Jean-Pierre Pernaut : “Si j'attrape le Covid, je crève !”

France Dimanche
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Très affaibli par son récent combat contre le cancer, le roi du jt Jean-Pierre Pernaut a préféré quitter son trône afin de se protéger et d'éviter le pire…

La nouvelle a fait l'effet d'une bombe ! Le 15 septembre dernier, dans une vidéo publiée sur Twitter, Jean-Pierre Pernaut annonçait, à la stupéfaction générale qu'il quittait le 13 heures de TF1 où il officiait depuis février 1988 : « Je sais que ma décision d'arrêter le 13 heures va surprendre pas mal d'entre vous, je l'ai mûrement réfléchie », avait-t-il confié, avant de poursuivre : « Les audiences du journal sont toujours aussi formidables, c'est un rendez-vous unique qu'on a depuis trente-trois ans mais j'ai décidé de changer de rythme et de transmettre le flambeau du journal à la fin de l'année... ». Mais la chaîne n'aura pas attendu les fêtes pour annoncer que Marie-Sophie Lacarrau, présentatrice du 13 heures de France 2 allait lui succéder (lire page ci-contre).

Cette décision soudaine a aussitôt alimenté les rumeurs les plus folles sur l'état de santé de JPP, comme le surnomment ses fans. Même si, officiellement, Jean-Pierre dit au revoir à ses téléspectateurs le 18 décembre prochain, la nomination express de sa remplaçante laisserait même penser qu'il pourrait ne pas être en mesure de rester en place jusque-là. « Il est fracassé », confirmait d'ailleurs son épouse Nathalie Marquay le 16 septembre sur le plateau de Touche pas à mon poste sur C8, avant d'expliquer que l'homme de télévision était trop fatigué pour assumer la charge de travail phénoménale que requiert la présentation d'un journal télévisé.

Visiblement très inquiète pour son homme, elle avait même avoué l'avoir incité à abandonner son poste. « Je l'ai poussé, pour sa sortie, vraiment », a-t-elle affirmé à Cyril Hanouna. La comédienne de 53 ans s'est ensuite laissée aller à des déclarations très préoccupantes, rappelant que son époux avait dû faire face ses derniers temps à de très graves ennuis de santé. « Il a des problèmes au poumon, il a trois stents au cœur, des problèmes aux reins, il a eu son cancer, il faut qu'il se remette de tout ça », a-t-elle dévoilé dans une énumération affolante. Jean-Pierre qui a bataillé contre un cancer de la prostate voilà deux ans avec la rage d'un lion serait sorti très affaibli de cette lutte acharnée.

Bien que guéri depuis quelques mois, après avoir subi une opération très lourde, il se remettrait difficilement de cette épreuve. « Son cancer l'a beaucoup éprouvé physiquement. Et psychologiquement, il a changé radicalement de façon de voir la vie. Il a compris qu'il était vieux et veut profiter de sa famille », a même affirmé un de ses amis dans Le Parisien.

D'autant qu'aujourd'hui, la donne a changé, et le présentateur n'est sans doute pas sans ignorer qu'il fait maintenant partie des personnes à risques face au coronavirus, de celles qui peuvent développer une forme grave de la maladie à tout moment. En effet, tous ceux et celles qui ont eu le malheur d'être touchés par ce fléau nommé cancer sont plus fragiles face aux infections virales comme le Covid-19. Si vulnérables que leur risque de complications respiratoires est, selon les spécialistes, de quatre à cinq fois plus important et que celles-ci peuvent, hélas, s'avérer fatales. Avec une telle épée de Damoclès au-dessus de la tête, Jean-Pierre préfère donc rester prudent.

Il est vrai aussi que la pandémie, loin de se calmer, continue de faire des victimes chaque jour. Dans de nombreux hôpitaux en France, face à l'afflux quotidien de nouveaux malades touchés par le virus, la situation est préoccupante, au point que les spécialistes évoquent cette seconde vague tant redoutée avec beaucoup d'inquiétude. Une dure réalité qui n'est pas pour rassurer la star de TF1 qui était restée en télétravail après le déconfinement.

Invité de l'émission de Darius Rochebin sur LCI le 17 septembre, Jean-Pierre Pernaut s'est livré à ce propos en toute franchise : « J'ai 70 ans maintenant, j'ai eu peur bien évidemment de la maladie, et Thierry Thuillier [le directeur de l'information du groupe TF1, ndlr] m'a dit “On va te mettre à l'abri chez toi, on va te mettre un studio chez toi". Il a eu cette idée super, ce qui m'a permis de rester à l'antenne, avec Jacques Legros. J'ai eu peur du Covid et le confinement a été une période de trois mois très longue chez moi où, avec ma femme, on a beaucoup discuté de la suite », a-t-il concédé avec beaucoup de franchise.

Très angoissé face au virus en se sachant une cible potentielle, Jean-Pierre ne cesserait de répéter à son entourage une phrase qui fait froid dans le dos. « Si j'attrape le Covid, je crève », sortirait-il en effet à tout bout de champ. Des mots effroyables dont il s'est expliqué en toute transparence : « Il se trouve que je suis fumeur, pas peur de la mort, on va tous mourir, c'est pour ça que je n'ai jamais de plan de carrière. Je ne fixe pas de date, on ne sait pas ce qu'il se passe. Mais avec le coronavirus, j'ai fait attention. On s'est complètement enfermés... », a-t-il encore expliqué.

Seulement voilà, JPP sait qu'il prendrait des risques inconsidérés en se rendant tous les jours dans la tour de TF1, et il a donc préféré jeter l'éponge. Un départ dont se félicite en tout cas son épouse, Nathalie Marquay, même si elle a fait part de sa surprise quant au choix de la remplaçante : « J'ai quand même eu un choc qu'ils ne prennent pas quelqu'un de TF1 ». Avant de se réjouir, pas mécontente de de voir que son mari avait fini par se montrer raisonnable : « Je vais pouvoir profiter un peu plus de lui ! » Et d'ajouter, avec beaucoup de lucidité : « On n'a qu'une vie. »

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Valérie EDMOND

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