Jean-Philippe Watteyne de Top Chef : Agressé et dévalisé !

France Dimanche
Jean-Philippe Watteyne de Top Chef : Agressé et dévalisé !

Violenté vendredi dernier par quatre voyous, le cuisinier a fini la nuit à l’hôpital. Et le lendemain, il vivait un autre drame...

Il y a des jours où l’on ferait mieux de rester couché ! C’est ce qu’a récemment dû se dire Jean-Philippe Watteyne, finaliste de la dernière saison de Top Chef, sur M6, et heureux propriétaire de deux restaurants à Mons, en Belgique. En effet, le week-end dernier, le cuisinier a vécu un véritable cauchemar ! Entre deux services, il a gentiment accepté de nous raconter ses mésaventures...

France Dimanche (F.D.) : Que vous est-il arrivé dans la nuit de vendredi à samedi dernier ?

Jean-Philippe Watteyne (J-P.W.) : En fin de service, nous sommes allés boire un verre avec toute mon équipe. A 3 heures du matin, je décide de retourner dans mon restaurant (le iCook ! ndlr) chercher mes affaires avec ma petite sœur de 21 ans, pendant que ma compagne attendait dehors. Une fois arrivé à l’étage, j’entends du bruit suspect en bas. Regardant alors par la fenêtre, je réalise qu’une bande de quatre jeunes gars est en train d’embêter ma compagne. J’ai tout de suite senti qu’ils étaient louches.

F.D. : Quelle a été votre réaction ?

J-P.W. : Je suis descendu à toute vitesse pour voir ce qu’ils voulaient ! J’avais l’intention de discuter avec eux, pour les calmer, mais ils ne m’en ont pas laissé le temps, m’assaillant de coups de poing et de pied. C’est à peu près tout ce dont je me souviens tellement ils se sont acharnés sur moi. À quatre contre un, je ne pesais pas bien lourd. Quand j’ai essayé d’en attraper un, c’est à ce moment-là que j’ai pris le plus de coups. Par chance, la police passait par là, juste à ce moment ! Trois des agresseurs ont finalement réussi à s’enfuir tandis que je retenais le quatrième qui a aussitôt été interpellé.

F.D. : Avez-vous des séquelles ?

J-P.W. : Je m’en sors avec un pouce amoché, une mâchoire démise et cinq points de suture derrière le crâne. Ma sœur et ma compagne ont quelques hématomes, mais elles sont toutes deux encore très choquées.

F.D. : Pensez-vous que cette agression a un lien avec votre récente notoriété ?

J-P.W. : Non, car à aucun moment, ils n’ont cité mon nom. Je crois juste que c’est de la violence gratuite. Mes deux établissements sont situés en plein centre ville. Et le vendredi soir, il y a forcément plus de risques.

F.D. : Vous êtes-vous accordé un peu de repos suite à ce triste épisode ?

J-P.W. : Dans la journée de samedi, je ne suis évidemment pas allé travailler. Mais, j’ai repris le travail dès le lendemain, malgré mon pouce encore douloureux. Avec d’autres chefs du coin, nous avions plus de 500 couverts à préparer à l’occasion du « Dimanche Toqué », un gigantesque barbecue estival organisé dans les jardins du beffroi de Mons. C’était donc loin d’être de tout repos, mais je me devais d’honorer mes engagements. Je n’avais pourtant pas trop le moral, car la nuit de samedi avait été, elle aussi très agitée !

F.D. : Pourquoi ?

J-P.W. : Figurez-vous que je me suis fait cambrioler mon restaurant ! Je m’en suis rendu compte en allant chercher le matériel nécessaire pour ce barbecue. Les voleurs n’ont heureusement pas cassé la vitrine, puisqu’ils sont passés par une fenêtre ouverte au premier étage. Je me suis fait notamment dérober un téléphone portable et mon ordinateur personnel dans lequel il y avait quasiment toute ma vie. Je peux ainsi faire un trait sur près de dix ans de photos ! Le pire, c’est que je devais justement faire installer des caméras de surveillance ces jours-ci. Ça m’apprendra à faire traîner les choses...

F.D. : Comment vous sentez-vous aujourd’hui ?

J-P-W. : Je m’efforce de penser à autre chose et de relativiser. Lors de l’agression, on aurait pu prendre par exemple un coup de couteau qui aurait eu des conséquences bien plus dramatiques...

Propos recueilli par Philippe Callewaert

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