante-deux ans sa cadette. Deux mois plus tard il annonce son divorce de Natty, qu'il a épousée en 2003, peu après son AVC...

Barbara n'est pas seulement une belle jeune femme, en affaires, c'est une aventurière, ce qui n'est sans doute pas pour déplaire à l'acteur. Divorcée de son associé Frédéric Vanderwilt, auprès duquel elle vit toujours à Ostende, elle gère avec lui quatorze entreprises, dont plusieurs boîtes de nuit. Jean-Paul a-t-il eu vent que la police fédérale belge a tenté, en vain, d'épingler sa dulcinée pour des soupçons de blanchiment d'argent ? Il semble en tout cas s'en moquer. Elle a besoin de fonds ? Il signe les chèques, au profond désespoir de Natty.

C'est tout son clan, persuadé qu'il se fait avoir, que Bebel se met alors à dos. Mais cet amour, peut-être le dernier, il y tient plus que tout. « Barbara, c'est mon bonheur, mon deuxième souffle », affirme-t-il. Il est fou d'elle, et c'est avec celle-ci qu'en 2011, il monte les marches à Cannes pour y recevoir une Palme d'honneur couronnant l'ensemble de sa carrière. À Paris Match, qui l'interroge sur le passé douteux de sa compagne, il répond, grand seigneur : « Ce pourrait être mon choix et mon droit de vivre avec une femme malhonnête, cela ne regarderait que moi et ne concernerait que ma responsabilité ».

En 2012, pourtant, ils se séparent. Quatre ans plus tard, Barbara Gandolfi est jugée et condamnée pour avoir escroqué Jean-Paul de quelque 200 000 euros. Elle sera finalement acquittée après avoir fait appel. En septembre 2020, le comédien ne va pas bien. La chute dont il a été victime un an plus tôt aurait laissé des séquelles : des douleurs aux côtes, aux épaules et aux jambes. L'épidémie de Covid-19, qui le contraint à rester chez lui, n'arrange pas son moral. Barbara, au courant de ses problèmes de santé, aurait régulièrement pris de ses nouvelles via son entourage. Inquiète, elle se serait fendue, début décembre, d'une visite surprise à son domicile parisien.

Entre les deux anciens amants, pas l'ombre d'une rancune ! Au contraire, Jean-Paul aurait été ravi de retrouver cette tornade brune qui fait souffler un vent de fraîcheur sur sa vie devenue si terne ! Et quand Barbara l'aurait invité dans la foulée à passer une semaine en Belgique, il ne se serait pas fait prier. L'aventure, quand on s'appelle Belmondo, ça ne se refuse pas...

Le 6 décembre, la jolie brune l'aurait embarqué à bord de sa Mercedes, direction Knokke-le-Zoute, le Saint-Trop' belge, où elle aurait réservé un très bel hôtel. Lorsqu'elle l'aurait ramené à Paris, après une semaine idyllique, ni l'un ni l'autre n'auraient eu envie de se quitter. Ils auraient eu tant de plaisir à être ensemble, et pas seulement celui d'évoquer leur souvenirs communs. En effet, Barbara lui aurait proposé de l'accompagner à Dubaï, où elle vivrait une partie de l'année et où elle aurait souhaité passer les fêtes avec l'une de ses filles. Sans rien dire à personne, le couple se serait envolé le 20 décembre pour la mégapole arabe. Ce Noël imprévu, ce Nouvel An festif, dans le luxueux cinq étoiles qu'elle aurait réservé pour eux, ces vacances en si charmante compagnie, loin de l'Europe et de sa grisaille, auraient été une bénédiction pour Jean-Paul. Un cadeau tombé du ciel : lui qui n'attendrait plus rien de l'existence aurait réalisé que, dans son cœur, il a toujours 20 ans.

Hélas, cette parenthèse enchantée a un prix. C'est en effet un homme fatigué qui rentre à Paris, le 19 janvier. Le séjour n'aurait pas été de tout repos. Les longues heures d'avion et le retour en France, où le Covid sévit toujours, auraient achevé de le mettre K.-O. au point qu'il aurait dû passer des examens. Ceux-ci n'auraient heureusement rien révélé de grave. Il semble aller mieux, pas assez cependant pour se rendre aux obsèques de son ami, le cascadeur Rémy Julienne. Ensemble, ces deux-là ont accompli l'impossible, comme dans Le Guignolo, en 1983, où Bebel survolait Venise, suspendu à un hélicoptère. Malheureusement, ce 29 janvier, Jean-Paul n'aurait pas eu la force de se rendre à Cepoy, dans le Loiret, pour un ultime hommage à son alter ego.

Il ne regretterait rien, cependant. Renouer avec Barbara, c'est aussi renouer avec tout ce qui fait le sel de la vie. L'aventure, les coups de tête, la folie joyeuse de leurs retrouvailles lui auraient fait un bien fou. Et tant pis si ses proches ne verraient toujours en elle qu'une croqueuse de fortune. Elle serait revenue au moment où il en aurait eu le plus besoin. Auprès d'elle, il ne s'est jamais senti aussi vivant, lui que l'on n'en finit pas d'enterrer. Cette heure viendra le plus tard possible, il l'espère, et nous aussi. En attendant, comme le lui aurait rappelé Barbara, une seule chose compte : profiter et aimer chaque seconde... 

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Lili Chablis

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